Le nom du groupe s’était égaré quelquepart entre les lèvres de la chanteuse et mes oreilles, mais un informateur avisé a comblé cette lacune…

Donc, allez voir là. Voilà daisuke, maintenant tu n’as plus qu’à rallumer ton PDA.

Faîtes passer.

Extraits d’un mail reçu hier, envoyé par ma Maman. Vous allez vite constater que non seulement la touche “E” de son clavier fonctionne très mal, mais en plus elle ponctue assez bizarrement et oublie régulièrement de taper des espaces, ce qui rend la lecture extrêmement pénible.

Le miux c’est encore put-tre que tu te fasses hébergé pendant toute ladurée car il est déconseillé d sortir l soir à Los Angeles. Un quartierqui parait super bien le jour peut être très malfamé le soir dès latombé d la nuit (…) C’est écrit danstous les guides.

Hier soir, quand je l’ai eue au téléphone, je lui ai reproché ce passage en disant en substance “Nan mais, c’est bon hein, c’est pas Beyrouth, y’a pas de loi martiale ou de couvre-feu à Los Angeles”. Elle m’a répondu en substance qu’elle l’avait lu, donc que c’était vrai. Et alors que j’insistais pour lui dire que ça me semblait exagèré, elle me soutenait mordicus que non, non, la nuit personne ne sort nulle part. Une véritable zone de non-droit, en fait. Forcément, ça a commencé à passablement m’énerver, j’appréhende quand même un peu ce départ (responsabilités, plongeon dans l’inconnu, et toutes ces sortes de choses), et même si je comprends son inquiétude (je suis son seul fils, après tout) j’aimerais bien qu’elle évite de me saper le moral.

Un peu plus bas :
mporter avc soi en bagag à main un trouss de médicamnts les pluscourants et ds anti-moustiqus lir sur l routard car ils sont méchantslà bas et se méfier des tiques qui donnnt la maladie d Lyme (altérationdu systèm nerveux) Cela rssemble à une ptite coccinlle noir ou marrondifficil à enlevr et surtout il faut fair sortir le dard. Miux vaut allrchez un médecin dans l douTE

Là c’était le pompon. Heureusement que je ne pars pas en Afrique subsaharienne, hein. Je m’étonne qu’elle n’ait pas ajouté qu’il ne fallait pas que je caresse les crotales, même s’ils font un bruit rigolo.

Maman, si tu lis ces lignes, je te remercie de tes conseils, je t’aime, mais s’il te plaît, calme-toi, c’est pour notre bien à tous les deux.

Plantons le décor : nous sommes mardi matin. Oui, je sais, je ne poste ça que jeudi après-midi pour la simple et bonne raison que les pages persos Free étaient inaccessibles (je ne parviens toujours pas à les lire à l’heure actuelle).

Mardi matin donc, j’arrive à une heure exceptionnellement matinale au boulot (8h30, oui, bon, je sais, c’est pas hyper matinal, mais d’habitude j’arrive une heure plus tard). Sitôt arrivé, le boss me salue et me dit “faut qu’on discute, t’as un moment ?”. Aïe. Qu’est ce que j’ai fait ? Angoisse. Je le suis, nous allons dans une pièce à part, on s’installe à une table et la discussion s’engage.

“Je vais faire court… On est dans la merde.”

Ah. Bon. C’est p’tet pas ma faute, alors, j’ai p’tet pas fait de connerie. Encore que.

“Y’a M. (un collègue) qui a posé sa dém, il se barre le 2 avril, il nous faut quelqu’un pour prendre le relai en attendant qu’on embauche un nouveau gars et ensuite former ce nouveau gars. Ça t’intéresse ?”

Il me regarde avec l’air inquièt.

“On ne veut obliger personne, mais ça nous arrangerait franchement que tu y ailles. A cause du Mip les autres sont pas là, et t’es le seul à avoir les compétences et à être disponible. Alors ?”

Enthousiaste, j’accepte et je vois son visage s’éclairer. Je vais donc rencontrer M., il va en gros m’expliquer le boulot à faire, je vais le remplacer en attendant le petit nouveau, et ensuite former le petit nouveau. Pas forcément un boulot évident, mais un boulot intéressant.

Il n’y a qu’un seul petit détail. M., il travaille dans notre bureau de Los Angeles. Je pars donc mardi après-midi, et je reviendrai au minimum 3 semaines plus tard. Yeah.

Souvenez vous, il y a quelques temps de cela, j’etais allé voir Dream Theater, pour un excellent concert d’environ 4 heures.

Ce soir, à l’Elysée Montmartre, il y avait The Gathering. Après une première partie d’un groupe dont le nom s’est perdu dans l’accent de la chanteuse, et la pause-changement de matos qui s’en est suivie, la belle Anneke et ses comparses ont pris place sur scène. C’est alors qu’ont commencé deux heures de… c’est assez difficile à décrire en fait , les sensations que peuvent procurer la voix d’Anneke van Giersbergen. Une sorte de mélange entre la force et la tendresse, entre la joie et la mélancolie, et c’est sans aucun doute une des plus belles voix qu’il m’ait été donné d’entendre. Si les autres musiciens du groupe savent indubitablement poser des mélodies et une atmosphère (ça tombe bien, car ceux qui s’amusent a répertorier toutes les variantes du métal les classent dans la catégorie métal atmosphérique), sur la scène, on ne voit et on ne regarde que la chanteuse (quoique leur nouvelle bassiste Marjoleine est ma foi fort charmante…).

