Fini Invisible Monsters. Pas mauvais, mais pas génial non plus. On dirait presque que Palahniuk se force à inventer moults retournements de situation pour épater le lecteur, et ça tombe un peu à plat tellement c’est invraisemblable.
En ce moment, Autobiographie d’une Courgette. Et pour l’instant, c’est bien.
La musique et le sesque, ça se ressemble beaucoup. Un exemple ? Là, je reviens de 3h30, non pas de sexe (bah ouais à 31,80 euros la place, ça défierait toute concurrence, les filières de l’Europe de l’est ne pourraient pas suivre), mais de concert.
Le premier concert auquel j’avais assisté, c’était le 4 octobre 2001, et ça m’avait laissé une impression d’incomplet. Bon en même temps, il faut dire que le groupe en question, c’était les Stereophonics… donc sympa pour une première fois, mais peut mieux faire.
Et d’ailleurs, a mieux fait : la seconde fois (le 18 novembre 2002 si je ne m’abuse), c’était du son de Noir Désir dont je me suis régalé les oreilles. Et là, pas de doute, la deuxième fois c’est bien meilleur : ni trop court ni trop long, on donne et on reçoit, et tout le monde est content.
D’autres fois, on se demande “mais pourquoi suis-je parti avant la fin?”, voire avant le début(…). Là je parle d’une prestation de Big Soul, lors des Transmusicales, à laquelle je n’avais pas assisté, pour cause de raccompagnement de mon autre moitié copulaire (c’est l’adjectif dérivé de “couple”, si si je vous assure) de l’époque.
Il y a aussi des fois, ou après coup, on se remet en question : “Mais qu’est ce qui m’a pris d’aller en boîte pour écouter Bernard Minet chanter en playback des chansons qu’il n’interprètait d’ailleurs pas à l’époque ???” (ça, c’est un cadeau dans la série “question existencielle”) “Qu’est-ce qui a bien pu me plaire là dedans ?”
Et puis il y a des fois, et celles-là on ne s’en plaindra pas, où c’est bon, tout simplement. Ce soir (enfin c’était hier en début de soirée) au Zénith de Paris, sur scène, il y avait Dream Theater. Un jour, peut-être, quand j’aurai mis en place mes propres pages perso (‘faut que je me dépêche d’ailleurs, parce que quand l’hiver sera fini kwyxz aura droit de m’expulser…), il y aura un coin musique, et dans ce coin musique, un coin Dream Theater (le premier qui me parle de “petit coin” gagne le droit de sortir). Tout ça pour dire que je vais pas expliquer le qui que quoi de Dream Theater, pas ce soir. Non, ce que je voulais juste dire, c’est que j’ai passé 4 heures de bonheur et de plaisir intense, y compris les quelques minutes d’attente au début pour se faire désirer et le quart d’heure de pause, histoire de recharger les batteries avant de remettre ça (je vous le dis que c’est sexuel les concerts). Je ne m’étendrai donc pas ici et maintenant sur le talent des cinq membres de ce groupe, mais juste en passant, pour ceux qui ont la chance de déjà connaître et d’aimer : le solo électrique de guitare de John Petrucci sur Hollow Years, et bah j’en frémis encore…
Faîtes de beaux… rêves
P.S : je m’excuse d’avance, étant donné la longueur de ce post, des fôtes fautes en tous genres qui ont dû se glisser dans le texte, et que j’ai la flemme de rechercher pour l’instant, alors veuillez agréger l’excursion de mes tabulations distinguées.
[NDkwyxz] C’est partiellement corrigé. Bonjour les fautes de grammaire ! Je t’interdis dorénavant de poster entre minuit et 8h du matin :-)
[edit] Bon, vous aurez comme moi remarqué que les caractères avec accents ont tendance à se déguiser en “?”, ça aussi je verrai plus tard…
[NDkwyxz] Là c’est un problème de Blogger, mais grosse feignasse, tu aurais pu faire l’effort !
[edit] Bon ça devrait être mieux maintenant ; cela dit kwyxz, question accent, je crois que je vais t’offrir un Bescherelle de conjugaison pour ton prochain annif (c’est quand déjà ?) =p
[NDkwyxz] Si tu parviens à m’expliquer le rapport entre un Bescherelle de conjugaison et une histoire d’accentuation, vas-y
[edit] Bah, j’ai remarqué que c’était essentiellement sur les verbes que tu te plantais question accentuation, alors autant faire d’une pierre deux coups non ? (En plus le Bescherelle des accents, ça n’existe pas.) =)
Bref, on continue à pourrir mon post en restant en mode instant messaging ou on s’arrête là ?
[NDkwyxz] Portnawak, je fais des fautes sur les accents de tous les mots, sans distinction, chuis pas raciste votre honneur !
13:26:27 <Ol_> “The most effective step that you can take to help protect yourself from malicious hyperlinks is not to click them. Rather, type the URL of your intended destination in the address bar yourself.”
13:26:31 <Ol_> Superbe
13:26:33 <Ol_> Absolument superbe.
13:26:42 <Ol_> http://support.microsoft.com/default.aspx?scid=kb;%5Bln%5D;833786
Que rajouter ? Que si Microsoft n’existait pas, il faudrait l’inventer, ne serait-ce que pour les fous rires qu’ils sont capables de provoquer. Cette page est un tel monument du comique et du ridicule qu’elle ne va peut-être pas rester longtemps sur la Knowledge Base.
Cinéma tout d’abord, pour voir 21 Grammes en VO au MK2 Bibliothèque, as usual. Une fois sorti de la salle… oh. Il neigeait, encore. C’est dingue comme une chose si simple mais si peu courante dans les régions dans lesquelles j’ai vécu peut avoir de l’effet sur moi. Bilan, plus de 20 minutes à faire les cons avec le grand homme avant de se décider à rentrer.
Bref, yet another fucking good soirée.
(09:36:54) TiTi: choda peau de cul
(09:37:13) TiTi: ça fait partie des recherches qui font atterir sur mon blog =p
En passant, le dit blog est là.
La lumière du jour décline alors que je monte dans le Black Cab. Devant Trafalgar Square, musique et spots lumineux troublent les habituels bruits de moteurs et de piétons pressés. Je regarde défiler les enseignes et rêve distraitement de vivre ici, à Londres. Mes voyages sont à chaque fois trop brefs. Je monte dans l’Eurostar après un dernier au revoir à Florence Nightingale¹, toujours là pour m’accueillir à chacune de mes visites. Le trajet du retour semble toujours infiniment plus long que l’aller. Arrivé à Paris, le métro semble triste, sale, aggressif, pénible. Le trajet ne dure pourtant qu’une vingtaine de minutes. Je m’emmitoufle dans mon manteau et monte le volume du baladeur. A Charonne, le souffle du vent s’engouffre dans la bouche du métro et me glace le visage. Je pousse difficilement la porte et ouvre grand les yeux d’émerveillement.
Il neige. Il neige et cette neige me fait instantanément oublier la fatigue, la saleté du métro, le blues du voyage retour. Massive Attack sur les oreilles, je prends tranquillement le chemin du foyer, savourant chaque flocon qui caresse mes cheveux. Et là, dans le froid, à minuit, au milieu de la rue de Charonne déserte, je me sens étonnamment bien.
(1) quand vous descendez de l’EuroStar à Waterloo Station, jetez un oeil sur votre droite à travers la verrière, et vous aussi, dîtes bonjour à Florence.
