FJV 2007

Dans la catégorie: Hardcore gaming — kwyxz le 24/09/07 à 0:35

Invité par GameKult en ma qualité de membre Premium (waouh) à l’édition 2007 du Festival du Jeu Vidéo, c’est donc ce dimanche que je viens assister à la conférence qui me tient le plus particulièrement à coeur, celle sur le retrogaming. J’arrive un peu en avance ce qui me permet de faire un premier tour du salon, je tombe par hasard sur Pivwan qui me propose de tester le dernier projet en date de Richard “Lord British” Garriott (créateur de la série des Ultima), à savoir Tabula Rasa. C’est une sorte de jeu d’action multijoueurs online avec des éléments RPG (levelling, quètes) se déroulant dans un univers futuriste mettant en scène des héros humains en guerre contre une race extraterrestre. Difficile d’en dire long sur le scénario après n’avoir joué que 30 minutes, mais le tutoriel est plutôt bien foutu et le jeu se prend bien en main. Par contre, ça ramait sec sur ma machine de test que j’imagine assez récente, autant dire que pour l’instant tout le monde ne pourra pas y jouer.
L’heure de la conférence approchant, je repose mon casque et me dirige vers l’espace réservé puis m’installe non loin de la scène. La conférence consiste en une interview de l’illustre Frédérick Raynal (créateur des mythiques Alone in the Dark et Little Big Adventure 1 & 2) par le non moins illustre David Téné, le premier reporter freelance de la presse jeu vidéo française. Raynal raconte ses débuts, comment il a acheté son premier ordinateur (un ZX-80 de Sinclair) en kit et l’a monté lui même, parce que ça coûtait deux fois moins cher qu’en un seul morceau, quelles ont été ses influences et principaux souvenirs (Marble Madness semble avoir profondément marqué Frédérick), pourquoi il a diffusé son célèbre casse-briques PopCorn en freeware, comment il est arrivé chez Infogrammes, comment il a quitté Infogrammes pour fonder Adeline Software devenu ensuite NoCliché, et comment il est finalement arrivé chez Ubi Soft. Le tout est dynamique, très intéressant, didactique, et l’on ne peut que rester admiratif devant le parcours du Monsieur.
Arrive la séance de questions, je me lance et lui demande ce qu’il a pensé lorsqu’il a découvert le premier Resident Evil, est-ce qu’il était admiratif, ou bien écoeuré par le plagiat manifeste, il répond qu’il pencherait plutôt du côté de la seconde réponse, qu’il était assez furieux de voir à quel point Resident Evil avait pillé Alone, et on ne peut que difficilement lui donner tort. Un peu plus détendu lorsque je lui demande ce qu’il a pensé du film Alone in the Dark réalisé par l’incomparable Uwe Boll, il m’avoue ne pas avoir été directement impliqué dans le projet et trouve le film catastrophique. Il faut dire qu’à part Boll lui-même, je pense que tout le monde partage cette opinion. Je lui serre la main à la fin de la conf, parce que quand même, PopCorn reste le premier jeu en couleurs auquel j’aie joué sur PC… c’était en 1990, à l’atelier informatique du collège, et ça ne nous rajeunit pas tout ça.
Je décolle direction l’espace réservé au retrogaming, il y a là plusieurs bornes d’arcade (notamment un Hokuto no Ken qui n’a pas grand-chose de rétro, mais soit) et des vieilles machines, une console Pong, une VCS, et dans un coin trône un inimitable Virtual Boy. Un brin excité par la chose puisqu’elle fait partie des rares consoles auxquelles je n’ai strictement jamais touché, je m’approche et la place se libère quasi instantanément. Pour les ceusses qui n’auraient jamais entendu parler du Virtual Boy, il s’agit de l’un des plus gros échecs commerciaux de Nintendo et surtout de son créateur, Gunpei Yokoi, par ailleurs père du Game Boy. Le