Flippe

Dans la catégorie: Hardcore gaming,Watching TV — kwyxz le 24/04/05 à 22:56

Je viens de découvrir que jouer tout seul à Resident Evil 4 (donc sans Titejuju pour m’aider de ses précieux conseils et m’apaiser par sa simple présence) me faisait grave flipper, en fait. De la même manière que Resident Evil premier du nom le faisait. A tel point qu’au bout d’une heure, je suis tellement tendu que j’éteins la console.
Alors pour déstresser un peu, je me dis, tiens, si je regardais un épisode de X-Files tranquillou en mangeant ? Et je tombe sur un épisode dans lequel Mulder et Scully recherchent un couple de fantômes dans un manoir.
Bon, je crois que je vais plutôt regarder Ally McBeal.

Oui mais non

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 21/04/05 à 10:09

Vu en une du Parisien ce matin dans le métro:
« Oui, le OUI peut encore gagner ! »

On va me dire que je vois du mauvais esprit partout, mais si ce titre n’est pas complètement partisan, résolument orienté et absolument pas objectif, en fait c’est moi le Pape.

Habemus Papam

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 20/04/05 à 1:51

Et je sais pas pourquoi, mais celui-là, bin je le sens pas. (Merci à Irvin)

Void Ratzpatine

Edit: non, vraiment pas.

Void Ratzpatine and his troops

Agent Mulder ? J’ai quelque chose qui devrait vous intéresser…

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 18/04/05 à 20:39

Acte 1 : Il est environ une heure du matin. Brusquement, l’affichage de l’heure s’interromp sur la Freebox et laisse place à une désespèrante succession de chenillards lents puis rapides, puis lents, puis rapides… ma connexion Internet vient de prendre la clé des champs. Après une tentative vaine de reboot, je m’enfuis dans les bras de Morphée non sans avoir débranché la boîte noire en espèrant que tout ceci n’est qu’une vague histoire de surchauffe.
Acte 2 : Après une nuit de sommeil réparateur, je rebranche, plein d’espoir, la bête. De chenillard en chenillard, mes espoirs s’amenuisent. Je décroche le téléphone et appelle Free. A cette heure-ci de la matinée, j’espère ne pas avoir à attendre trop longtemps. Le technicien décroche immédiatement et me pose les questions d’usage. On sent qu’il est un peu à court d’idées, et oublie même de me poser l’une des questions rituelles qui, pour une fois, aurait pu être utile. Connexion de secours, vérification sur les newsgroups, pas d’incidents déclarés sur mon DSLAM. Départ pour le travail.
Acte 3 : Le soir venu, sur le chemin du retour, une idée me vient. Après une vérification rapide – toujours pas d’heure affichée sur la boîte, donc toujours pas de synchronisation – et un reboot, je monte voir Stevesse et lui emprunte son filtre dont l’échange, je l’espèrais, me permettrait peut-être de retrouver ma connexion. Étonné que le technicien du matin ne me l’aie même pas demandé, je procède à l’échange et observe non sans crainte le cheminement du chenillard. Et, sous mes yeux ébaubis, un rectangle clignotant fait son apparition. Puis l’heure. Afin de ne laisser nulle place au doute, je replace mon filtre. Chenillards. Lent. Rapide. Lent. Rapide. Je remonte chez Stevesse muni des deux filtres. Mû par une curieuse intuition, j’enfiche mon filtre, que je considère toutefois comme défecteux, dans la prise murale. Synchronisation. Affichage de l’heure. Nous sommes donc en présence d’un filtre qui fonctionne chez lui mais pas chez moi, alors que l’autre fonctionne chez les deux.
Conclusion : Je vous laisse deviner de quelle manière le problème fut résolu. Ce que j’aimerais savoir, c’est comment expliquer ce phénomène. Pendant ce temps, je vais boire une bière avec un bon pote. Bon courage, Agent Mulder.

Jacky Show

Dans la catégorie: Pol fiction,Watching TV — kwyxz le 15/04/05 à 11:30

Hier soir, Titejuju et moi-même avons donc regardé le Jacky Show l’émission sur le référendum mettant en scène Jacques Chirac face à 80 jeunes triés sur le volet, co-animée par PPDA censé jouer le rôle de maître du débat, J.-L. Delarue, M.-O. Fogiel et E. Chain servant d’intermédiaires entre les jeunes et le Président. Je ne vais pas vous faire un résumé ordonné et commenté de l’émission, tout d’abord parce qu’il aurait fallu pour ça que je prenne des notes, mais également parce par moments nous avons zappé tellement l’ennui (et l’énervement, aussi, un peu) nous gagnait.

