Culture de gamer

Dans la catégorie: Hardcore gaming — kwyxz le 29/12/03 à 17:55

[2nde rédaction, la 1ère ayant disparu dans les limbes]

Je joue à des jeux vidéo depuis si longtemps que j’aurais du mal à donner une date. Tous les systêmes, tous les ordinateurs, toutes les consoles susceptibles de faire tourner un jeu m’intéressent. Si à ce jour, je n’ai jamais acheté que des consoles Nintendo, c’est pour la pure et simple raison que leurs jeux sont parmi ce que je considère être la crème de la crème. L’excellence. Et que trop peu de jeux sont exclusifs aux autres machines pour justifier leur achat. Bien sûr, il y en a, comme DDR, ou ICO, qui me font regretter de ne pas avoir de PS2.
Alors les guerres de religion inter-consoles, très peu pour moi. Ce qui m’importe, c’est le catalogue de jeux d’une machine, et son prix de vente.

Cette longue introduction vise avant tout à préciser un point : je pense être un “hardcore gamer”. Les diverses évolutions du marché vidéo-ludique (ainsi que les divers avis que j’ai pu entendre ou lire à droite à gauche) m’ont amené à cette réflexion.

Depuis plusieurs années maintenant, je fréquente le groupe de discussions fr.comp.emulateurs. Sur ce groupe, fréquentes sont les discussions interminables parlant de tel ou tel jeu ancien, mais tellement bon, sur lequel tout un chacun a passé des heures, des jours, des semaines, parfois des mois, et en parle avec bonheur. Certains vont peut-être faire des yeux ronds. Des mois ? Eh oui, même si j’avais 10 ans à l’époque et que je ne devais jouer au grand maximum que 3h par semaine, j’avais mis près de 6 mois à intégralement terminer The Legend Of Zelda sur NES, sans soluce bien entendu. Ce genre de choses, à l’époque, était considèré comme tout à fait normal pour un jeu d’aventures. Il sortait même régulièrement des jeux d’action que près de la moitié des joueurs n’arrivaient pas à terminer sans cheat code tellement ils étaient difficiles (je ne parle bien évidemment pas de jeux comme Rygar qui, malgré toutes ses qualités, était absolument impossible à terminer en version Européenne ou d’autres tellement injouables qu’on avait plus vite envoyé le pad se crasher dans le mur). Je pense par exemple à Contra, appellé Probotector par chez nous, sur lequel j’ai passé de nombreuses heures étant enfant à parfaire mes réflexes.

On pourrait bien entendu penser que si je trouve les jeux actuels plus courts et plus faciles, c’est tout simplement parce que j’ai vieilli. Eh bien c’est loin d’être le cas. Quand je rejoue à certains anciens jeux sur lesquels j’ai passé de nombreuses heures, je peine comme un forcené et il me faut à nouveau un long entraînement avant d’espèrer retrouver mon niveau. Entre mon collège et chez moi, il y avait une salle de jeux dans laquelle j’allais régulièrement dépenser mon précieux argent de poche sur les dernières productions d’arcade. J’ai claqué des sommes folles dans Snow Bros, Final Fight, Shadow Dancer, et plus tard Street Fighter II. Ces jeux nous fascinaient, nous faisaient rêver, ils paraissaient inaccessibles (autant que pouvait l’être une Neo Geo pour le petit collègien que j’étais) tellement ils étaient beaux et colorés (à ce sujet, il y a un très bon article là-dessus dans Gaming n°2 de décembre 2003). J’arrivais au bout du stage 3 de Final Fight sans perdre une vie, à 11 ans, sur la borne. Eh bien après avoir essayé à de nombreuses reprises depuis que j’y joue avec xMame, je n’ai jamais été capable de dépasser le stage 2 sans perdre de vie. Je pense donc que l’âge n’est pas la principale raison.

Satoru Iwata, l’actuel boss de Nintendo l’a dit: les joueurs actuels ne veulent plus se lancer dans des aventures qui leur demanderont 6 mois d’efforts. Le grand public n’aime pas passer plusieurs heures à affiner sa technique ni à perfectionner ses réflexes. Il lui faut un jeu vite appréhendé, vite torché, vite jeté. Mis à part les RPG, très peu de jeux se permettent de jouer la carte de la longueur ou de la difficulté. Et encore : j’ai terminé Golden Sun 2 en 40 heures, ce qui pour un jeu actuel est considèré comme long. Les réflexions suivantes m’ont été inspirées par quelques commentaires trouvés à propos du jeu F-Zero GX sur le site de GameKult.

