A ce qu’il paraît la FNAC va abandonner la vente de disques

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 14/01/08 à 10:31

J’ai dernièrement (bon, il y a quelques semaines déjà) littéralement craqué pour le projet solo de Mélanie Valera, nommé Tender Forever. Un petit détour sur le site d’une enseigne bien connue dont le nom en quatre lettres commence par FNA et je découvre que ses albums sont à 16,77 Euros.

Soit 33,54 Euros pour 2 disques alors que le concert (de TheD??) où je l’ai vue en 1ère partie m’avait coûté 10 Euros. Je me dis qu’il y a quand même un problème, je me rends donc sur le site de sa maison de disques où les mêmes albums sont à $12, ce qui me fait un total frais de port inclus (depuis Olympia WA, USA) de $32,94, soit 22,28 Euros. Albums reçus 8 jours après la commande.

Faudra pas s’étonner si j’achète de moins en moins de disques dans certains magasins…

Soulouasque

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 11/12/07 à 13:34

Soulwax
Et moi je suis pas sur Paris ce jour-là.

Deg.

C’est la faute à Guitar Hero

Dans la catégorie: Geekeries,Monte le son — kwyxz le 8/12/07 à 14:34

Les Paul Special II Sunburst
Y’a plus qu’à apprendre à en jouer, maintenant.

Corbinou

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 8/12/07 à 1:42

Comme prévu, c’était fantastique. Vous n’y étiez pas ? Dommage pour vous. Et même si vous y étiez, jetez vous sur ses disques.

– Mais c’est vous ! Vous étiez dans Dorothée !
– Non, moi j’étais à côté. »

Tout pour être heureux

Dans la catégorie: Monte le son,Watching TV — kwyxz le 4/12/07 à 0:40

Quand j’étais enfant, j’avais pour voisinage immédiat une blanchisserie sur la gauche, une morgue en face, et un centre gériatrique à droite. Pas de voisins de mon âge, pas de frêres / soeurs, enfant unique, un père qui bossait trop, une mère qui faisait son possible mais avait quand même plein d’autres choses à faire que jouer avec moi, oui, je m’éclatais: j’étais pressé que la rentrée arrive pour retrouver mes copains à l’école, vous imaginez la détresse. Alors évidemment, j’ai bouffé de la télé jusqu’à ras-la-gueule: les séries des années 80, l’Agence tous Risques, K2000, Riptide, Wonder Woman, Sheriff fais moi peur, Tonnerre Mécanique, Magnum, Ma Sorcière Bien Aimée, Supercopter, Mission Impossible, le soir les Champs-Élysées de Drucker, les Sacrées Soirées de Foucault, Lahaie d’honneur du Jean-Luc, Avis de recherche de Sabatier (Patrick, pas Robert), … tout ça, et d’autres.

Et le Club Dorothée.

Le Club Dorothée, c’était quand même l’une de ces émissions dont on se dit qu’on n’en reverra plus jamais de pareilles. Un peu comme on se dit qu’on n’entendra plus jamais d’émissions de radio comme les Débats de Gérard. Le Club c’était Dorothée bien sûr, Ariane, Patrick, Jacky, et mon préféré, Corbier. C’était 5 heures d’antenne par jour, tous les jours de la semaine ou presque, dont une bonne partie en direct. C’était Hokuto no Ken (Ken le Survivant) le mercredi à 14 heures. C’était Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque) en version intégrale le mercredi matin, probablement la période de plus grosse audience sur la tranche d’âge des 5 à 17 ans. C’étaient tous ces scandales autour de la violence des dessins animés japonais, sur la nullité des séries AB, sur la stupidité des jeux et la bêtise supposée des animateurs, mais c’était mon enfance, mon univers et celle de milliers d’enfants de ma génération. C’était ma deuxième famille, celle des gens dans le poste, à qui des fois je faisais des signes, mais qui ne me voyaient pas souvent.