On peut commencer par se féliciter de la présence de Poivre qui a finalement été assez mordant sur certaines questions, même si Chirac, en répondant complètement à coté de la plaque comme à son habitude dès qu’une question le gène, nous a régalés d’un magnifique numéro de langue de bois, domaine dans lequel il excelle. Poivre qui, nous l’apprend Le Canard Enchaîné de cette semaine, a dû batailler ferme pour que Claude Chirac ne lui préfère pas Cauet. Sauvés.

Tout d’abord, appeller cette émission un « débat » est une vaste plaisanterie. Sans réel contradicteur, le Chi a pu raconter qu’il pensait qu’une discussion avec un homme politique partisan du Non n’aurait mené à rien. A vrai dire, ç’aurait même pu mener encore plus de gens à voter Non, on comprend donc qu’il préfère ne pas s’embarasser de ce genre de choses. Chirac a eu beau jeu de répèter à de nombreuses reprises que plusieurs des questions posées n’avaient rien à voir avec le texte pour lequel on votait. Ce fut vrai parfois, mais pas aussi systématique qu’il a cherché à le faire croire, à tel point que le téléspectateur non averti pouvait finir par se demander ce qu’il pouvait bien y avoir dans les 855 pages du TCE, si toutes les questions posées étaient hors-sujet. Par moment j’ai même eu l’impression que Chirac n’avait pas vraiment lu le texte qu’il venait défendre. A l’écouter, c’est le texte miracle, celui qui n’a aucun défaut, qui va tout résoudre, avec lequel il n’y a strictement aucun problème. Et ç’a été son leitmotiv toute la soirée. Vous avez dit pas crédible ? Vous avez raison. En faisant quelques concessions sur des points litigieux du texte, en objectant que des modifications ultérieures restaient envisageables, Chirac aurait beaucoup plus convaincu. Un texte parfait, personne n’est assez optimiste pour y croire. D’ailleurs, lorsqu’on lui a demandé si une récriture en cas de victoire du Non était possible, il a nié en bloc en assènant que se mettre d’accord à 25 pour ce faire serait strictement impossible, donnant autant de grain à moudre à ses adversaires qui martèlent qu’une fois ce texte voté, il n’y aurait aucun moyen de le modifier.

L’une des premières questions portait sur le terme de Constitution lui-même, qui paraîtrait-il fait peur. L’un des principaux arguments des pro-Oui est qu’il s’agit non pas d’une Constitution, mais d’un Traité établissant une constitution. Argument réfuté par l’Article I-1.1 qui dit « Inspirée par la volonté des citoyens et des États d’Europe de bâtir leur avenir commun, la présente Constitution établit l’Union européenne, à laquelle les États membres attribuent des compétences pour atteindre leurs objectifs communs. » Même différent sémantique lorsqu’un participant rétorque à Chirac que la notion de service public est absente du texte, remplacée par des « services d’intérêt économique général ». Détails, annonce le Chef de l’État, pour lui, il s’agit de la même chose et juste d’un obscur vocabulaire de juriste. Ça fait envie.

Parfois étrillé sur le nivellement par le bas que risque d’apporter l’ouverture totale des frontières, il a décidé de prendre pour exemple deux pays, l’Irlande et le Portugal, lesquels ont, selon lui, parfaitement réussi leur intégration dans l’Europe. En effet, l’économie du Portugal par exemple étant essentiellement basée sur l’industrie minière, le textile et l’agriculture, quel modèle prestigieux à l’avenir radieux et assuré. Aucune raison d’avoir peur, vraiment.

Chirac s’est surtout dit « étonné » de voir que les jeunes français étaient aussi « pessimistes » et leur a demandé « d’avoir confiance », « de ne pas avoir peur ». Venant d’un mec qui change d’avis comme de chemise, qui a pour habitude de balancer des promesses et de rarement les tenir (puisqu’après tout, elles n’engagent que ceux qui les croient), l’argument est de poids. C’est un peu facile de cosigner le traité de Nice en se félicitant des avancées qu’il apporte en 2000 pour maintenant le stigmatiser et balancer que tous les problèmes de l’Europe viennent de lui. Heureusement, quand un jeune homme demande pour quelle raison on devrait écouter des hommes politiques mis en cause dans des affaires de corruption ou de détournement d’argent, pourquoi on devrait leur faire confiance quand ils nous appellent à accepter un texte que l’on ne comprend pas, Delarue, très pro, lui coupe la chique et passe à autre chose. Après ce crime de lèse-Chirac, Titejuju fit remarquer qu’on allait prochainement retrouver ce jeune “suicidé d’une balle dans le dos”, et il y a fort à penser que si le réalisateur a évité de montrer le visage du Président à cet instant c’est probablement parce que lui aussi y pensait très fort.