Au milieu d’un nombre assez impressionnant de notes excellentes, on repère quelques égarés qui descendent le jeu et qui mettent en cause sa prétendue “difficulté”. Là est à mon avis le coeur du problème. F-Zero n’est pas un jeu insurmontable, mais un jeu extrêmement technique. De nombreuses heures de pratique sont nécessaires pour en extraire la substantifique moëlle, et malgré ses aspects de jeu d’arcade F-Zero se révèle bien plus complexe à appréhender, au hasard, qu’un Mario Kart. Lorsque les éditeurs cèdent aux exigences du public et facilitent un jeu, le joueur a tout à y perdre. Quel intérêt de dépenser 60 euros dans un jeu que l’on aura terminé en une dizaine d’heures ? Manifestement, la nouvelle génération de joueurs n’a pas l’air dérangée par cet état de fait, au contraire, et c’est à mon avis fort regrettable.

Mon but n’est pas de dire “les jeux d’avant étaient mieux” (même si j’ai coutume de le penser). Je continue de m’extasier devant des perles comme F-Zero GX, justement. Ou The Legend Of Zelda : Wind Waker, même si j’ai été déçu qu’il soit si court. Ou ICO (terriblement court lui aussi). Ou même de m’amuser comme un fou à DDR (celui-ci a une durée de vie proche du siècle, au bas mot). Mon but est d’inviter les nouveaux joueurs à prendre conscience qu’un jeu vidéo peut s’apprendre, comme un sport, ou un art. Qu’il ne faut pas baisser les bras dès la première difficulté (c’était d’ailleurs une des qualités reconnues au jeu vidéo, inculquer la persévérance). C’est un apprentissage comme un autre.

Jour J+1

Dans la catégorie: Guests — kwyxz le 26/12/03 à 14:52

‘a y est, il faudra encore attendre une année de plus pour faire la bise au vieux barbu enrobé…

Si je ne dois garder qu’un souvenir de ce Noël, ce sera le cadeau le plus classe du monde (chuis trop trop jaloux, vous ne pouvez pas imaginer)

Joyeux Noël à tous ^^

So long little Kitty

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 24/12/03 à 9:59

Et voilà. Encore un post supprimé. Mais finalement, toute l’amertume que j’ai pu ressentir en l’écrivant fut balayée hier soir après le coup de fil qui m’apprit la nouvelle. Étrange coïncidence.

Le dernier être pour lequel je ressentais encore un peu plus que de la tendresse s’est éteint. Crise d’asthme. Allergie à la cortisone. Agonie. Au téléphone, ma mère était en larmes en me racontant ce triste épisode. J’avais l’estomac noué mais malgré tous mes efforts, je n’ai pas pu pleurer. Ou pas su. Je crois que je ne réalise pas encore. Mais quand ce soir, en arrivant dans la maison familiale, je ne ressentirai pas sa présence, la douleur de cette disparition s’abattra de tout son poids.

Avec elle, j’étais sûr de ne jamais avoir de mauvaises surprises. Elle était toujours là quand ça n’allait pas. Pour un câlin, pour une caresse. Bien sûr, ce n’était qu’un chat. Pourtant la douleur est bien là, réelle.

Après 10 ans pendant lesquels elle a partagé nos joies, nos peines, Kitty s’en est allée, et je ne suis pas près de m’en remettre.

’cause I’m a loser

Dans la catégorie: Guests — kwyxz le 22/12/03 à 10:17

/me prend une corde.
/me se la noue autour du cou et met un parpaing a l’autre bout.
/me saute.

AH MAIS QUEL CON !!!

Btw, mp3otm

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 18/12/03 à 14:17

It seems like every day’s the same
And I’m left to discover on my own
It seems like everything is gray
And there’s no color to behold
They say its over and I’m fine again, yeah
Try to stay sober feels like I’m dying here

And I am aware now how everythings gonna be fine
One day, too late, I’m in hell
I am prepared now, seems everyone’s gonna be fine
One day, too late, just as well

I feel the dream in me expire
And there’s no one left to blame it on
I hear you label me a liar
’cause I can’t seem to get this through
You say its over, I can sigh again, yeah
Why try to stay sober when I’m dying here

And I am aware now of how everythings gonna be fine
One day, too late, I’m in hell
I am prepared now seems everyones gonna be fine
One day, too late, just as well

And I’m not scared now I must assure you
You’re never gonna get away
And I’m not scared now and I’m not scared now no

I am aware now how everythings gonna be fine
One day, too late, I’m in hell
I am prepared now seems everyone’s gonna be fine
One day, too late, just as well

I am prepared now, seems everything’s gonna be fine for me
For me, for myself
For me, for me, for myself
For me, for me, for myself
I am prepared now for myself
I am prepared now and I am fine again

Seether – Fine Again

London trip

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 18/12/03 à 13:58

Quelques observations en vrac.

