Wary fat binnie
Il y a quelques semaines je vous avais présenté le wary fat kid. Je crois que l’image suivante se passe de commentaires.
Désolé Binnie. Non, j’ai toujours pas honte.
Il y a quelques semaines je vous avais présenté le wary fat kid. Je crois que l’image suivante se passe de commentaires.
Désolé Binnie. Non, j’ai toujours pas honte.
Trucs en vrac :
– la machine à laver et le sèche-linge de mon immeuble se trouvent au dernier étage, sur le toit. En fait, l’escalier donne sur la laverie qui fait environ 3m² à tout casser, et sur la gauche il y a une porte donnant sur le toit lui-même. Sur ce toit, une terrasse avec transats, tables, chaises, et barbecue. Classe. Ajoutons que le lavage coute $1.25 et le séchage $1 et que le linge est vraiment sec après. A comparer avec les 4.10 Euros du foyer pour faire (mal, vu que le linge est encore humide après) la même chose. Ah, j’oubliais, ici à Venice la lessive est fournie. Paf.
– dans plusieurs états des USA, on peut tourner à droite à un feu rouge (à condition bien sûr que personne ne s’engage au feu vert sur votre gauche). C’est le cas en Californie. Par contre, quand on tourne a gauche au feu, on ne croise pas avec une personne arrivant en face qui tourner a gauche aussi. On avance au milieu du carrefour, face à face, et on tourne à gauche. Déstabilisant au début.
– je suis en train de prouver qu’on peut tout à fait suivre une émission de Real TV sans la regarder. Pour preuve: Morgane est une allumeuse de première (mais elle a de forts jolis strings), j’aime bien Elodie, et Jessyca ira brûler dans les flammes de l’enfer. Mais si dans l’immédiat elle pouvait rester enfermée dans le loft pendant une trentaine d’années, ça ne serait pas mal non plus. Oui non par contre ne me demandez pas de vous parler des mecs, à part Gia qui est rigolo et Michel qui est gay mais qui roule des pelles aux nanas quand même, il n’y a pas grand chose d’intéressant à en tirer.
– quand je suis dans un restaurant (genre un fast-food) et que je commande quelques trucs, j’en ai tellement marre de rien comprendre quand les personnes à la caisse me proposent des suppléments (non parce que faut voir les noms des trucs aussi, ils pourraient pas utiliser des mots du dico ?) que je dis oui à tout. Bilan, je me retrouve avec le triple de ce que je voulais dans le menu (ou dans le café quand je suis chez Starbucks). Chiant.
Ce matin, j’ai fait ma première expérience de la relativité espace-temps (enfin la première à jeun).
Au lieu de me lever bravement à 7h00 tapante (à un ou deux quarts d’heure près), de petit-déjeuner, de me rendre présentable et de partir de chez moi vers 7h45 (à un ou deux quarts d’heure près), je me suis levé courageusement à 8h00, ai petit-déjeuner, me suis rendu présentable, et suis parti de chez moi à 8h15.
Résultat : au lieu d’arriver triomphalement au travail à 9h15, j’y suis arrivé victorieusement à 9h45.
Faites les comptes, j’ai gagné 1 heure de sommeil, et je suis arrivé au boulot 30 minutes + tard que d’habitude…
C’est donc la preuve manifeste que le temps ne se déroule pas de la même façon quand on dort !
Ainsi, comme disait Albert (hein binnie !), “alles ist relativ”. En même temps ce fénéant, il fallait bien qu’il minimise son échec au bac devant ses parents.
Et pour ceux qui n’ont rien à foutre, faites comme moi, changez vous les idées (parce que les proverbes congolais c’est sympa, mais c’est pas facile à replacer dans une conversation mondaine).
– Ntietie minankandi tezo kiafi kitaluanga.
Le passereau Ntietie fera bien de considérer le diamètre de son anus avant d’avaler une amande palmiste.
– Omfuenge nganga, wana olaidi nsusu, kelendanga.
La civette Mfuenge joue volontiers au sorcier guérisseur lorsqu’elle se trouve en présence des poules.
Vous l’aurez deviné, aujourd’hui, mon rendement au travail n’est pas à son maximum (ceci n’est pas un proverbe).
Ce week-end, j’ai décidé de me légumiser un peu devant MTV. Au menu donc : Pimp My Ride, I Want A Famous Face, The Real World, The Inferno, Viva La Bam, Wild Boyz et Room Raiders.
