Logique, indeed

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 12/08/06 à 16:41

H. : Mais comment tu peux lire le Canard Enchaîné ? C’est partial, complètement orienté, pas du tout objectif !
K. : Ah, si tu le dis. Et tu lis quoi comme journaux objectifs et pas orientés ?
H. : Oh, Le Monde, ou Le Figaro.
K. : Ah ouais quand même. Et sinon, tu n’as pas un peu l’impression que Le Monde là, ils roulent à fond pour Sarkozy ?
H. : Ah ça ne me dérange pas vu que moi aussi.

(…)

H. : Les efforts physiques moi je peux pas. Déjà qu’un effort intellectuel ça m’épuise, alors…

Finalement, tout s’explique.

Accident

Dans la catégorie: Écrits — kwyxz le 5/08/06 à 15:23

Tu ouvres les yeux, tu n’entends plus que le crépitement des flammes. Tu as la tête en bas, retenu uniquement par la ceinture de sécurité que, heureux hasard, tu as pour une fois attachée. Tu étais au dernier rang de l’autocar, assis à coté de la fenêtre de gauche. C’est à droite que le véhicule a brusquement versé. Accident ? Attentat ? Tu as eu le temps d’entendre un bruit d’explosion avant de perdre connaissance. Le moteur ? Une bombe ? Tu préfères ne pas penser à tout ça et commencer par sortir d’ici. Un rapide coup d’oeil autour de toi te laisse constater que les quelques survivants ont déjà vidé les lieux. Sur ta droite, une jeune femme, dans la vingtaine, gît sans connaissance. Le sang qui coule le long de ses joues laisse supposer qu’elle n’est déjà plus de ce monde. Au loin, tu entends le son d’une sirène.

Tu prends appui sur le fauteuil devant toi avec tes pieds, afin de donner un peu de mou à la ceinture. Tu pousses de toutes tes forces en te cambrant. Le cliquetis de la boucle est le signal de ta libération. Tu pousses encore plus fort pour ne pas tomber: tu es à près de deux mètres au dessus du sol. Tu te penches vers l’avant et de la main gauche, tu te cramponnes au dossier devant toi. Une fois solidement accroché, tu laisses tes jambes pendre dans le vide, et du pied tu tentes d’atteindre le fauteuil de la rangée opposée. Une fois que tu penses y être, tu te laisses choir et tu te déplaces rapidement vers le marteau brise-glace. Tu mets un coup de poing dans la vitre de protection. Un morceau de verre reste planté dans les chairs de ta main droite, et tu pousses un petit cri. Équipé de ton marteau, tu te redresses et tu gravis les accoudoirs pour remonter vers les fenêtres.

Un premier coup. Un second. Puis trois. Au bout d’une dizaine de coups la vitre montre des signes de faiblesse. Tu utilises le marteau pour créer une ouverture dans le verre feuilleté. Lorsque tu penses pouvoir passer, tu remontes, passe la tête par l’ouverture, et jette un coup d’oeil rapide aux alentours. Pas âme qui vive, en plein centre-ville. Pas d’autre véhicule accidenté. Apparemment, le bus est seul en cause. Tu te dresses sur tes jambes et t’extirpes bon gré mal gré, te blessant au ventre sur la vitre brisée. Tu te dresses en équilibre sur le bus renversé. Un véhicule s’approche. Un tout-terrain, à première vue. La chaleur et la fatigue t’empêchent d’en voir plus. Tu t’approches avec précaution du pneu arrière et tu tentes de descendre sur la terre ferme. Tu prends appui le long de l’essieu et tu te laisses glisser jusqu’au sol.

Le tout-terrain s’arrète à une vingtaine de mètres de toi. Deux soldats en sortent, arme à la main. Ils te crient quelque chose que tu ne comprends pas. Tu essayes de faire comprendre que tu étais dans le bus renversé, et que celui-ci a probablement été la cible d’un attentat. Au vu du trou dans le flanc gauche du véhicule, il s’agit vraisemblablement d’un tir de roquette. Le soldat de droite semble nerveux. Il crie encore quelque chose. L’autre lui parle doucement. Tu n’entends rien. Tu fais un pas dans leur direction. Derrière toi, les flammes viennent d’atteindre le réservoir de l’autobus. L’explosion te projette vers l’avant. Elle fait aussi sursauter le soldat de droite, lequel, le doigt sur la gachette, te loge une balle en plein crâne.

