Saïd Taghmaoui, le roi du pipeau

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 7/10/09 à 23:06

Interview de Saïd Taghmaoui dans France Soir, celui-ci revient sur la saison 5 de Lost.

Vous jouez le rôle de Caesar dans la série. Apparaîtra-t-il dans la prochaine saison ?
Caesar est l’un des personnages principaux de la cinquième saison. Il s’impose tout de suite comme un leader qui arrive avec sa part de mystère. Et qui dit mystère, dit… Je ne vous en dirai pas plus, ce sera à vous de le découvrir !


Si vous avez vu la saison en question, j’imagine que comme moi vous êtes déjà écroulé de rire.

(merci à Faskil)

Je suis foutu

Dans la catégorie: Geekeries,Watching TV — kwyxz le 2/02/09 à 15:25

Mais alors complètement: ça fait plus de vingt minutes que je scotche sur cette pub.

Au secours.

Richard Gotainer <3

Cocktail

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son,Watching TV — kwyxz le 29/01/09 à 19:42

Quand on a eu une journée de merde, qu’on a pas forcément le moral, ça fait toujours plaisir de découvrir qu’on peut toujours compter sur un bon épisode de How I met your mother: [dewplayer:http://www.kwyxz.org/kokomo.mp3]

Summer Glol

Dans la catégorie: Geekeries,Watching TV — kwyxz le 26/01/09 à 23:22

Je l’avoue sans honte: je suis un peu un fanboy de la saga Terminator. J’ai adoré le premier, j’ai adoré le second, j’ai même aimé le troisième malgré ses défauts (et Dieu sait qu’il y en a, c’est dire le degré de fanboyittude). J’attends même avec impatience le quatrième, parce que même si c’est McG qui tient la caméra de l’autre côté il y a Christian Bale et ça vaudra forcément le coup rien que pour lui (même que les derniers trailers m’ont fait envie).

Autant dire que j’attendais au moins avec curiosité la série Terminator: The Sarah Connor Chronicles que la Fox a lancé l’année dernière, alors que les rumeurs de grève des scénaristes allaient bon train. Le résultat ? Une saison amputée de son final, interrompue sur un épisode 9 au cliffhanger bien médiocre.

Médiocre. C’est le terme qui convient le mieux pour qualifier la série. Les producteurs ayant décidé de zapper le 3ème film pour narrer une histoire alternative prolongeant la storyline des deux premiers, on retrouve un John Connor encore ado bien loin de l’espèce de clochard qu’il est devenu dans le 3. Il est jeune et sémillant même s’il passe sa vie sur les routes à se retourner sans cesse, il vit avec sa mère névrosée paranoïaque à tendances psychotiques et mène une existence que l’on peut sans difficulté qualifier de merdique. Shit happens. C’est alors qu’il se lie d’amitié avec une jolie jeune fille monoexpressive et que, manque de chance, quelques heures plus tard, il se fait tirer dessus par son professeur qui s’avère être un Terminator envoyé depuis le futur. Heureusement la jolie jeune fille est, elle aussi, un Terminator que John a lui-même reprogrammé dans le futur pour le protéger, si ça vous rappelle quelque chose c’est normal, vu que c’est exactement le même principe que dans les films Terminator 2 et Terminator 3. Au détail près que dans ces films, le Terminator “méchant” est d’un modèle plus évolué et théoriquement plus dangereux que celui qui sert d’ange gardien (c’est un peu ce qui fait tout le suspense).

Ici, non. Le méchant est particulièrement bête et pas meilleur que la gentille. Pas bien folichon pour ce qui est des frissons, donc.

