Hier soir, un évènement que j’attendais depuis quelques années : assister à un live de Marillion. Marillion, musicalement parlant c’est un amour d’adolescence pour moi. Comme à mon habitude, je ne vous ferai pas l’historique du groupe, car on en trouve une tétrachiée sur le net, et plein de gens en parleront bien mieux que moi. La première fois que j’en ai écouté, je devais avoir dans les 13-14 ans (la vache, je viens de prendre un méchant coup de vieux là quand j’y repense).

Marillion, ça restera pour moi un groupe qui a créé un chef-d’oeuvre : Brave, un sublime concept album inspiré d’un fait divers survenu il y a quelques années en Angleterre si mes souvenirs sont bons, suivi du très bon Afraid Of Sunlight. Après cela ce fut quatre albums inégaux, qui m’ont plutôt laissé sur ma faim.

Mais bon, Marillion sur scène, pour avoir entendu quelques albums live, je savais que cétait à ne pas louper. Alors, je n’ai pas trouvé çà aussi grandiose que celui de Dream Theater aussi sublime que celui de The Gathering, mais j’ai passé un bon moment. J’aurais peut-être plus apprécié la première partie si j’avais acheté Marbles, leur petit dernier, avant le concert, mais en même temps, je dois avouer que la découverte sur scène fût une expérience des plus agréables (assez pour que je sois sorti l’acheter tout à l’heure).

Ajoutez une deuxième partie bien sentie (bien que certains grands classiques manquèrent à l’appel), un groupe qui se fait plaisir, un chanteur déchainé qui finit le rappel par un morceau non prévu, un public manifestement ravi, et bien ça vous donne une expérience à réitérer.

Je vais aller jouer aux billes, pour la peine.

Quand on vous parle d’apprendre à faire du vélo, tout de suite on a l’image du mioche sur son velo avec la grosse trompette qui fait un bruit pourri fixée sur le guidon (enfin en tout cas moi j’ai cette image là) qui vous vient en tête, qui au bout de cinq minutes sort à son pôpa : “enlève moi les roues pôpa steuplé”. Oui vous savez, ces putains de roulettes d’appoint qui permettent de ne pas se vautrer quand on monte la première fois sur un vélo. Ces roulettes desquelles on a très vite honte et que l’on veut absolument voir disparaître…

Ceci est une métaphore pour dire que ce soir, j’aurais bien voulu être deux plutôt que trois.

Enculées les roulettes.

(14:05:06) wise_lion: a part la gueule de bois de samedi matin moi je vais bien
(14:05:24) Choda: tu as picole tant que ça?
(…)
(14:05:41) wise_lion: bah j’étais a gin
(…)
(14:06:05) Choda: tu étais au gin ?
(14:06:17) Choda: ou à jeun ?

Break yourself through the clouds
and build above those sleepy buildings
Mistified by your capabilities
all is yours if you can handle
Visable from higher than the sky
Plane and simple,
the facts are at your feet