– les Black Cab, ça coûte cher.
– le DrPepper, c’est toujours aussi bon.
– les anglaises ne sont pas frileuses.
– j’aime toujours autant Londres.

My good old friend

Dans la catégorie: It's a mad world — kwyxz le 18/12/03 à 13:53

My good old friend Saddam

Devinette. De qui est-il question dans l’extrait suivant ?

He just treated the U.N. as an empty debating society (1), as if their resolutions meant nothing (2). This is a person who has used chemical weapons before (3), which indicated to me he was a threat. He invaded his neighbors before (4). This is a person who was defiant (5), he’s a deceiver (6), and he was a murderer in his own country (7). He was a threat (8).

Vous ne voyez pas ? Un indice. A qui pensez-vous que ce message soit destiné ? Il s’agit de la personne dont nous parlions plus haut.

Good riddance (9). The world is better off without you.

Je vous donne un dernier indice. Il est actuellement président des États-Unis d’Amérique.

Ouais, ils me brouillent l’écoute

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 12/12/03 à 11:01

C’est vrai que j’ai déjà fait deux posts sur le sujet. Le premier il y a quasiment un an, qui était long, pas très digeste, qui partait un peu dans tous les sens. Le second qui visait à dénoncer la baisse de qualité de la programmation musicale. Dans ce 3ème post ayant pour sujet Le Mouv, j’ai décidé d’en rajouter une louche sur cette baisse de qualité puis de parler d’un autre détail qui me pousse chaque matin à éteindre au plus vite ma radio plutôt que larver au chaud sous la couette à écouter un peu de musique.

Tout d’abord je suis vraiment navré de la dérive putassière de la programmation musicale de ces derniers temps. Pour couper court, désolé, mais vouloir plaire à la masse ne signifie pas forcément dégrader la prog. Quand j’ai commencé à écouter Le Mouv’, fin 1998 début 1999, ils passaient Korn, Rammstein, en pleine journée, et c’est comme ça qu’ils ont commencé à séduire leur public. Oui, avec du bon gros métal qui tache, Ça ne plait pas à tout le monde ? Et alors ? Aucune autre radio “nationale” ne passait ça à cette époque. Le bouche à oreille a fait le reste. Ça n’est pas parce que certaines radios sont des girouettes navigant au gré des modes (“ah, la mode c’est le groove R’n’B, le rock c’est has been, on arrète” puis 2 ans plus tard “ah, la mode c’est le rock, on laisse tomber le R’n’B c’est de la merde”) qu’il faut en faire autant.Désavouer l’auditeur de la première heure, c’est tout simplement nul (même si il ne doit plus en rester beaucoup depuis les disparitions des 3/4 des fréquences il y a 3 ans). Quand j’entends maintenant Avril Lavigne, Michelle Branch ou Zazie à l’antenne du Mouv, j’ai vraiment envie de dégueuler. Idem quand je vois Pleymo ou Linkin Park sponsorisés par Europe 2. Enfin bref.

Passons maintenant au sujet qui fâche.

Non, il ne s’agit pas d’Émilie, même si je dois avouer que rarement un animateur de radio avait réussi par le passé à me mettre de mauvaise humeur le matin (JenniCam ça n’était pas un site de cul, pauvre tache). Non, il ne s’agit pas de Jessyca (elle, j’en suis débarassé vu que je n’écoute que rarement la radio le week-end). Ces deux catastrophes naturelles mises de côté, de quoi s’agit-il ? Eh bien des “Parasites”, ces sketches merdiques entendus 2000 fois (franchement, il doit y en avoir une dizaine seulement qui passent en boucle, c’est pas possible, “le mot aqueux”, “le mot pipe” et “le mot bourre” je les ai entendus au moins quinze fois chacun). Et en plus ça n’est vraiment, vraiment pas drôle. L’expression la plus appropriée serait même “Nul à chier”. Et c’est avec la redevance que c’est financé, ça? Au secours, rendez-moi mon argent!

On va finir par me dire “mais, pourquoi tu n’écoutes pas autre chose ?”. Mais j’écoute aussi autre chose. Et malgré tous ses défauts, j’aime Le Mouv’: ne pas être emmerdé toutes les 10 minutes par de la pub, ça fait du bien. Et c’est parce que j’aime Le Mouv’ que j’ai vraiment envie que la baisse de qualité observée depuis un moment déjà cesse le plus vite possible.

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