Mais le principal problème pour le fan n’est pas que la série ait décidé de passer outre le 3ème film. Non, le principal problème c’est que la série a aussi décidé de copieusement déféquer sur la totalité du mythe, avec des squelettes de métal indestructibles qu’une Sarah Connor arrive à soulever et à plaquer contre un mur, ladite Sarah Connor étant visiblement plus jeune que celle de T2 (un comble), un John Connor qui donne dans la figuration quand celui de T2 était à la limite de la petite frappe (il ressemble plus à celui de T3, pour le coup), et enfin des robots qui ont des comportements tellement incohérents qu’ils ne ressemblent même plus à des machines. Aaaah, qu’il est loin le T-1000 de Robert Patrick, froid, implacable et terriblement charismatique. Que le méchant ici ait le charisme d’une endive grippée n’est pas le plus grave, non le plus grave est que ces robots monoexpressifs arrivent à faire passer plus de sentiments que les acteurs supposés incarner les pauvres restes d’humanité subsistant dans ce combat contre la machine.

Et le pire, c’est que je viens de regarder le 2×01 et je suis obligé de continuer pour deux raisons: il y a Shirley Manson et un T-1000 dedans.

Beverly Hills, that’s where I want to be

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 8/09/08 à 20:07

Il est des sujets tellement bouillants qu’aucun autre blogueur n’aura le courage de les aborder. Des sujets qui, rien qu’à leur évocation, provoquent l’effroi. Oui très chers concitoyens, je viens vous faire part de mes impressions après avoir regardé, de mon plein gré, sans nulle forme de torture ou de coercition, le season premiere de la nouvelle série 90210. Et je remercie Rivers Cuomo pour le titre, ô combien inspiré, de ce post.

C’est donc une nouvelle époque et une nouvelle famille de bouseux, cette fois-ci fraîchement débarquée du Kansas, qui arrive au paradis des petits branleurs et des petites pouffes liposucées et/ou anorexiques. Avec, une fois de plus, un frère et une soeur mais, histoire de varier, la fille est un émule de Skeletor et le frère est cette fois-ci adoptif et black : il fallait bien remplir les quotas, on manquait un peu d’immigrés dans la première série et de nos jours ça fait désordre. Ne vous inquiétez pas, il n’y a aucune autre minorité visible parmi les premiers rôles, l’honneur est préservé, les autres sont tous des bons WASP comme il faut. Les parents sont loin des vieux ringards qu’étaient Mr & Mrs Walsh, puisqu’il s’agit pour le papa de Rob Estes, las de jouer du flingue à Palm Beach ou de ruminer à Melrose Place son divorce virtuel d’avec Lisa Rinna, la femme qui a volé les lèvres de Lova Moore (celles du haut, tout du moins). La maman est, elle, interprétée par Lori Loughlin, oui, vous ne rêvez pas, la petite amie d’Oncle Jessie dans La Fête A La Maison. Si ce dernier n’était pas désormais interne aux Urgences, on prierait presque pour le voir venir faire un coucou chez les branleurs de Beverly Hills.

Bon, parlons un peu du show en lui-même : on navigue en permanence entre le pathétique et le grotesque, avec des acteurs complètement à côté de la plaque, un scénario indigent, et un greatest hits de tout ce qui peut se faire de plus cliché et stéréotypé. Alors évidemment Rob Estes joue le papa mais aussi le proviseur du lycée, donc sa principale problématique est “comment être un papa cool en étant un proviseur classe”, dure vie que celle de parent d’élève. Lori Loughlin gère sa nouvelle vie avec belle-maman, celle-ci étant peut-être le seul personnage à sauver de cette catastrophe ambulante grâce à ses quelques répliques fun (et elle est copine avec Sue Ellen, ça c’est quand même la classe). Pour le reste pas de surprise, les garçons sont des gros branleurs et les filles sont des pouffes, même la gogothe pas assumée qui a un blog mais surtout un surnom de pute parce que ça fait cool. Évidemment, les actrices supposées jouer les pouffes lycéennes en question ont toutes au minimum la vingtaine et pas une n’est grosse ou moche: on relèvera notamment la présence de AnnaLyne McCord, déjà célèbre pour son rôle de garce jailbait machiavélique dans la saison 5 de Nip/Tuck, qui du haut de ses 21 printemps interprète une jeune bratz de 16 ans (principal vocabulaire: “ohmahgawd”).