Commençons donc par ce qui m’a le moins intéressé: Pimp My Ride. Le concept: Xzibit (ouais, le rappeur yo han han wesh wesh en force) “s’occupe” de la bagnole d’un téléspectateur de MTV. En clair, il récupère la caisse (des vraies poubelles la plupart du temps, on se demande un peu comment ça fait pour rouler) et ensuite les refile à des mécanos qui font tout le boulot. Lui en fait il branle rien, il est juste là pour faire sa star wesh wesh yo check ça. Au final, la bagnole est métamorphosée, c’est propre, pas trop jacky, le concept est sympa mais au final ça ne casse pas des briques.
Ensuite, une horreur: I Want A Famous Face est une nouvelle émission à la gloire de la chirurgie esthétique. En gros, des débiles profonds avec de graves problèmes de santé mentale veulent ressembler à tout prix à leur idole. Après un charcutage en règle, ils ressemblent plus ou moins à la star tant jalousée et que dire si ce n’est que c’est… consternant. Entre la blondasse qui se fait siliconner pour ressembler à Pamela Anderson et qui finit par faire des photos pour Playboy et les jumeaux qui veulent tous les deux ressembler à Brad Pitt, on a quasiment touché le fond (pour le toucher, je pense que The Swan fera l’affaire).
Précurseur des émissions à la Big Brother, The Real World met en scène des jeunes qui ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam et doivent vivre ensemble dans une maison de rêve. Mais ici, point d’élimination ou de vote du public. Seules comptent les émotions des participants sous l’oeil de la caméra. C’est ainsi que l’on a pu observer pendant un bon quart d’heure les états d’âme d’une jeune fille torturée adepte de l’automutilation. Pour justifier l’étalage au grand jour de ses problèmes psychologiques, les producteurs ont fait intervenir un médecin pronant la prévention “si vous vous mutilez ou si vous connaissez quelqu’un qui le fait, contactez un médecin bla bla bla”. Rapidement écoeurant.
Un peu plus sympa déjà, The Inferno est un mélange de Fear Factor et de Koh Lanta. Deux équipes vivent ensemble dans une hacienda, des jeux leur permettent de mettre de l’argent en banque, et à intervalle régulier chaque équipe doit désigner deux personnes prêtes à quitter le jeu lors d’une sorte de “conseil” présidé par Dave Mirra (le champion de BMX, animateur du show). L’autre équipe doit choisir une personne parmi ces deux, ensuite les nominés de chaque équipe ont une épreuve à réaliser et le partant reprend son flamb… euh, quitte le jeu. Il a fallu néammoins que lors d’un malaise d’une des participantes (vertige alors qu’elle devait sauter à l’élastique) la production décide d’aller la filmer dans l’ambulance ainsi qu’à l’hôpital. Intérèt de ces images pour le programme: zéro, le but étant juste de rajouter une louche de voyeurisme. Dommage, le jeu est marrant.
Passons maintenant à Viva La Bam et Wildboyz, oeuvres d’anciens de la bande de Johnny Knoxville de JackAss. Dans Viva La Bam Bam Margera fait exactement ce qu’il faisait dans JackAss, à savoir rendre impossible la vie de ses parents et d’un ami de son père. Je ne sais pas comment fait Phil Margera pour être aussi zen, moi à sa place ça fait longtemps que j’aurais flingué mon fils, on se demande un peu à quel point ces situations sont improvisées tellement ça tourne à l’acharnement. Bref, un peu c’était marrant, mais trop c’est trop et au final, on est plus gèné qu’autre chose. Dans Wildboyz Steeve-O et Chris Pontius font les cons avec des animaux pendant qu’une voix off nous décrit les merveilles de la nature. Trop original, ils faisaient déjà ça dans JackAss ! Et finalement, ça n’est pas bien drôle non plus. Je suis d’autant plus déçu par ces deux shows que je suis un hardcore fan de JackAss qui, je l’avoue sans honte, me fait pleurer de rire (et ce ne sont pas les deux épisodes vus ce week-end qui vont me faire changer d’avis). Bref, bof. A voir une fois, puis à oublier. Johnny, reviens !