Virtual Boy est une sorte de casque de réalité virtuelle posé sur trépied doté d’un processeur RISC 32-bits et capable d’afficher de la vraie 3D, dont la principale particularité était de proposer un effet de relief assez saisissant sur les jeux. Revers de la médaille: les jeux étaient en monochrome rouge d’un goût discutable, et surtout il était assez difficile de jouer durant plus d’une heure sans ressentir, selon les joueurs, douleurs oculaires, maux de tête, voire sérieuses envies de dégueuler. Intrigué donc, je m’installe et colle mon front sur le casque pour commencer une partie de Wario Land. L’effet de relief est magnifique et parfaitement rendu, les graphismes un peu quelconques: c’est du Wario Land classique avec du scrolling parallaxe pour l’effet de relief et un fond noir, les commandes répondent bien, je m’amuse environ quinze minutes, puis il me faut arrèter: je vois flou. Voilà, le Virtual Boy vient de me tuer les yeux. Ouille.
Je croise sur le stand David Téné avec lequel je discute une quinzaine de minutes, nous discutons de notre histoire de joueurs respectifs et de notre parcours, une fois de plus je me demande pourquoi je n’ai jamais tenté ma chance en tant que pigiste pour la presse jeux vidéo. Ma foi. Un jour peut-être…
Je file sur le stand FNAC pour une petite partie de Guitar Hero II avec l’un des animateurs du stand, la partie est agréable et très serrée, il gagne de très peu mais il gagne quand même. Je redescends retrouver Nacara qui assistait à la conférence sur le “jeu vidéo et développement de l’enfant”, et nous faisons rapidement le tour des stands, un passage au stand du Guide du Jeu Vidéo pour discuter avec Pierre Gaultier, et nous partons à la recherche du stand proposant de tester une version beta de Guitar Hero III. Après plusieurs détours, nous finissons par trouver une borne à peine mise en valeur proposant donc de goûter, en allemand, à ce futur opus. Je choisis Even Flow de Pearl Jam en mode difficile, et les notes s’enchaînent, visuellement ça n’a pas trop changé, le jeu semble un peu facile, je termine les doigts dans le pif ce qui pour une première tentative est assez étonnant, bref nous verrons bien une fois le jeu sorti, reste que la playlist est, NAAST et Superbus mis à part, de qualité. Je vois une borne de Sega Rally derrière moi et fais une petite partie, ma bagnole est une véritable savonette, difficile au premier abord, après quelques tours je m’en sors mieux mais je suis toujours un peu une quiche. Nacara se sauve, je me promène au milieu des stands, les hôtesses Samsung sont ravissantes, Rainbox Six: Vegas sur PS3 est moche et rame sur le stand Ubi, Heavenly Sword est joli mais saccade sur le stand Playstation, je n’aime pas PGR4 sur le stand Xbox 360, strictement aucun des jeux Wii présentés ne me file ne serait-ce qu’une demie-molle, je me pose au stand Philips où des parties de Quake 4 en deathmatch sont organisées. Difficile de jouer debout, je perds toujours à quelques frags près des membres du crew Philips, je demande une chaise et là bizarrement je leur fous des grosses branlées. Content de ne pas avoir trop perdu la main, je repars et tombe sur une autre borne de démo Sega Rally, le circuit est différent et surtout je peux choisir ma caisse, avec une Subaru Impreza c’est plus facile et je termine premier de la course: ce jeu est quand même super chouette quand on aime la conduite arcade, probable que je me l’offre quand j’aurai une next-gen.
Le salon ferme, j’ai passé un après-midi agréable et en plus je n’ai pas payé l’entrée, vraiment content, fort probable que j’y retourne l’année prochaine. Du tout bon donc. C’était le relou de NonWii, à vous les studios.