Stones are snoring
Walls are breathing loud
Roofs are poking
Into cosmic mouth

The Gathering – Sleepy Buildings

Petit résumé de la semaine, parce que je suis sûr qu’il y a plein de gens que ça n’intéresse pas et qui seront contents de pouvoir sauter ces quelques lignes…
* Lundi : début de la semaine de fénéant =/me sets mode +moule
départ 14h57, Paris Saint-Lazarre, arrivée 16h42, Caen (en lisant Pug l’apprenti, de Robert E. Feist, ça c’est pour le détail qui n’intéresse personne).
* Mardi : anniversaire du paternel.
Joyeux 65ème anniversaire Pôpa, et j’espère bien qu’à cet âge là, moi aussi j’en paraitrai 20 de moins (aux chiottes les produits de beauté, 35 ans de bons et loyaux services aux PTT devenus entre temps La Poste, c’est tout aussi efficace).
* Mercredi : rien.
Ha si : Francis Huster était le seul mauvais acteur du pseudo Alerte à deux balles qui est passé sur Ti_F_Ouane.
Comme le dit si bien _F_ : 18:51:52 < @_F_> Francis Huster joue un dentiste comme il jouearait Scapin (et ouais, _F_ il est drôle mais il ne sait pas conjuguer le verbe jouer, mais bon, si il sait conjuguer le verbe jouir, je suppose qu’il n’en a pas grand chose à foutre)
* Jeudi : journée royale
Petit fou rire devant Derrick (bah oui, quand votre père il a 65 ans, vous n’échappez ni à ça ni à Ma sorcière bien aimée), quand l’adjoint de l’inspecteur lui sort “il faut nous dépêcher”… Notons qu’il y avait de l’action dans cette épisode, puisque ce cher inspecteur a ouvert une porte avec sa main.
Et puis l’après-midi, retrouvaille avec Utena, la reine CAENcéreuse qui travaille dans la BD avec sa langue (j’ai bon Ute ?) et le prince Bon Public (enfin il peut l’être, il fait des blagues aussi philosophiques que moi).
Ce n’est que quelques heures plus tard (après rencontre d’une partie de la Cour Royale et une tentative éhontée de son altesse de me faire enfiler un pull gayz sois-disant bordeaux…) que nous posâmes nos séants sur les chaises de la taverne le Maître Corbeau, un lieu de ripailles où il faut absolument aller, si vous avez envie, pardonnez moi ces mots un brin barbares dénués de toutes poésie bucolique, envie de vous en foutre plein la panse… (en plus la serveuse est super sympa, on aurait presque envie de s’absenter avec elle un petit quart d’heure pour une vidange, entre deux cours de physique quantique).
* Vendredi : rentrage.
Après une bonne nuit de sommeil digestif un peu perturbé (bah ouais, à force les nuits de 12h, on a un peu de mal…), retour au bercail et à nos petites habitudes : les gens qui font la gueule dans le métro, le PC qui a planté durant mon absence, plein de gens qui parlent sur #echoes, la perspective de reprendre le boulot lundi qui me fait sourire à l’envers, mes futurs employeurs qui n’ont toujours pas répondu à mes mails…
Et bah si c’est ça, moi je rebouffe comme un goret ce soir et je glande jusqu’à lundi (c’est possible de glander quand on aide un pote à déménager ?) !

Certains (et certaines) font mumuse avec les livres, mais moi aussi je peux faire des trucs cons (quelqu’un en doutait encore ?). Le concept est simple, mais il nécessite de disposer d’un appareil photo (numérique de préférence, parce que sinon ont perd un peu l’effet KissCool ®) : prendre son fond d’écran en photo, et mettre la photo en fond d’écran… Ceux qui sont fans de La planète des singes peuvent même réitérer le processus.

Note : je paye son pot à celui (ou de préférence celle) qui le premier (de préférence la première) sera capable d’expliquer la référence à La planète des singes (car il y en a une).

[edit] Je ne parle pas du roman de Pierre Boulle, que je n’ai pas lu, ni du remake de Tim Burton, et je vous rappelle que la version de 1963 de Franklin J. Schaffner a eu quatre suites.
Alors, svp, creusez vous un peu la tête… Vous croyez quoi ? Que j’aime jeter ma thune par la fenêtre ?

Aujourd’hui, en rallumant ma machine, j’ai eu l’agréable surprise de constater que j’avais miraculeusement récupéré les accents sous X.
Ce qui est beaucoup moins fun et bigarré, c’est que les touches Alt, Alt gr et Shift ne répondent plus…

– me casser du boulot à 17h, parce que l’arrêt de la salle serveur pour cause de température excessive (19 degrés…), c’est n’importe quoi.
– passer près de deux heures à discuter avec la charmante grande soeur de sa non moins charmante voisine anglaise, que cette dernière a éhonteusement abandonnée pour aller jouer au hockey sur gazon (in English please).
– mettre l’ambiance sur #censure, qui pour une fois n’était pas un chan mort-vivant… et donc on ne dit pas qu’un site est laid, mais on dit qu’il est sobre et fonctionnel (et donc y3wpy suce des ours tandis que Corsac pourlèche y3wpy).
– passer plus d’une heure et demie en query avec Utena, CAENcéreuse en puissance.
– me coucher à trois heures du mat’ après une super soirée =)

[NDkwyxz]
– ne mettre aucun accent dans mon post pour laisser kwyxz tous les ajouter vu qu’il n’a que ça à faire histoire de garder le blog un peu propre, p’têt ?
[NDChoda]
– rappeller à kwyxz que je n’ai plus d’accent sous X, et qu’à 2h18 (heure française) du matin, je n’ai pas, mais alors pas du tout envie de manier l’esperluette, raciste ;)
[NDkwyxz]
– se demander si on trouve beaucoup d’accents sur les claviers QWERTY de nos chers amis ricains, et se demander comment fait kwyxz depuis 2 semaines :D
[NDChoda]
– se demander si kwyxz supporte de ne pas avoir le dernier mot. éèê