“Fascin&eacute”, est donc le terme qui convient. Et je ne sais pas pour vous, mais quand je vais à un concert, c’est pour ça, pour vivre la musique… et encore une fois, ce soir, je n’ai pas compris ce qui peut rendre les gens autour de moi si stoïques, statiques et amorphes, mais pendant près d’une heure, j’ai eu l’impression d’etre entouré par une foule de poteaux… mais bref l’envolée sonore et lumineuse sur In Motion #2 a fini par les réveiller, toute cette assemblée (et hop, c’est bien le mot qu’il fallait arriver à caser dans ce post) hétéroclite (vieux hardos, lycéennes qui se voudraient rebelles, deux ou trois mecs qui se sont sans doute trompés de concert, et les quelques goths qui confondent style vestimentaire et déguisement de carnaval…).
Il faut dire, qu’étant donnée la diversité du programme proposé (des morceaux d’à peu près tous les albums, de l’électrique et de l’acoustique, mais dans l’essence que du bonheur), ne pas trouver son bonheur aurait été difficile…
Comme le montre la redondance que je viens de faire avec le mot bonheur, les mots commencent à me manquer (et puis les accents ayant disparu de mon clavier, le maniement d’esperluette commence à me peser) alors je résumerai mon sentiment ainsi : c’est un de ces moments dans une vie qu’on aimerait pouvoir revivre, encore et toujours…

Prochain rendez-vous musical, le 27 Mai a l’Elysée Montmartre, pour, une fois n’est pas coutûme, mon premier live de Marillion, mais en attendant, faites vous plaisir… et joignez l’Assemblée.

P.S : le message qui suit n’a rien à voir… kwxyz, mais tu les trouves où toutes ces charmantes demoiselles ?

Ma spécialité en ce moment : les anniversaires avec un jour de retard… mais bon la c’est de la faute d’un concert =)

Alors bon anniversaire+1jour corsac !

Il y a 15 jours, c’était la journée de la femme. Lors de cette journée, un hommage est rendu aux femmes qui doivent se battre chaque jour pour faire valoir leurs droits. Aux femmes spoliées, battues, maltraitées, sous-payées, discriminées. Je n’ai jamais compris le sens réel de cette manifestation car pour moi, chaque jour de l’année devrait être une journée de la femme (d’où mon commentaire).

Eh bien aujourd’hui, grace à Ol, j’ai compris. Et j’ai compris que l’homme aussi est victime de problèmes qui lui sont bien spécifiques, terribles et douloureux. Je réclame ici-même, et d’urgence, la mise en place d’une journée de l’homme, à cause de ceci.

Les résultats des élections sont clairs : ce fut un vote sanction. Quoi qu’en disent les ministres, c’est ce qu’on appelle se faire botter le cul. Reste à confirmer au second tour.
Celà suffira-t’il pour que le gouvernement se remette en question ? Eh bien, il y aura probablement un remaniement. Les boulets (Bachelot, Ferry, Mattéi, … j’en oublie) devraient sauter. Les autres resteront en place. Sauront-ils faire leur autocritique ? Vu la réaction de Michèle Alliot-Marie à l’annonce des résultats des régionales, rien n’est moins sûr. Face à un Jack Lang tout en retenue (étonnant de sa part) qui s’est contenté de s’inquièter de l’abstention et du score du FN, il a fallu que MAM lâche un “ce sont les régions gouvernées par la gauche qui sont dans le plus mauvais état”, suivi d’une allusion à une mauvaise gestion du pays du temps de Jospin.
Hey, Michèle, c’était il y a 2 ans, le temps de Jospin. Depuis, le gouvernement Raffarin a eu le temps de supprimer les allocs pour les chômeurs en fin de droit, paupériser un peu les ouvriers et smicards à tel point que les Restaus du Coeur connaissent une fréquentation sans précédent, laisser mourir 14 000 vieux, faire descendre les chercheurs, instits, médecins hospitaliers dans la rue, et j’en passe.
Mais bon, on a l’habitude. En 1997, si ça allait mal, c’était la faute à “14 ans de Miterrand”. Ben voyons, c’est pas comme s’il y avait pas eu cohabitation, hein. Et à deux reprises, en plus. La droite a toujours eu l’habitude de balancer la faute sur les autres et d’assumer le minimum de responsabilités, on ne change pas une formule qui perd. Je n’ose même pas imaginer ce qu’ils auraient hurlé si on avait eu une canicule pareille du temps de Jospin. Voyez la vérité en face, messieurs de l’UMP: vous avez déconné. Gravement. Sur trop de points. Et les Français vous le montrent à travers ces élections (dont, comme par hasard, MAM a minimisé l’impact sur le plan national, c’est tellement pratique).
Sérieusement, j’aimerais bien que Chirac dissolve l’assemblée nationale demain. Comme ça. Juste pour rire.