Tu n’as pas encore touché le sol brûlant de cette avenue de Bagdad que du haut de tes 16 ans, tu es déjà mort.

Presse, virus et Open Source

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 19/07/06 à 15:50

Ce n’est pas vraiment un secret pour quiconque travaille dans le milieu, mais il est toujours bon de le rappeller de temps à autre: certains journalistes dits “spécialisés” en informatique sont également spécialistes dans l’art de pondre des énormités. Dernière plaisanterie en date, un communiqué de presse de McAfee, éditeur d’anti-virus bien connu, qui a inspiré deux professionnels de la profession, chez Silicon.fr et LeMondeInformatique.

J’aimerais bien lire le communiqué de presse d’origine pour évaluer à quel point nos duettistes ont interprèté la chose, mais ce qui en ressort c’est, horreur ! malheur ! que les développeurs de virus, vers et autres bots « s’inspirent de l’Open Source » pour faire souffrir mille maux à vos ordinateurs chéris. Eh oui, ces affreux… utilisent CVS pour assurer le versioning de leurs créations. Et voilà, c’est tout. Des développeurs de virus utilisent CVS, et ça suffit pour que McAfee ponde un communiqué de presse sur les auteurs de virus s’inspirant de l’Open Source.

Et c’est parti pour des interprètations délirantes. Chez Silicon.fr, « Au moment où l’usage des outils Open Source devient naturel, il n’est pas surprenant de constater leur présence jusque dans les dérives mafieuses de l’informatique et du Web. (…) On comprend mieux la réserve des éditeurs de solutions de sécurité à adopter eux même une démarche Open Source. Ils ne sont pas opposés à ces outils et à les protéger, mais en aucun cas ils ne sont d’accord pour les intégrer dans leurs processus de développement. » ce qui est un raisonnement disons décousu, pour rester poli. Chez LeMondeInformatique, Pour Mc Afee, il ne s’agit pas de discréditer les anti-virus Open Source mais d’éduquer les utilisateurs. alors qu’il n’a jamais été question du moindre anti-virus dans la brève précédente.

Je me suis donc fendu d’un petit mail pour l’auteur de cette dernière.

Date: Wed, 19 Jul 2006 15:44:05 +0200
From: kwyxz
To: koti
Subject: Article “Les hackers s’inspirent de l’Open Source”

Bonjour,

J’ai quelques questions au sujet de votre article du 18 juillet, “Les Hackers s’inspirent de l’Open Source”, à l’adresse: [url]

Cet article ressemble un peu à un autre article trouvé sur silicon.fr intitulé “Les pirates séduits par l’Open Source”, à l’adresse: [url]

J’imagine donc qu’ils sont le fruit de deux interprètations du même communiqué de presse, fourni par l’éditeur MacAfee.

Prenons la première phrase: “D’après l’éditeur McAfee Inc, les hackers utilisent les mêmes techniques qui ont fait de Linux ou Apache un succès pour mettre au point leurs vers malicieux.”

On note bien que l’information vient de McAfee, éditeur d’antivirus propriétaires et donc closed-source. On se demande un peu quelles “techniques” peuvent être utilisées par les “hackers” (terme peu approprié pour parler des développeurs de virus, mais soit) pour rendre leurs oeuvres comparables à Linux ou Apache.

“Ceci s’illustre parfaitement dans les « bot » (programmes commandés à distance qui s’installent de façon résidente sur les ordinateurs) qui sont écrits par des groupes communautaires utilisant bien souvent les mêmes outils et techniques que les développeurs open-source.”

Si par “groupes communautaires” vous entendez “équipe de pirates”, ma foi, pourquoi pas, mais on se demande encore un peu quels sont ces “outils et ces techniques” des “développeurs open-source”.

“Après étude, il s’avère par exemple que les auteurs de la famille de malware Agobot ont utilisé le logiciel Open-Source CSV (Concurrent Versions System) pour concevoir leurs méfaits.”

On ose à peine imaginer quel genre d’étude il a fallu mettre en oeuvre pour découvrir que le développement partagé d’une application, quelle qu’elle soit, est facilité par l’utilisation d’un logiciel de contrôle de version. CVS, développé en 1984, est l’un d’entre eux. Le fait qu’il soit open source n’a absolument rien à voir avec la problématique.