Jam Session

Dans la catégorie: Playskool — kwyxz le 21/09/07 à 9:12

Hier soir je fus invité par Naque à une soirée de présentation de Jam Sessions le futur jeu de guitare d’Ubi Soft sur DS, soirée avec des vrais morceaux de Fragdolls dedans.
Nous arrivons au Point Éphémère et sommes rapidement rejoints par Josh, Ju et Starou. Une fois à l’intérieur, un rapide aperçu des alentours. Quatre bornes Wii, deux Dreamcast, une scène avec des instruments, un bar, et des saladiers pleins de cok… de bonbons. Une première poignée de Haribo engloutis, nous nous approchons d’une borne de démonstration Wii (quasi vide), Nacara et Ju commencent à jouer. Starou et moi nous rendons à une autre borne juste derrière (quasi vide elle aussi) et une charmante hôtesse nous tend à chacun un combo Wiimote + nunchuk. Et c’est parti pour une partie en exclu de Rayman contre les Lapins ENCORE plus crétins.
Le mini-jeu auquel nous jouons met en scène un petit groupe de lapins jouant de la musique sur une scène, le but est (évidemment) d’agiter la Wiimote plus ou moins en rythme. Seul souci, nous n’entendons pas du tout la musique. Bravo les gars, c’est quoi l’intérêt d’un rythm game si on n’entend pas la musique ? Nous nous ennuyons ferme et c’est sur un “à chier” commun que nous rendons les Wiimote à l’hôtesse (à qui nous venons d’ailleurs de mettre une vieille raclée). Ça ne vaut pas le quart de la moitié de Samba de Amigo, alors sans la musique, vous imaginez le désastre.
Un petit détour pour regarder les otaques qui jouent à Rez et Space Channel 5 (et là, on entendait un tout petit peu la musique) puis le premier concert commence, bon bin c’est frais et punchy mais c’est juste du déjà entendu 1000 fois quoi, je constate qu’un groupe derrière moi s’est formé avec des DS allumées, omg ils font du Pictochat, je me connecte et là, incroyable, alors qu’ils y sont déjà depuis dix bonnes minutes je suis le premier à dessiner une bite. DIX MINUTES FFS je comprends toujours pas comment on peut faire du Pictochat pendant aussi longtemps sans qu’une bite apparaisse, c’est fou. Je m’amuse un peu, dessine un petit goatse, lance deux-trois vannes, je constate ma célébrité dans le milieu (« OH NON LE RELOU DE NONWII ») et c’est l’heure du blind test.
Après avoir été présentées comme des « spécialistes du shoot’em up » par un animateur qui manifestement connaît aussi bien son sujet qu’un journaliste d’InpactVirtuel, les fragdolls jouent sur leur exemplaire de Jam Sessions des morceaux qu’il faut reconnaître, un blind test quoi. Avril Lavigne, Fergie, Bryan Adams, autant dire que je ne reconnais rien et que j’en suis plutôt fier. A la fin le cover de “The man who sold the world” par Nirvana providentiel sauve la playlist du complet naufrage, bref pour l’instant pas convaincu, surtout qu’en fait on n’a toujours rien vu du jeu.
Il y a de l’agitation du côté des deux Dreamcast, on vient d’en remplacer une par une PS2 avec DDR et sur l’autre c’est Samba de Amigo qui est jouable, mais on n’entend toujours pas la musique et en plus le tapis de DDR déconne. Relou.
Un second concert et je commence une partie de Metroid Prime Hunters avec G.D.V.L que j’avais déjà affronté lors de DS in Paris et il est fort le bougre, il me fout une vieille branlée à la première partie (7-0) je m’en sors un peu mieux à la seconde (6-2) mais il est encore bien meilleur que moi, finalement quand je l’avais battu à DS in Paris j’avais dû avoir un peu de chance, faut dire qu’en deathmatch à 4 c’est bien différent d’un duel. Nous commençons à nous dire que la soirée approche de la fin et nous dirigeons vers la sortie, nous tombons sur les Fragdolls en pleine interview. Il leur est demandé de hurler “vivent les geekettes” à la fin ce qui ne manquera pas de faire hurler toutankh mais m’a bien fait rire puisque, comme toute personne normalement constituée j’ai compris “vivent les quéquettes”. Tss, coquines.
Finalement c’est Meiko qui me fait une petite démo rapide de Jam Sessions, je m’attendais à un jeu à la Guitar Hero, finalement ça n’a strictement rien à voir, Jam Sessions est une sorte de simulateur de guitare avec un mode freestyle permettant de jouer ses propres compos, un mode chansons sur lequel il faut jouer les bons accords sans forcément se soucier du rythme, des modes d’entraînement et de didacticiel, l’interface la plus austère du monde, et un intérêt à mes yeux proche du néant.
Autant je m’éclate comme un malade avec Guitar Hero qui est carrément un simulateur de rock-star, autant là euh bin pour le coup je me suis fait grave chier. Je crois que je m’amuserais plus avec une vraie gratte. Enfin ça mériterait un test un peu plus en profondeur, mais quand on s’ennuie à mourir pendant les dix premières minutes c’est généralement mauvais signe.
Bref une soirée durant laquelle on a quand même bien rigolé et si c’était à refaire j’y retourne sans hésitation, par contre si Ubi Soft comptait nous refourguer du Rayman et du Jam Sessions, c’est un peu raté pour le coup. C’était le relou de NonWii, à vous les studios.

