Ping timeout
Plantons le décor : nous sommes mardi matin. Oui, je sais, je ne poste ça que jeudi après-midi pour la simple et bonne raison que les pages persos Free étaient inaccessibles (je ne parviens toujours pas à les lire à l’heure actuelle).
Mardi matin donc, j’arrive à une heure exceptionnellement matinale au boulot (8h30, oui, bon, je sais, c’est pas hyper matinal, mais d’habitude j’arrive une heure plus tard). Sitôt arrivé, le boss me salue et me dit “faut qu’on discute, t’as un moment ?”. Aïe. Qu’est ce que j’ai fait ? Angoisse. Je le suis, nous allons dans une pièce à part, on s’installe à une table et la discussion s’engage.
“Je vais faire court… On est dans la merde.”
Ah. Bon. C’est p’tet pas ma faute, alors, j’ai p’tet pas fait de connerie. Encore que.
“Y’a M. (un collègue) qui a posé sa dém, il se barre le 2 avril, il nous faut quelqu’un pour prendre le relai en attendant qu’on embauche un nouveau gars et ensuite former ce nouveau gars. Ça t’intéresse ?”
Il me regarde avec l’air inquièt.
“On ne veut obliger personne, mais ça nous arrangerait franchement que tu y ailles. A cause du Mip les autres sont pas là, et t’es le seul à avoir les compétences et à être disponible. Alors ?”
Enthousiaste, j’accepte et je vois son visage s’éclairer. Je vais donc rencontrer M., il va en gros m’expliquer le boulot à faire, je vais le remplacer en attendant le petit nouveau, et ensuite former le petit nouveau. Pas forcément un boulot évident, mais un boulot intéressant.
Il n’y a qu’un seul petit détail. M., il travaille dans notre bureau de Los Angeles. Je pars donc mardi après-midi, et je reviendrai au minimum 3 semaines plus tard. Yeah.