Évidemment un come-back ne serait pas un vrai come-back sans quelques personnages faisant leur grand retour : on retrouvera ainsi la blonde Kelly Taylor, interprétée par une Jennie Garth reliftée en pleine santé. Pour notre grand malheur, on comprend mal pourquoi Shannen Doherty a quitté son rôle de sorcière de Charmed tant elle a désormais le physique de l’emploi. C’est triste, elle est devenue affreuse, elle qui m’avait tant fait rêver dans l’épisode “Blindfold” de Hollywood Night, ah là là, à cette époque on savait vivre le samedi en deuxième partie de soirée. Mais je m’égare.

Pourquoi vous demanderez-vous, pourquoi donc vous faire subir un article sur une série pareille ? Eh bien parce que surfant sur la vague du “plus c’est hipster plus c’est cool” les producteurs ont essayé un peu de soigner leur soundtrack. On leur pardonnera donc la faute de goût Coldplay en ouverture puisqu’ensuite nous avons droit à MGMT, The Ting Tings (par deux fois), Jason Mraz, et carrément un guest live de Tilly and the Wall au Peach Pit, on ne se refuse rien.

Je vais donc rendre l’antenne avec la conclusion évidente que c’est de la merde, ce qui surprendra au moins tout le monde, que même regardé au second degré c’est quand même assez pénible contrairement à la saison 4 de Prison Break qui sera, elle, probablement la meilleure série comique de l’année, mais que je conserve l’espoir secret que Kathleen Robertson apparaisse, et rien que pour ça je regarderai en cachette la suite. Peut-être.

Gali l’alligator

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 28/08/08 à 23:28

Chez 13ème Rue, on a pas forcément de budget, mais on a des idées. J’en chiale de rire.

Il paraît que c’est déjà vieux, j’étais complètement passé à côté :/

Lettre au Canard Enchaîné

Dans la catégorie: J'aime lire,Watching TV — kwyxz le 18/02/08 à 20:27

Cher et délicieux palmipède,

Je suis un fervent lecteur de l’excellente chronique télé de Bernard Thomas « La Boîte aux Images » et l’article de la semaine dernière (“Le Canard” du 13/02) m’a beaucoup déçu.

Bernard y parle en effet de la grève des scénaristes de la WGA, guilde des auteurs hollywoodiens, qui n’a d’ailleurs pas seulement touché les séries américaines mais également le cinéma.

Tout a commencé par quelques petites coquilles: il est en effet question de “Friends” pour laquelle il ne resterait, au grand désespoir de Jennifer Aniston, que deux épisodes, petite pointe d’humour qui tombe malheureusement à plat puisque la série est terminée depuis 2004. Un peu plus loin, Bernard compare la série “Heroes” à “X 3 Men” ce qui, en supposant qu’il voulait parler de “X-Men 3”, tombe là aussi à côté de sa cible puisque ce dernier est le titre d’un long-métrage cinématographique.

Un odieux doute s’est alors insinué dans mon esprit: Bernard serait-il en train de deviser sur un sujet qu’il maîtrise mal, voire ne connaît pas du tout ? Je continuai ma lecture jusqu’à tomber, peu après un passage parlant de “pubs (pouvant) fourguer en plus le Coca-Cola”, sur une pique à Tom Fontana, auteur d'”Oz” pour HBO, auquel on refuse le statut “d’oeuvre”. C’en était trop.

Si le reste de l’article est plein de bon sens (la télé-réalité à en vomir arrangeait bien les affaires des patrons de networks, Murdoch en tête) cette accumulation de généralités abusives et de critiques faciles envers les séries télévisée US me paraît gratuite et mal venue. Que “Heroes” ou autres “Prison Break” soient des produits médiocres, passe encore. Que les grandes chaînes de télévision françaises, TF1 et France 2 en tête, gavent jusqu’à l’écoeurement le veau affalé sur son canapé de rediffusions de séries policières d’une originalité toute relative (“FBI portés disparus”, “Les Experts”, “Cold Case”) et que celles-ci soient en tête des audiences, je comprends que ça énerve. Mais comparer ces séries “alimentaires” à de vraies oeuvres intelligemment écrites, superbement mises en scène et d’une finesse rare comme “Oz”, “Dexter” ou “Carnivàle” c’est réellement faire preuve d’une absolue méconnaissance de son sujet.