“Pour Mc Afee, il ne s’agit pas de discréditer les anti-virus Open Source mais d’éduquer les utilisateurs.”

Cette dernière phrase est pour moi un mystère. De quels anti-virus Open Source parlez-vous ? Qu’est ce qu’ils viennent faire dans cette affaire au juste ? Quels utilisateurs faut-il éduquer ?

Bref, voici la question qui m’a amené à vous écrire: vous rendez-vous compte de l’inintérêt total de cette brève, et du non-événement qu’elle constitue ? A quoi sert-elle, à part semer le trouble dans l’esprit du profane et lui faire associer Open Source à virus, vers, malware ?

A votre décharge, l’auteur de l’article de Silicon.fr a fait encore pire puisqu’il s’est lancé dans des raisonnements complètement fantaisistes et n’a même pas le courage de laisser une adresse mail à laquelle il est possible de le contacter.

Merci,
Cordialement.

Poke

Dans la catégorie: Écrits — kwyxz le 18/07/06 à 1:22

J’ai dû rester quatre ou cinq heures inconscient. Oui voilà, quatre ou cinq heures. Il fait nuit, je pense. J’ai des fourmis dans la jambe droite, mais rien d’insupportable. Je me nomme Michael Hawkins. J’ai 32 ans et je suis journaliste.
Il y a deux mois on m’a chargé d’enquèter sur une affaire de blanchiment d’argent dans un casino de Las Vegas. Presque une enquète de routine dans cette ville. Presque. J’étais arrivé avec $1000 en liquide, une valise dans laquelle j’avais dissimulé mon appareil photo, un dictaphone, quelques fringues de rechange et un revolver. Un détail, dans le coin. Dans les casinos, quasiment tout le monde porte un revolver sur lui sauf ces débiles de touristes qui se font régulièrement dépouiller dans les ruelles transversales sitôt leur jackpot ramassé. Les entrées des backrooms, dans lesquelles se passent les vraies parties intéressantes, étaient le lieu d’une séance de fouille au corps assez spéciale. Chaque joueur se deshabillait entièrement. Ses vêtements étaient fouillés pendant qu’on vérifiait qu’il ne portait aucune arme directement scotchée sur sa peau. Mon objectif était d’entrer dans ces backrooms, de faire connaissance avec les habitués, et d’en devenir moi-même un. Jusqu’à approcher Fred Lombardi, le propriétaire d’une vingtaine de casinos de Vegas, mouillé jusqu’au cou dans une affaire de trafic de cocaïne.
Dehors, j’entends quelques grillons. Il fait définitivement nuit.
J’ai commencé par jouer comme n’importe quel grouillot, à la grande table du hall principal du Millenium Casino. Surveillant le croupier d’un oeil, les joueurs de l’autre, je m’efforçais de miser de manière régulière, gagnant petit mais gagnant souvent. Afin de ne pas éveiller le moindre soupçon. Au bout de trois semaines à ce rythme, le croupier me lançait des regards entendus à la moindre de mes mises. Au bout d’un mois, un grand type costaud vint me voir, sourire carnassier aux lèvres, pour me proposer de vraiment mettre mon talent à l’épreuve.
J’ai un peu faim. Il me reste un morceau sous la main, mais il n’est plus vraiment chaud. Je mords dedans, tire un peu pour détacher la peau de la viande, et déguste. Une mouche finit par se poser sur l’os froid. Régale-toi, va, il en reste un peu, j’ai terminé.
J’ai joué tous les soirs dans la petite salle au fond du couloir à gauche, après les cuisines derrière la porte à double-battants du fond du hall principal. Deux molosses gardaient l’entrée, Ben et Jerry. Ouais, comme les crèmes glacées. Ils me fixaient et faisaient un petit signe de la tête alors que je passais devant eux. J’ai joué avec Marco Stampari, avec Lee Stonefield, avec Jonas Marksberg, avec Sergei Rochenko, avec tout un panel d’ordures dont les noms font de temps en temps la une des journaux. Pour eux, j’étais Owen McNamara, fils d’irlandais, descendant des immigrants du Mayflower. Ce qu’ils étaient censés ignorer, c’est qu’Owen McNamara, un vieux pote de lycée, s’était fait descendre par son dealer quelques années auparavant pour une sombre histoire de dettes.
Au loin, j’entends un chien qui hurle à la mort. Un loup peut-être ? Puis le silence revient, uniquement troublé par les pulsations de mon coeur et le bruit de ma respiration.