Rappel

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 18/09/07 à 18:50

Le Vélibataille c’est ce soir le 16 octobre alors dépéchez-vous d’aller vous inscrire sur http://velibataille.kwyxz.org et plus vite que ça bande de feignasses !

Game different

Dans la catégorie: Hardcore gaming — kwyxz le 18/09/07 à 16:24

<Ute> para para paradise ça me dit kekchose
<Trem_r> c’est le jeu où tu dois faire plein de saluts nazis

XD

Prostitution

Dans la catégorie: Watching TV — kwyxz le 18/09/07 à 13:23

Au moins maintenant c’est officiel, Pamela Anderson est une pute.

Bons petits soldats

Dans la catégorie: Humeur,Pol fiction — kwyxz le 17/09/07 à 9:35

Suite à un reportage sur la situation qualifiée de « désastreuse » à Sangatte depuis la fermeture du centre de réfugiés, malgré des commentaires d’élus et de responsables locaux explicant la dégradation catastrophiques des conditions des migrants, toujours aussi nombreux, mais également des relations desdits réfugiés avec les habitants des lieux, on félicitera le talent exemplaire de France Info qui, une fois de plus, a réussi à totalement passer sous silence l’identité du héros qui a courageusement fait fermer ledit centre histoire de montrer ses petits muscles devant les caméras.

Triste

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 14/09/07 à 13:06

Elle était mon éclat de rire quotidien durant les rudes années du collège. Avec son complice Laurent Petitguillaume, ils formaient le duo le plus drôle de la bande FM en 1992/1993.

Elle avait été la première fan de Pascal Obispo. À l’époque, elle était la seule à l’inviter dans son émission en interview. On se demande encore tous un peu pourquoi, tellement il était l’antithèse des groupes qu’elle diffusait, et qu’elle était la seule sur une radio de cette ampleur à diffuser: Ludwing Von 88, Blair, les Raggamins, les Nonnes Troppo.

Elle a fait les émissions de Skyrock les plus imaginatives, les plus drôles, et les plus distrayantes avant que cette radio ne sombre corps et âme dans le rap et le r’n’b de supermarché. Elle venait de se faire embaucher sur Europe 1 pour une chronique tous les 15 jours le dimanche entre 11h et 12h dans l’émission de Laurent Baffie.

Ce matin, Supernana, « la seule animatrice de radio qui vous encule par les oreilles », nous a quitté en même temps que Jacques Martin. C’est peut-être là son ultime pied-de-nez. C’est une partie de ma jeunesse qui s’en va.

Sur Skyrock il y a :
Un gros nounours, un ballon, une épée, un ceinturon,
Quelques billes, des bonbons, une boussole et le pompon.
Il y a aussi :
Une lampe-torche, un baton, des chataîgnes et des marrons,
Un Babar, des chiffons, plein de peluches et le pompon.
Et Supernana. Et Laurent Petitguillaume.
C’est pas une raison mon vieux.
Agnagna.

[Via Embruns]

Ouverture des inscriptions

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 10/09/07 à 0:24

Vous voulez inaugurer le grand championnat interquartiers de Vélibataille ? Venez vous inscrire, ça se passe ici et à priori on devrait bien rigoler.

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