The Internet is for porn
La vidéo de World of Warcraft la plus drôle que j’aie vue ces derniers mois. Hilarant, même si vous n’avez jamais joué à WoW.
La vidéo de World of Warcraft la plus drôle que j’aie vue ces derniers mois. Hilarant, même si vous n’avez jamais joué à WoW.
Eh, vous savez quoi ? Ce matin j???ai vraiment la gnaque ! J???ai la pêche ! Comme tous les matins d???ailleurs… J???sais pas pourquoi. Peut-être parce qu???au fond de moi je suis un winner !
Par exemple, cet été, au ping-pong, j???ai remarqué que j???aimais bien être number one !
Ici à la COGIP, c???est comme au ping-pong, sauf que les balles sont des dollars et les raquettes sont des dossiers. Quand j???arrive le matin sur les coups de 7h, 7h02, je suis comme un fou, j???m???éclate. C???est ce que j???appelle ma symbiose corporate : je suis dans ma boîte et ma boîte est à l???intérieur de moi. Et je peux vous dire que là haut ils apprécient ça énormément !
(…)
J???adore bosser avec moi ! Et je vais même vous dire un truc qui va vraiment vous étonner : je mets la barre tellement haut que parfois même moi je m???impressionne ! C???est complètement hallucinant ! En fait, je m???impose un tel contrôle qualité que je suis arrivé à un niveau de zéro défaut. Bref, je suis un excellent produit !
Ceci m’a été transmis par l’aimable Dédé.
How does it work?
Write 6 random facts about yourself, and then list the names of 5 people whom you in turn infect.
Alors maintenant, trouver 6 victimes euh… non, pas envie.
D’après Les Échos, Internet a maintenant dix ans. Oui, je sais, mais chut, ne le leur dîtes pas trop fort, eux ça fait dix ans qu’ils ont découvert Internet alors forcément ça ne pouvait pas exister avant. Bien évidemment, il est ici question des « entrepreneurs, financiers, juristes, institutionnels, …, [qui] ont tous contribué à la révolution du Web. » La révolution du Web ? Ah mais, ça me rappelle quelque chose…
Vous vous souvenez ? Ce sont ceux que les média financiers et la télévision considèraient avant 2000 et l’éclatement de la bulle Internet comme des génies visionnaires. Ce sont ceux qui étaient conviés au Sénat pour expliquer aux vieux qui nous dirigent, admiratifs, comment maintenant il fallait faire du commerce ! Ce sont ces parfaits exemples de la jeunesse qui réussit, parce qu’ils avaient eu l’idée imparable d’acheter un nom de domaine avec des “k” ou des “oo” dedans et de payer un développeur HTML au lance-pierre pour qu’il leur conçoive leur “portail”, point d’accès au web permettant, on se demande encore comment, de faire de l’argent. Ce sont les mêmes qui ont fait de l’Internet un espace marchand, un espace dans lequel le partage et l’échange, piliers de la création du réseau, devient caduc puisqu’il ne subsiste qu’un seul objectif: le fric, le fric, le fric, toujours le fric, encore plus de fric. Ce sont les mêmes qui ont contribué à faire exploser le spam. Les mêmes qui pensaient avoir tout compris et qui se sont réveillés un matin avec une belle gueule de bois, ruinés dans leur immense majorité. Les mêmes qui ont provoqué un krach une fois leur joli jouet cassé, une fois que les investisseurs se sont rendus compte qu’on s’était quand même bien foutu de leur gueule pendant deux ans en leur racontant n’importe quoi pour leur soutirer un financement.
Pourquoi on nous présente toujours les mêmes ? Surtout quand on lit leurs analyses toutes plus lamentables les unes que les autres (hormis celle de Christophe Agnus, fondateur de Transfert.net, écrite avec plus de recul et on comprend pourquoi), qu’on peut résumer en “Internet c’est magique, on peut tout faire avec et y’a dix ans on ne s’en serait jamais douté !”. Venant d’eux, on n’en avait jamais douté.
