So long little Kitty
Et voilà. Encore un post supprimé. Mais finalement, toute l’amertume que j’ai pu ressentir en l’écrivant fut balayée hier soir après le coup de fil qui m’apprit la nouvelle. Étrange coïncidence.
Le dernier être pour lequel je ressentais encore un peu plus que de la tendresse s’est éteint. Crise d’asthme. Allergie à la cortisone. Agonie. Au téléphone, ma mère était en larmes en me racontant ce triste épisode. J’avais l’estomac noué mais malgré tous mes efforts, je n’ai pas pu pleurer. Ou pas su. Je crois que je ne réalise pas encore. Mais quand ce soir, en arrivant dans la maison familiale, je ne ressentirai pas sa présence, la douleur de cette disparition s’abattra de tout son poids.
Avec elle, j’étais sûr de ne jamais avoir de mauvaises surprises. Elle était toujours là quand ça n’allait pas. Pour un câlin, pour une caresse. Bien sûr, ce n’était qu’un chat. Pourtant la douleur est bien là, réelle.
Après 10 ans pendant lesquels elle a partagé nos joies, nos peines, Kitty s’en est allée, et je ne suis pas près de m’en remettre.