En 1997, fin de l’histoire. Le Club Dorothée s’arrète brutalement et nous laisse tous un peu orphelins. Depuis, je découvre que Jacky a continué la télévision. Que Patrick est reparti aux USA. Qu’Ariane travaille toujours dans le milieu, même si elle n’anime plus. Que Dorothée a pris du repos après ces années de travail de folie. Et que François Corbier a repris sa guitare et son métier de chansonnier. Et ses chansons, elles sont merveilleuses. Vraiment.

C’est pourquoi quand je vais aller le voir, vendredi au Buveur de Lune, je me demande si je ne vais pas un peu pleurer quand même. Comme quand on retrouve un vieil ami dont on a pas eu de nouvelles depuis 10 ans et qui nous a manqué. Putain, comme il m’a manqué.

Nous sommes la nuit

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 27/11/07 à 2:12

Retour au Zénith donc, pour la seconde fois en moins d’une semaine. Après avoir retrouvé Kilian, nous avançons au centre de la fosse, à environ une dizaine de mètres de la scène. Dans une ambiance légèrement tamisée, un DJ réchauffe le public déjà impatient. Il est 20 heures, l’horaire indiqué sur les billets, mais nous savons déjà que le vrai concert ne commencera pas tout de suite alors nous prenons le parti de nous dandiner un peu histoire d’être chauds lorsque le moment sera venu. 21 heures, toujours notre DJ, il commence à avoir de plus en plus de mal à contenir une foule qui, tout de même, n’est pas venue pour ça. Les lumières s’éteignent, il est 21h15, les basses de No Path to Follow font vibrer les cages thoraciques et les Chemical Brothers entrent sur scène pour réellement démarrer leur set avec… Galvanize.

Dès lors, le public est en transe, c’est une explosion de beats, de sons, d’images, un fantastique déluge visuel et rythmique, des morceaux parfaitement mixés et enchaînés donnant à l’ensemble une incroyable sensation de maîtrise, les quelques (rares) interruptions permettant au duo ainsi qu’au public de reprendre son souffle. Tous les albums sont abordés, avec même un court remix de l’inédit The Golden Path trouvable sur leur compilation de A-sides sortie en 2003. La foule se déchaîne et c’est un réel bonheur, tout le monde s’agite frénétiquement, lève les bras, tape dans ses mains, improvise des pas de danse, l’ambiance est exceptionnelle. Rien à voir avec le public amorphe de Air quelques jours plus tôt… Un rappel d’anthologie met fin à près d’1h45 de furie collective avec l’extraordinaire Sunshine Underground.

Ça y est, grace aux Chemical Brothers, j’ai moi aussi enfin pu connaître les joies de l’orgasme multiple. Rah, lovely.

Encore

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 21/11/07 à 19:32

C’est pas tous les jours que j’aime ce qu’on a coutume d’appeller la “chanson française” et à part quelques vieux classiques genre Renaud / Thiéfaine / Brassens on peut même dire que j’ai généralement en horreur les créateurs de soupe préécoutée déjà entendue dix mille fois et bien consensuelle. En fait ce sont ces chanteurs qu’on dirait déjà prêts à aller faire la tournée des Enfoirés avec les Restaus du Coeur avant même la sortie de leur premier album, émules d’un Jean-Jacques Goldman ou d’un Pascal Obispo dont les ritournelles peu inspirées sont systématiquement identiques. Oui, je pense à Cali, à Zazie, à Calogero, à Amel Bent, à quasiment tout ce qui sort de la Starac et consorts, bref tous ces chanteurs formidables selon Michel Drucker mais qui n’arrivent qu’à provoquer chez moi d’interminables baillements.