Et maintenant, un peu de musique, avec Alain Souchon.
L’immense Frouny et moi-même avons participé au concours marathon Gamekult histoire de tester un peu notre culture vidéo-ludique, et de nous amuser un peu aussi quand même. Notre désillusion fut grande lorsque nous découvrîmes que certaines questions n’avaient strictement rien de questions sur le monde du jeu vidéo mais concernaient la rédaction du site et étaient tout bonnement introuvables même après moultes recherches sur Google. Les mauvaises réponses entraînant une perte de points, décision fut alors prise de créer un compte “safe” (celui de Frouny) avec lequel nous ne répondrions pas aux questions tordues et un compte “kamikaze” (le mien) répondant à l’intégralité du questionnaire, soit 250 questions.
Voici la liste de nos erreurs, au grand complet. Dans cette liste, Frouny n’a pas répondu aux questions 77 et 80 étant donné l’incertitude complète qui règnait…
#41 – Parmi ces titres, lequel est l’intrus ?
Bust A Move / Bust A Groove / Puzzle Bobble
4923 réponses – 61,55% des participants ont répondu, et 87,53% se sont trompés.
#77 – Qui a dit à propos des saccades de GTA San Andreas PS2 : “Si t’es pas content, t’as qu’à le développer !”
TRUNKS / Nanark / Puyo
1818 réponses – 22,73% des participants ont répondu, et 55,72% se sont trompés.
#80 – Lequel de ces objets n’est pas présent dans les locaux de Gamekult ?
Des toilettes japonaises / Une lampe halogène / Un cochon filoguidé
2398 réponses – 29,98% des participants ont répondu, et 92,49% se sont trompés.
#81 – Lequel de ces objets n’est pas présent dans les locaux de Gamekult ?
Du papier toilette / Un sac de frappe / Une défonceuse
2561 réponses – 32,02% des participants ont répondu, et 91,1% se sont trompés.
#82 – Parmi ces trois achats indispensables réalisés par la rédaction, quel est celui qui a le moins servi ?
Une borne d’arcade / Un sabre-manette Onimusha / Un support articulé pour écran LCD
2525 réponses – 31,57% des participants ont répondu, et 75,01% se sont trompés.
#132 – Combien de personnalités en tout dans Killer7 ?
1 / 7 / 8
2991 réponses – 37,39% des participants ont répondu, et 56,1% se sont trompés.
#177 – Dans combien d’épisodes de la saga Resident Evil Leon Kennedy apparaît-il en tant que héros ?
1 / 2 / 3
2959 réponses – 36,99% des participants ont répondu, et 88,78% se sont trompés.
#181 – La console portable Lynx de Atari était une…
8 bits / 16 bits / 32 bits
2944 réponses – 36,8% des participants ont répondu, et 60,87% se sont trompés.
#231 – Quel jeu, sorti quelques années après le premier Civilization (1991), a dû attendre une décision de justice entre MicroProse et Avalon Hill avant de pouvoir profiter de la licence Civilization ?
Advanced Civilization (1996) / Civilization : Call to Power (1999) / Civilization II (1996)
2273 réponses – 28,42% des participants ont répondu, et 52% se sont trompés.
Quelque part, ça rassure de constater que quand vous vous plantez, 73.29% des gens en moyenne se plantent avec vous ! Le résultat final ? Frouny est 31ème et je suis 35ème. Étant donné que nous espèrions au mieux finir dans les 100 premiers… nous sommes heureux ! Après tout, on gagne le même lot que le malheureux qui a fini 4ème et qui doit déjà s’être coupé et mangé les deux couilles depuis l’annonce du résultat…
J’en ai déjà parlé, mais je voulais revenir sur le sujet vu que la loi en question sera soumise au vote des députés le 23 décembre, c’est dire si une quelconque opposition a des chances de faire entendre sa voix un jour où la majorité des parlementaires sera en train de préparer les fêtes avec ses proches. Des méthodes dignes d’une république bananière, mais que voulez-vous, on est en France, la démocratie on s’en réclame mais on l’applique à notre manière et surtout quand ça nous chante.