Il y a quelques années, David Lynch défrayait la chronique avec une véritable merveille: “Twin Peaks”. C’était pourtant une série dans la droite lignée de celles sur lesquelles Bernard porte un regard dédaigneux sans même donner l’impression d’y avoir jeté un oeil. Ajoutons que les trois séries précitées passent sur des chaînes cablées (HBO et Showtime) donc… sans aucune interruption publicitaire. Même “Lost” qui est un pur produit marketing se révèle d’une finesse d’écriture rare, l’oeuvre de Drew Goddard qui a récemment écrit pour le cinéma le script de l’intéressant OVNI “Cloverfield”.

Je demande donc à Bernard de bien vouloir donner leur chance à certains de ces “produits” télévisuels. Tous les mettre au même niveau serait aussi réducteur qu’assimiler le cinéma français à “Asterix aux Jeux Olympiques”.

Merci d’avoir lu la prose d’un caneton fidèle malgré tout,
Bien à vous,

Benjamin.

Privatiser France 2

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 9/01/08 à 11:37

Suite à l’annonce hier par Sarkozy de son intention de supprimer la publicité sur les chaînes du service public, les titres de TF1 et M6, devenant de fait les deux seules chaines sans abonnement du hertzien à encore en proposer, se sont envolés en bourse. C’était peut-être l’un des effets escomptés, en tout cas c’est pas mal réussi pour les potes à Bouygues. Les réactions ne se sont pas fait attendre, et notamment celle d’Hervé Bourges cité par Rue89. Il désapprouve complètement l’idée d’une suppression de la pub, qui mettra selon lui en danger l’audiovisuel public: “En supprimant la pub, on n’a plus à se préoccuper de l’audience, on risque de se faire imposer des émissions qui ne seront pas regardées par le public, et on risque d’être plus dépendant de l’Etat.”

C’est quand même triste qu’un type qui fut président de TF1, président du groupe France Télévisions et président du CSA en arrive à sortir des choses pareilles. Moi qui croyais que la raison-d’être d’un service public est justement de ne pas se préoccuper de l’audience, de proposer des émissions différentes des merdes proposées par les autres chaînes même si elles draînent un moins large public, et quitte à être plus dépendant de l’État, de ne plus être dépendant d’annonceurs imposant leur loi.

À ce titre, je souscris assez à l’opinion d’Alain de Greef qui estime que France 2 ne remplit plus depuis longtemps sa fonction de service public, perdue qu’elle est dans sa course à l’échalote avec TF1, et que la meilleure chose à faire serait privatiser cette chaîne lamentable pour proposer, avec l’argent gagné, un vrai service public sans publicité via France 3 et France 5. C’est parce qu’elles ne dépendent pas de la publicité ni de l’audience que des radios comme France Musiques subsistent et proposent à leurs auditeurs, certes d’un nombre réduit, autre chose que les standards du genre. C’est d’ailleurs avec tristesse que j’ai vu Le Mouv sombrer dans la course à l’audience il y a plusieurs années et diffuser de la merde pour attirer un plus large public. Et il paraît que Radio France se rapproche dangereusement d’un passage à la pub. Misère…

Alors certes réclamer une privatisation lorsque l’on est de gauche c’est un peu paradoxal, de plus la privatisation de France 2 seule ne suffira pas à financer de vraies chaînes publiques sur la durée. Mais débarassé de sa chaîne la plus onéreuse le service public arrètera peut-être au moins de dilapider l’argent de la redevance dans des programmes médiocres dignes d’une copie de bas étage de TF1.

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