Attention, je ne dis pas que je n’aime pas parce que c’est français. Je dis que je n’aime pas parce que je trouve ça mauvais. Il y a un paquet de trucs français que je trouve bons et que j’aime, par exemple Kat Onoma, Noir Désir, Air, Klub des Loosers, La Phaze, Hocus Pocus, L’Atelier, Svinkels, Katerine, Les Wampas, les Fatal Picards, Aston Villa, TTC, Mr Neveux, Daft Punk, Arno, Le Peuple de l’Herbe, et tout un tas d’autres qu’on ne classera jamais dans “chanson française” et encore moins dans “nouvelle chanson française”.

Bref, tout ça pour dire qu’il y a une artiste que j’aime et que j’ai déjà eu l’occasion de voir en concert à plusieurs reprises, qu’elle chante, qu’elle a sorti son deuxième album il y a quelques mois et qu’elle connaît un succès grandissant ces derniers mois. Cette artiste, c’est Daphné.

Évidemment, on pourrait me dire “ouai ho pas objectif tu la connais IRL, forcément, c’est pour ça que t’aimes” mais en fait non, j’aime simplement parce que sa musique me touche, parce que les paroles de ses chansons (bon pas toutes hein, y’en a aussi que j’aime moins) m’émeuvent, et parce que ce n’est pas tous les jours qu’on entend une telle fraîcheur, une telle spontanéité, et surtout des textes qui ne s’apitoyent pas dans le larmoiement sentimental ou la facilité (contrairement par exemple à Adrienne Pauly mais aussi aux abominables Vitaa ou autres Koxie). L’univers de Daphné est un peu comme un rêve, d’une poésie enchanteresse, évidemment on accroche ou pas, mais quand on accroche on se retrouve comme Alice au Pays des Merveilles fraîchement débarquée au fond du terrier du lapin blanc. C’est joli, on ne comprend pas forcément tout à la première écoute, mais il y a ce je ne sais quoi qui vous fait y revenir.

Daphné en concert, c’est tout ça, mais en encore mieux. La timidité et fragilité de l’artiste sont ici directement exposées, mais c’est au contraire la sensibilité et l’intensité de son interprètation qui forcent le respect. Au point de réussir à me faire aimer Losing My Religion de REM, groupe dont je suis loin, très loin d’être fan, c’est dire. La présence d’un trio de cuivres sur scène hier soir donnait encore un peu plus de corps à cet ensemble cohérent de sonorités bigarrées et de petites touches subtiles, pour un concert bouleversant d’émotion. Le public du Café de la Danse enthousiaste ne s’y est pas trompé: les seuls sifflets de la soirée furent réservés à l’ogre Universal Music qui vient de dévorer tout cru V2, maison de disques de la belle.

Et si vous n’aimez pas, tant pis pour vous. Je m’en fous, je continuerai à rêver.

Fresh Air

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 20/11/07 à 2:01

République – Le Zénith: 45 minutes de marche. Sous la pluie.

À 20h, la salle est à moitié pleine. Des jeunes gens tenant des paniers à linge à bout de bras scandent “Boissons fraîches ! Sandwiches !”, je me fraye un chemin jusqu’à environ 4 mètres de la scène, au milieu de la fosse. Les lumières s’éteignent.

4 jolies jeunes femmes s’avancent sur scène, transportant chacune leur minuscule guitare Hawaiienne, et se présentent: ce sont les Ukulélé Girls et elles vont ouvrir cette soirée par une reprise au ukulélé complètement hallucinante du mythique Killing in the Name de Rage against the Machine. Je suis toujours sous le choc lorsqu’elles enchaînent avec une reprise non moins délirante (et toujours au ukulélé) du Gangsta Paradise de Coolio. Elles termineront ce set très court (4 morceaux seulement) avec Pump Up the Jams et un dernier titre que j’ai oublié. Désolé. Déjà deux personnes devant moi en train de se griller une clope malgré les panneaux un peu partout, s’il vous plaît, vous voulez bien ne pas fumer ? Oui ça me dérange. Bin non je suis bien ici j’ai pas envie de bouger. Merci. Connards.