Il s’agit donc de la loi DADVSI ainsi que tous ses effets pervers, je vous invite à lire le lien et à le transmettre autour de vous histoire que ceci ne se passe pas en silence. Une loi tellement éloignée des réalités qu’elle en est quasiment inapplicable et qu’on se demande bien de quel esprit malade elle a pu émaner. Et une loi qui se traîne tout un lot d’effets pervers ayant pour conséquence pour ses défenseurs de se tirer une balle dans le pied, je m’explique.
Joe User achète des CD Audio pour les convertir en mp3 et les stocker sur son baladeur. Une fois la loi passée, cet acte deviendra illégal. Pour quelle raison Joe, étant donné qu’en procèdant ainsi il se retrouvera de toute façon dans l’illégalité, devrait-il continuer à acheter des disques ? Quitte à être hors-la-loi, autant que ça lui coûte le moins possible d’argent. Il n’achètera donc plus de CD Audio.
Joe achète des DVD Vidéo qu’il lit sur son ordinateur. Or, il utilise des logiciels libres comme VLC, Xine ou Mplayer pour ce faire. Ces logiciels deviendront avec la nouvelle loi illégaux, ainsi que leur usage. S’il ne peut lire un DVD dans la légalité même après l’avoir acheté, pourquoi devrait-il continuer à payer ? Il téléchargera gratuitement des DivX sur des sites de warez. Il n’utilisera plus non plus de logiciels libres puisque ceux-ci auront été interdits, mais plutôt des versions crackées de softs payants.
On applaudit donc les cerveaux derrière cette loi qui vont grandement contribuer à relancer le piratage, et certainement pas permettre aux ventes de progresser. Vous avez tout compris, les gars. Changez rien, surtout.
Toutankh me met au défi du haut de son quadruple centimètre, je me dois de le relever. Voici donc 5 trucs de cul qui ont, pour une raison ou pour une autre, marqué mon imaginaire masturbateur de façon indélébile.
0 – la révélation : le premier truc ouvertement porno que j’aie vu dans ma vie, ce n’était pas réellement un film c’était un espèce de gadget débile que j’avais trouvé dans l’armoire de mon grand-père. Je devais avoir 15 ans, ça ressemblait à une sorte de petite télé qui faisait environ 4 centimètres sur 3 avec un trou et quand on regardait dans le trou on voyait une image avec une dame nue et deux messieurs tous nus eux aussi. On appuyait sur un bouton pour passer à la photo suivante, et ce qui m’avait marqué à l’époque c’était que contrairement au téléfilm de M6 du dimanche soir on voyait les zizis des messieurs, et on voyait aussi ce qu’ils en faisaient. Je ne saurais décrire le trouble qui m’avait alors envahi mais cette petite télé avec une madame dedans, je suis sûr que je l’ai encore perdue quelque part parmi mes vieilles affaires chez mes parents.
1 – On s’en approche : fait amusant avant de voir un vrai film porno avec des gens qui bougent j’ai vu un dessin animé porno. Contrairement à certain(e)s il ne s’agit pas d’Urotsukidôji même si j’en avais déjà longuement entendu parler. Les tentacules et les monstres qui violent d’innocentes jeunes filles, ça ne m’a jamais tellement branché, alors j’avais regardé une vraie histoire avec des vraies garçons qui font des choses avec des vraies filles qui portent de vraies culottes de dentelle dans un vrai lycée: Shin Angel. Le réalisme s’arrète là, en gros ça raconte l’histoire d’un type obsédé par le cul qui se tape nana sur nana pour des prétextes toujours plus crétins avant de finalement parvenir à coucher avec celle qui l’aime, une amie d’enfance. J’ai donc découvert à cette époque que les japonaises dans les dessins animés faisaient toutes du 90D minimum, qu’elles étaient toutes des cochonnes accomplies, et qu’elles poussaient des petits cris pendant l’amour ressemblant à ceux que doit pousser une fillette de 7 ans ou bien un hamster, c’est selon.