Attention, là il y a du sang. Éloignez les femmes et les enfants: avec une virulence inouïe, une jeune fille eut l’impertinente audace de demander au Président s’il ne trouvait pas “éxagèrées” ces histoires de “délocalisations”, parce que selon elle “la crainte des délocalisations est infondée, car le principe de l’Europe repose sur l’amélioration des niveaux de vie, par le biais des fonds structurels”. Une question réellement difficile et désarçonnante, d’une perfidité extrême comme vous pouvez le constater. Je crois qu’à cet instant j’ai vraiment eu envie de zapper, mais j’aurais raté la réponse de Chirac qui avec aplomb a sorti que tout à fait, bonne petite, elle a entièrement raison, d’ailleurs les délocalisations ça crée des emplois en France.

Passons sur cet étudiant qui, lorsqu’il avoue travailler au noir pour financer ses études, provoque les rires d’une énorme partie de l’assistance. Consternant et révélateur de l’état d’esprit du public présent. Concluons: je pense que cette émission est un échec. Elle incitera peut-être quelques indécis à aller voter, mais je n’en suis même pas persuadé. Elle n’amènera, je pense, aucun partisan du Oui ou du Non à changer d’avis. Elle ne m’a pas appris grand chose sur ce que ce texte va m’apporter, malgré les demandes répétées Chirac a toujours répondu à coté. Bref, deux heures de n’importe quoi et de brassage de vent. Sinon, pas la peine d’espèrer, il a rappellé qu’il ne démissionnerait pas en cas de victoire du Non. Comme l’a dit Jospin, pour les questions intérieures, on aura 2007.

Une troisième voie

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 12/04/05 à 12:39

Finalement le 29 mai nous aurons le choix entre ceci :
Bulletin Oui
Ou encore ceci :
Bulletin Non
Et après tout, pourquoi pas ceci :

Bulletin Ou Pas

Finalement, c’est limpide.

Le doutage

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 12/04/05 à 10:30

Je vais donc, à en croire François Hollande, voter FN après avoir voté Chirac en 2002. Tout du moins, si je ne change pas d’avis d’ici là. En effet, après quelques tergiversations hier soir, un affreux doute s’est insinué dans mon raisonnement.

Projetons-nous dans l’avenir. Si le «Non» l’emporte, que se passe-t’il ? Le Parti Socialiste sera ravagé: on parle déjà d’une scission dans certains journaux, et ce avant même le scrutin tellement les tensions sont vives. Les partis de gauche «modérés» favorables au «Oui» seront décrédibilisés. Chirac et ses proches auront du mal à s’en remettre: on peut difficilement se prendre baffe sur baffe aux élections et se relever à chaque fois. Les partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite s’autosatisferont de leur résultat. Sur ce arrive 2007 et les élections que l’on sait. Le PS est en lambeaux. L’extrême-gauche en récupèrera les miettes. Le FN fera son score habituel. Et je crains qu’il ne reste qu’un seul grand gagnant, qui dans cette campagne fait preuve d’une réserve sciemment mise en oeuvre, tellement une victoire du «Non» l’arrangerait même si son parti s’est dit favorable au «Oui».

Le Pen – Sarkozy au second tour, vous en avez rêvé, le référendum sur le TCE peut le faire.

Patience

Dans la catégorie: Humeur,Watching TV — kwyxz le 6/04/05 à 10:14

“Depuis six ans nous louons une terrasse qui surplombe la place Saint-Pierre de Rome uniquement dans la perspective d’événements qui se passeraient au Vatican. Nous y avons installé une caméra”, confie M Namias.

Robert Namias est le directeur de l’information de TF1. Au point où ils en sont dans le sensationnel, au lieu de louer depuis six ans, ils auraient dû installer un sniper sur ce balcon: le retour sur investissement aurait été encore plus rapide.

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