Les lumières se rallument et la salle est un peu plus remplie. Les crieurs au panier à linge sont de retour. J’ai un peu faim mais leurs sandwiches ne me font pas rêver. Les lumières s’éteignent de nouveau.

Décidément les versaillais savent choisir les groupes qui passent avant eux. Les trois jolies membres New-Yorkaises d’Au revoir Simone entrent sur scène, essayent entre deux éclats de rire de discuter en français avec le public, expliquent qu’elles sont super contentes d’être à Paris, et en plus en première partie d’un de leurs groupes préférés. Leur set électro entièrement joué au synthé est agréable et acidulé comme un bonbon Arlequin, savamment rythmé par de bon gros beats pas piqués des vers. Je vais définitivement y jeter une oreille plus attentive dans les jours à venir. Les belles jouent 6 morceaux environ avant de céder la place.

Les lumières se rallument. Cette fois-ci la salle est presque entièrement remplie. Gageons que la grève des transports n’a pas aidé les gens à arriver à l’heure. Ça re-fume devant moi. S’il vous plaît ? Oui, merci. Pas de contestation cette fois, et même un mot d’excuse, ça fait plaisir, c’est pas souvent. Une petite quinzaine de minutes plus tard les lumières s’éteignent de nouveau. Ça y est, c’est parti.

Tout de blanc vêtus, les deux membres de Air font leur apparition. J’appréhendais pas mal leur prestation, peur d’être déçu, peur de m’ennuyer, peur que leurs beats downtempo m’endorment pendant le concert. Quelle erreur. Le magistral Electronic Performers d’ouverture me met une claque monumentale et me scotche par terre. Quelques frayeurs parfois (ça chante pas toujours juste, il faut bien le dire), mais les morceaux lounge succèdent aux morceaux agités avec bonheur. Godin et Dunckel piochent dans la totalité de leur répertoire ou presque, les classiques ne sont pas oubliés, Remember, Cherry Blossom Girl ou La Femme d’Argent en tête. Mademoiselle à cette distance le flash ça ne vous servira à rien vous savez. Oui enfin à moins que votre but soit de m’aveugler avec. Oui, je suis sûr, regardez, vous voyez, vous avez pris les têtes des gens devant vous et le reste est tout flou. De rien. Et c’est suite à ce flash que j’ai pris conscience d’un truc horrible. Mais alors vraiment. Alors que nos deux artistes donnent tout ce qu’ils peuvent sur scène, les spectateurs sont mous. Mais alors mous. Amorphes, quoi. Même pas ils tapent du pied, même pas ils ondulent une épaule, alors un hochement de tête, houla, quelle horreur ! Je sais bien que la clientèle de Air est probablement plus souvent proche du bobo-gros-blasé, mais là quand même, c’est un bon concert, ça bouge bien, vous pourriez au moins essayer de danser non ? Eh non. C’est fou, mis à part à la fin des chansons (où ça applaudit à tout rompre) j’ai l’impression qu’une bonne partie du public s’emmerde tellement ça ne remue pas une oreille. Ils seraient à un meeting de Sarkozy ils feraient pareil.

Ils gueulent tout de même bien pour un rappel, chouette, bon sur les côtés y’a des gens qui dansent, je vais aller là-bas histoire de ne pas rester au milieu de ce troupeau immobile, un Sexy Boy bien pêchu et un final magnifique mettront un terme à ce concert fort réussi à mon goût – mais pas celui de tout le monde, d’après ce que j’ai entendu en sortant, y’en a qui ont trouvé ça chiant et d’autres qui ont trouvé que c’était du vol parce qu’une heure trente de concert c’est trop court; sauf qu’en ajoutant la première partie, ça faisait deux heures trente.

Le Zénith – Chez moi: 28 minutes de Velib’. Sous la pluie. Et un coup de chance phénoménal, un mec qui prend un vélo à ma station (pleine, comme d’hab) pile quand j’arrive.

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