2 – On en est plus très loin : ensuite, comme l’ami Toutankh j’ai pu goûter aux joies du CD-Rom interactif, vers 16 ans, m’étant fait prêter une oeuvre dont le nom m’échappe supposé être un “jeu vidéo porno”. Alors le concept était simple, au début du jeu c’est une vidéo à la première personne et on s’approche d’une maison. Là, la porte s’ouvre, on voit une nana qui pose une question quelconque qui m’échappe mais ça devait être du niveau de « Est-ce que tu en as une bien grosse mon mignon ? » et en fonction de la réponse soit elle vous invite à entrer, soit un mec arrive et vous vire manu militari. Une fois que vous êtes entré, c’est bon, vous avez gagné, vous avez le choix entre fellation, pénétration, sodomie, double pénétration, triple pénétration, en gros vous avez le choix du nombre de gars à passer sur la malheureuse simultanément et ce nombre était compris entre 1 et 4. Une interactivité limitée donc pour un jeu, surtout que l’actrice était loin d’être jolie. Bref c’était pas encore tout à fait ça.
3 – Ce coup-ci, ça y est : un jour la révolution est arrivée et j’ai eu Internet en haut débit. A moi les joies de la quéquette et du trou de balle, sans limites ! En 56k on se frustrait assez rapidement des malheureux extraits vidéo de 5 secondes en 160×120, avec l’ADSL à nous les joies du sexe en haute résolution ! Ceci m’a permis de découvrir Andrew Blake, plus qu’un réalisateur de X un esthète. Ce type est capable de filmer une femme en train de se caresser à l’aide d’un gode (voire d’en faire un usage un peu plus profond, si vous voyez ce que je veux dire) pendant plus de 10 minutes au ralenti mais de telle manière que ça en passerait presque pour de l’art. L’image est superbe, la scène est esthétisée au maximum, pas de dialogues, pas de scénario, inutile de s’encombrer de ce genre de choses. Andrew Blake il pourrait filmer des pommes ou des arrosoirs, voire des carburateurs de semi-remorque, s’il le fait comme il filme des culs ça resterait beau et tout le monde serait scotché. Si.
4 – le rire : histoire de ne quand même pas mourir idiot, j’ai eu envie de voir un peu ce que faisait Brigitte Lahaie dans la vie avant d’être une Grosse Tête et j’ai donc regardé « Les Petites Écolières ». Je ne sais pas si à l’époque le film faisait autant rire que maintenant mais j’ai failli me faire pipi dessus durant le film et je pense que ce n’était tout de même pas le but. Les dialogues sont à mourir de rire, les musiques kitsch au possible, c’est un pur moment de bonheur à voir et à revoir en famille. Ou pas en famille, au choix.
5 – le niveau supérieur : je ne me voyais tout de même pas terminer sans parler d’un Monsieur qui pour moi fait un travail remarquable, à savoir John B. Root. Le film qui m’a fait m’intéresser à lui s’appelle French Beauty et s’il n’atteint pas le niveau du film de Sam Mendes dont il est lointainement inspiré il reste d’un scénario et d’une justesse tout simplement incroyables pour un porno. Après French Beauty j’ai regardé XY qui m’a encore plus épaté pour sa finesse, celui-ci on pourrait le ressortir sans aucune scène de cul il conserverait tout son intérêt. Qu’on apprécie ou pas son travail, il semble que Jean essaye depuis des années de sortir le porno du cloaque dans lequel les âmes bien-pensantes cherchent à l’enfermer en produisant un travail de qualité basé sur le respect: respect de ses actrices tout d’abord, respect du public ensuite. Une formule simple qui gagnerait à être appliquée par beaucoup d’autres réalisateurs ou producteurs.
Et je refile le questionnaire, donc, à Saki et Coute, ah ah ah bien fait débrouillez-vous.