De fil en aiguille, de partie en partie, gagnant parfois, perdant souvent, mais honorant mes dettes rubis sur l’ongle, je fus présenté à Alfredo Lombardi. Il m’avait observé, disait-il. Il aimait mon style de jeu et voulait m’inviter à sa table. J’avais planqué un micro-enregistreur dans la semelle de ma chaussure. Ce soir-là il ne parla pas beaucoup, préférant se concentrer sur ses cartes. Je le laissai gagner facilement, histoire, dans un sourire, de placer que j’aimerais beaucoup avoir l’honneur d’une revanche. Il se marra franchement et me promit d’y penser.
Mon pied me démange. C’est ennuyeux.
Deux jours plus tard, il vint en spectateur observer ma technique de jeu. Sa femme, Gabrielle, l’accompagnait. Une actrice, ne manquait pas de dire Lombardi. Probablement une de ces starlettes venues à Hollywood connaître la gloire, mais échouant manque de rôles dans un obscur cabaret de Vegas avant d’être finalement repérée par un vieux pourri bourré de fric. Elles étaient des centaines dans ce cas. Mais Gabrielle était splendide. Tout en elle respirait la grandeur, la volupté, et le sex appeal. J’étais conquis. Elle me jeta un regard plein de mépris alors que je la dévorais des yeux. Ce jour-là, je me fis ridiculiser au poker, sous l’oeil goguenard de Lombardi.
Les démangeaisons se font de plus en plus insistantes. Je ferme les yeux pour ne plus y penser. Je me concentre sur ma mémoire et le récit de ces soixante derniers jours.
Deux jours après cette partie, un message téléphonique m’apprit que Lombardi voulait me rencontrer durant la soirée dans une suite de l’un de ses hotels. J’avais entendu dire qu’il organisait souvent des parties de poker au calme, dans une ambiance plus raffinée et plus luxueuse. Je me rendis donc au point de rendez-vous, mais la chambre était vide. Un message dactylographié posé sur le lit me disait de m’installer confortablement et de patienter quelques instants. J’eus à peine le temps de m’assoir et de boire un whisky, dont une bouteille était posée près du canapé, que Gabrielle Lombardi surgit par la porte de la salle de bains. Elle était entièrement nue sous un long foulard qui ne couvrait guère que ses épaules. Elle se dirigea d’un pas assuré vers l’entrée de la chambre, dont elle verrouilla la serrure. Puis elle se retourna vers moi et sans un mot m’embrassa fougueusement. Nous fîmes l’amour à trois reprises cette nuit-là. Alors que je m’endormais dans le lit, je me demandais encore si je n’avais pas rêvé et si tout ceci était bien réel.
Les démangeaisons ont disparu. J’ai un peu froid. Je crois que le jour se lève. J’entends quelques oiseaux.
Putain de whisky. Je n’avais pas fait l’amour avec Gabrielle Lombardi. Elle m’avait deshabillé et avait joué avec mon sexe le temps que le rohypnol fasse effet. Ensuite elle avait ouvert la porte de la chambre à Ben et Jerry. Elle était restée devant moi à se masturber, et ils avaient posé leurs questions. Ils avaient fouillé ma chambre peu de temps après mon arrivée, quelques semaines plus tôt. Ils avaient trouvé la paire de chaussures aux semelles creusées dans laquelle je cachais mon enregistreur. Ils avaient espéré que je me trahisse, mais Fred Lombardi s’était lassé d’attendre. Alors ils m’ont interrogé. Et sous l’effet de la drogue, j’ai tout raconté. Enfin, je crois. Sinon, je ne serais pas ici.
Ils m’ont embarqué en camion dans le désert. Autour de Las Vegas, il n’y a que ça. Du désert. La légende dit que certains endroits bien connus de la pègre sont remplis d’excavations: des tombes déjà toutes prètes pour se débarasser des gèneurs. Je me suis réveillé dans l’obscurité quasi-complète, un tuyau glissé entre deux planches me permettant de respirer et de voir la lumière du jour. J’ai attendu cinq jours avant de me résoudre à enfin manger quelque chose. Je suis de nouveau en train de perdre connaissance. Pour de bon, peut-être ? Malgré le garrot, j’ai perdu beaucoup trop de sang.
Les démangeaisons reprennent. Le plus étrange, c’est ce sentiment que mon pied droit est toujours là.

