J’ai testé pour vous: la sanisette Decaux

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 27/11/08 à 11:39

Hier soir alors que je me dirigeais vers ma station de métro habituelle, drame: une envie pressante m’assaille. Qu’à celà ne tienne, me dis-je, une sémillante sanisette Decaux est à une dizaine de mètres et je n’ai jamais eu la chance de voir ce qu’il se passe à l’intérieur de ces intrigantes boîtes. Manque de chance, la sanisette en question est hors service et il me faut marcher cinq minutes de plus pour en trouver une autre en état de fonctionnement.

J’appuie sur le bouton et un “klong” retentit, indiquant un déverrouillage de la serrure. Le témoin passe sur “occupé” et je pénètre dans ce qui ressemble un peu à une capsule de navette spatiale, ou, pour rester prosaïque, à un chiotte d’avion de ligne. Je tire sur la porte pour la refermer, il faut un peu forcer, la porte s’ouvre de nouveau, je repousse pour refermer, mais cette fois ça y est. La cuvette est dépourvue de toute évacuation, tiens donc, où va donc disparaître le fruit de ma miction ? Une fois soulagé je remarque que du papier est proposé à hauteur des yeux, au dessus d’une sorte de bouton-poussoir permettant de se laver les mains. Après avoir utilisé les deux feuilles réglementaires, je pousse le bouton mais rien ne se produit. Peut-être faut-il le tirer ? Non plus. Pas moyen de se laver les mains ! Déception donc puisque le reste du produit a l’air très bien conçu. Il m’a fallu ouvrir un robinet à la station de métro non loin pour enfin pouvoir passer une couche d’eau salvatrice et vaquer à mes autres activités. Impression mitigée donc pour cette sanisette, peut-être un nouveau modèle entièrement fonctionnel me permettra-t’il de revoir mon jugement.

Lors d’un prochain post, je testerai probablement pour vous un butt-plug ponytail rose pendant toute une journée au Vatican.

Ce post n’était pas sponsorisé par Decaux, pourtant je devrais y penser puisque comme chacun sait, tout travail mérite salaire. Un blogueur passe beaucoup de temps à effectuer des recherches pour nourrir la soif d’information de ses lecteurs alors au nom de quoi devrait-il travailler le jour pour financer ses nuits de travail ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi un blogueur devrait sacrifier sa vie pour satisfaire les autres et ceci sans contrepartie. Je pense que permettre aux blogueurs de monétiser leur audience leur permettraient de pouvoir se consacrer à 100 % à leur blog et donc de pouvoir produire des billets de meilleure qualité. En outre ce n’est pas comme si c’était le lecteur qui devait payer mais c’est un annonceur alors où est le problème ? En définitive il faut rapidement changer les mentalités pour permettre aux blogueurs qui effectuent un travail remarquable de vivre de leur travail. Merci.

C’est la clinique privée qui se moque de la charité

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 23/11/08 à 17:45

Finalement, après le spectacle désolant donné par le Parti Socialiste ces dernières semaines qui culmine avec ces accusations de tricherie qui fusent de part et d’autre (ne nous leurrons pas, ça a dû gruger des deux côtés), je ne suis pas mécontent d’avoir décidé, après les primaires de 2007, de ne rester que simple sympathisant et de ne pas reprendre ma carte.

Par contre, je ne suis toujours pas près d’avoir des sympathies pour la droite quand je lis le festival de conneries que le mélodrame socialiste leur inspire.

Ainsi dans Le Point, Michèle Alliot-Marie a parlé d’un “Congrès de la soustraction, de la division (…) Est-ce que ce serait le Congrès de la disparition ?”, Patrick Devedjian annonce “Comme tous les Français je n’y comprends rien”, avant d’ajouter “C’est une lutte de pouvoir, ce qui écoeure tout le monde”, les portes-paroles de l’UMP Dominique Paillé et Frédéric Lefèvre ont balancé que le “PS vient de préparer sa dissolution en reconnaissant son incapacité à être une alternative et trouver une voie commune”. “Comment être capable de rassembler un pays quand on est incapable de réunir ses propres amis?”, “Le PS admet désormais ne plus pouvoir être le vrai moteur de l’opposition” en épinglant un “constat d’échec”. Luc Chatel a été plus mesuré, mais s’est quand même permis “Le principal parti d’opposition est en train de choisir ses dirigeants, force est de constater que c’est un peu laborieux, que les Français ont du mal à s’y reconnaître et à comprendre quelque chose à ce mode de fonctionnement” (…) “Ce que j’ai entendu des échanges et des débats de ces derniers jours au sein du Parti socialiste me laisse penser que la Révolution culturelle n’est pas en marche au sein” de ce parti.”

Bin ouais les mecs, c’est vrai que des débats houleux, de la contestation, des programmes qui s’opposent, ça fait tache au sein d’un parti de camarades. Mais allez savoir pourquoi, je me surprends à préférer ça à un parti rassemblé bon gré mal gré autour d’un seul guide, candidat unique à une primaire ressemblant plus à une mascarade qu’à une investiture. Oui, je préfère ça à un parti où l’on joue les poissons rouges et où l’on feint d’oublier qu’on a longtemps été surnommé la droite la plus bête du monde, suite aux querelles assassines entre giscardiens et chiraquiens, entre chiraquiens et balladuriens, entre chiraquiens et sarkozystes, et encore, j’en passe. Enfin, je préfère ça à un parti qui détient le record de députés mis en examen, un parti qui soutient des mecs comme Christian Vanneste, un parti où tout le monde tient son rang et où personne ne moufte. Allez savoir pourquoi, j’ai toujours trouvé que les débats, fussent-ils bordéliques et fratricides, font beaucoup plus avancer la démocratie que la servilité débile observable chez les membres de l’UMP.