Out of time man

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 17/07/06 à 2:22

Il écrit, écrit, écrit, et d’un coup c’est l’interruption brutale et involontaire. Les idées n’arrivent plus. La page reste désespérément blanche. Il a quoi, 80 feuillets d’un semblant de début de thriller, à la base une nouvelle mais dont le développement lui avait échappé. Il ne voit pas trop comment continuer. Quand il relit tout ce qu’il a pondu jusqu’ici, il trouve ça simplement à chier, alors il reprend. Il recommence. Il édite, efface, déplace, récrit entièrement, mais n’avance plus. Et surtout, plus que la forme, le fond lui semble maintenant largement perfectible.

Et si l’inspiration lui manquait parce que le temps est un luxe qui lui est de moins en moins permis ? Une bonne raison pour ne plus réfléchir et foncer droit devant.

Red card

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 10/07/06 à 0:14

S’il est un titre qu’aucun Italien ne pourra jamais ravir à Jacques Chirac, c’est bien celui de Champion du Monde de la gaffe. Déclaration de l’intéressé en fin de match, au sujet de Zinédine Zidane: « Il porte en lui les plus belles valeurs du sport, les plus grandes qualités humaines » et il « a fait honneur au sport français et à la France. ».

Tu m’étonnes Jacquot: expulsé suite à un coup de boule sur un joueur adverse qui lui a parlé de travers, Zizou a brillamment fait honneur à toutes les valeurs sportives. Heureusement que notre Président est encore là pour nous faire rire après la défaite.

zizou chirac

Miouzique

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 6/07/06 à 14:14

Je dois l’avouer, ces dernières années les “nouvelles sensations rock” en provenance du Royaume-Uni peinaient un peu à m’emballer. Mais ça, c’était avant ÇA:

J’arrive pas à expliquer pourquoi, mais j’adore. Je suis fan complet. Je l’entends une fois le matin et ensuite je l’ai dans la tête toute la journée.

Un peu comme celle-ci, mais celle-ci on l’entend moins souvent à la radio:

Et si vous trouvez que ce post était surtout une ode à la gloire de Radio.Blog.Club, vous avez entièrement raison.

L’étau se resserre

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 5/07/06 à 20:05

Des proches de Jacques Chirac condamnés pour le scandale des HLM de Paris : Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, mercredi 5 juillet, à des peines de prison avec sursis et des amendes, 37 des 49 entrepreneurs et hommes d’affaires mis en cause dans un système de corruption aux HLM de Paris quand Jacques Chirac était maire de la capitale, dans les années 1980 et au début des années 1990. (…) Aucun élu ne figure parmi les prévenus de cette affaire au cours de laquelle Jacques Chirac, maire de Paris de 1977 à 1995, fut convoqué comme témoin en 2001 par le juge d’instruction Eric Halphen. Il avait refusé de témoigner et en octobre de cette même année la Cour de cassation avait décidé qu’il bénéficiait d’une immunité pénale complète pendant son mandat. (…) Ce jugement du tribunal correctionnel de Paris marque l’épilogue d’un scandale qui avait donc menacé jusqu’au président de la République lorsque la justice tentait de savoir si les sommes payées par les entreprises à l’office HLM de Paris (OPAC) n’avaient pas en fait servi in fine au financement occulte de son parti, le RPR, devenu depuis l’UMP. Mais de vices de forme en annulations de procédure, tous les hommes politiques mis en cause – Robert Pandraud, Jean Tiberi ou Michel Roussin – ont échappé au prétoire et le président du tribunal, après l’accusation, n’a pu que constater mercredi “l’opacité” des transactions financières empêchant d’établir l’identité du destinataire final des millions d’euros détournés.

Si certains se demandaient encore comment il était possible de ne plus du tout croire ni faire confiance à la justice de notre beau pays, je vous aide, la réponse est soulignée dans le texte.

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