Edit: non mais sans déconner, elle se dope Michèle Alliot-Marie pour déblatérer autant de conneries à la seconde ?

On continue de creuser

Dans la catégorie: Geekeries,Humeur — kwyxz le 6/11/08 à 19:01

Quasiment à chaque fois que je lis les articles orientés “nouvelles technologies” du Monde, je suis consterné. Et quasiment à chaque fois je me dis que non, ils pourront pas faire pire. Et évidemment, à chaque fois, ils le font.

Le dernier en date, « Les téléphones mobiles deviennent des consoles de jeux » est un parfait exemple. Passons outre le titre ridicule puisque les téléphones mobiles n’ont pas attendu 2008 pour proposer des jeux, le choix malheureux des termes décrivant la console N-Gage de Nokia comme un “terminal dédié au jeu” et l’imprécision des dates: ladite console est effectivement sortie “il y a plus de trois ans”, puisqu’elle est sortie… en 2003, il y a cinq ans – la prochaine fois il suffira d’écrire “il y a moins de trente ans”, ça laisse de la marge, ça évite de passer cinq secondes à trouver la réponse sur Google.

Intéressons-nous à cette phrase que le journaliste, Joël Morio, a repris telle quelle et qui m’a juste fait bondir: Installer un logiciel de jeu sur son mobile est aussi devenu plus facile. On peut le faire via les réseaux téléphoniques, la généralisation de la 3G offrant un débit de téléchargement élevé. “Un jeu de 600 Mo s’acquiert en moins de deux minutes”, assure Gonzague de Vallois, vice-président de Gameloft, concepteur de jeux. Télécharger 600 Mo en deux minutes via la 3G alors que l’affichage d’une pauvre page HTML un peu longue prend encore des plombes ? C’est quand même pas compliqué de sortir une calculette pour constater que 600 Mo en deux minutes, ça nous donne un débit pratique de 40 Mbit/s, alors que le débit théorique d’une Freebox est de 24 Mbit/s ? Enfin, un jeu de 600 Mo sur un téléphone portable ? WTF ? En bref, soit le mec de Gameloft raconte n’importe quoi et comme d’habitude, on laisse dire, soit le journaliste n’a même pas relu son article.

Alors je vais juste poser la question qui me turlupine. Monsieur Joël Morio, comment faîtes-vous, depuis toutes ces années, pour écrire dans Le Monde des articles “high tech” remplis d’autant d’énormités et faire montre d’un tel niveau d’incompétence (ou de je-m’en-foutisme) sans vous faire virer ?

Allez savoir pourquoi

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 5/11/08 à 18:13

Cette nuit, j’ai rêvé que j’avais une baraque aux Bahamas.

Une bande de thons

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 3/11/08 à 12:22

Le départ aux aurores, l’arrivée devant un rideau métallique chez Hertz, puis ça ouvre, il nous a grillé notre tour lui, « Mais regardez j’ai chéquier et j’ai liquide, j’ai toutes les garanties ! J’ai carte crédit mon entreprise ! Hein ? J’ai carte ma femme aussi ! Mais je comprends pas j’ai toujours fait comme ça, chez Avis on me loue voiture ! Je veux parler responsable ! », Coute décide de conduire, une seule évacuation par personne durant le trajet, l’incendie sur le périphérique intérieur, le départ de Porte d’Orléans, la pluie, la pluie, la pluie, le sèchoir Dyson du futur sur l’aire d’autoroute, 50 balles pour un malheureux petit dej’ ça fait quand même mal au fondement, les questions Genius du Trivial Pursuit qui semblent plus faciles qu’il y a 20 ans, Quick ou Pizzeria del Arte ? Finalement on aurait dû faire Quick, Angers et ses singes qui copulent sur Bohemian Rhapsody, l’arrivée à Nantes, le thé à la menthe, Antoine qui a des cheveux et qui roule à 90 sur l’autoroute, la maison des parents de Mathieu, le frigo bourré de bières, les gens qui arrivent, la musique qui crachouille, Antoine qui prend un rond-point à 90, le test Get27 – Vodka – RedBull (et la conclusion: c’est immonde), la photo de permis de l’Enfer, le buffet vite englouti, la piscine couverte, des bites et des culs et des photos honteuses, si quelqu’un remet Discobitch une 6ème fois je jure que je commets un meurtre, moi aussi je t’aime et tu me manques connard de toulonnais, le rush vers les lits de l’étage, « si tu continues à faire du bordel avec ce piano y’aura tes dents à la place des touches blanches », du pipi à côté de la cuvette (erk), putain le con il continue, putain le con il monte, putain le con il est lourd, « je veux qu’un d’entre vous m’encule sinon je passe au dessus de la rembarde », la gamelle dans le meuble, il saigne là nan ? ah nan il fait juste la chochotte, mais pourquoi il nous montre ses couilles ? le bordel jusqu’à 6h30 du matin, la nuit trop courte, alors ça roule ?, le petit dej’ brioche au Super Utella, je prends le volant, le départ triomphal dans une impasse avec René et son gros fusil, les Herbiers parce que Nick sait qu’il y a un McDo, Gali l’Alligator dans une vitrine, le trafic fluide sur l’A11, le péage de Saint-Arnoult franchi en cinq minutes, les gens qui conduisent de plus en plus mal à proximité de Paris, le premier bouchon à l’entrée du périph extérieur, l’attente interminable pour quitter la porte d’Italie, la petite ceinture puis un nouveau bouchon avant la gare de Lyon, la station essence où je prends congé, la pizza New-York avec un oeuf au-dessus, le crapeau c’est la méchante Reine en fait, des calins et des bisous.