Finissons par le show qui m’a le plus intéressé: Room Raiders. Un gars, trois filles. Les filles pensent s’inscrire à je ne sais quel jeu pour célibataires qui cherchent un copain. Le gars sait déjà à quoi il s’inscrit. Un camion passe chercher les trois filles à leur domicile, elles vont y passer l’après-midi à regarder sur un écran de télé le gars… qui visite leurs piaules et qui fouille partout pour soi-disant mieux les connaître ! Les réactions à chaud sont souvent marrantes, surtout quand le gars tombe sur une vieille lettre d’amour, ou trouve une trace suspecte sur une couette. Les filles ont droit à leur revanche puisqu’elles peuvent finalement fouiller la chambre du mec jusqu’à ce que celui-ci arrive et dise quelle chambre il préfère. Les 2 “perdantes” sont éliminées, et la gagnante a droit à… un rencard avec le mec. C’est parfois bidonnant. Globalement, l’idée de déterminer si une personne peut plaîre en se basant sur son lieu de vie est assez séduisante. Dommage que les quelques mecs que j’aie vu participer à ce jeu aient été plus attirés par les cheerleaders que par les nanas qui lisent du Sade (alors qu’ils devraient se douter qu’aucune n’est moche… ‘sont vraiment trop cons). Et le concept est facilement réversible avec une nana qui choisirait parmi trois mecs. S’il ne doit en rester qu’un, autant que ce soit celui-là. Allez monsieur Endemol, tu importes cette émission, qu’on rigole ?
Sinon, je n’ai pas fait que regarder la télé ce week-end, non non je vous jure. Les coups de soleil que j’ai un peu partout sont là pour le prouver.
On a tous nos petits moments de faiblesse. Parfois, il suffit juste de l’accepter.
Note : ce post n’a rien a voir avec la monstrueuse cuite que s’est prise le gros Coute hier soir…
[edit] : ni avec la mienne d’ailleurs.
Toute la journée, j’ai vu défiler au bureau des candidats pour un poste d’ingénieur réseaux Linux. Et je leur ai fait passer des entretiens d’embauche. Je dois avouer qu’il s’agit d’une des expériences professionnelles les plus… disons “étranges” que je connaisse.
Il faut une sacré dose d’hypocrisie pour réussir avec le sourire à annoncer “ok, merci, on vous rappelle !” à un mec avec qui on a babillé pendant une vingtaine de minutes tout en sachant pertinemment qu’on ne le rappellera pas. Qu’on a été un peu consterné durant l’entretien de voir que la personne en face de vous ne connait strictement rien à Linux, mais qu’elle a tenté sa chance, des fois que.
Bien sûr, il y en a qu’on envoie bouler avec un certain plaisir. Le mec avec 0 expérience Linux sur le CV qui commence à m’expliquer les bases de la sécurité réseau et qui en plus a été plus que désagréable avec la collègue qu’il a eu au téléphone, j’avoue l’avoir malmené avec un plaisir sadique durant l’entretien. Et l’avoir raccompagné à la porte avec un vrai sourire.
En fait, tout celà ne fait que confirmer ce que je pensais. Pour être DRH, il faut être un pire sadique criminel de guerre.
Conduire une voiture avec une boite de vitesse automatique, c’est simple: il existe plusieurs positions pour le levier. La première est “P” comme “Parking”. Nul besoin je pense d’expliquer à quoi elle sert. La seconde est “R” comme “Reverse”, donc marche arrière. La suivante est “N” comme “Neutral”, point mort en gros. J’avoue que je ne sais pas bien quel est l’intérêt de ce truc et sa différence par rapport à “Parking”. La suivante est “D” comme “Drive” et c’est celle sur laquelle on est le plus souvent lorsqu’on conduit. Ensuite il y a un “2” et un “1” qui je le suppose sont des vitesses mais on m’a clairement expliqué qu’elles n’avaient que peu d’intérêt.
Comment est-ce que celà marche ? Après avoir démarré, on presse la pédale de frein et on met le levier sur “D”. On relache la pédale de frein la voiture avance toute seule. On appuie sur l’accélérateur et on écoute les rapports changer tous seuls. Un feu rouge ? On freine et on garde le pied sur le frein. Inutile de toucher au levier de vitesse.
Eh bien croyez-le ou pas, mais même si c’est très simple c’est super déstabilisant. On a toujours l’impression d’oublier de faire un truc. Et puis le pied gauche s’ennuie ferme. De plus, je comprends mieux maintenant pourquoi dans les films et séries US les gentils héros se retrouvent bien dans la merde quand on leur coupe le cable de frein. Bref, les boitotomatiques, j’aime pas (manque de chance les agences de location qui acceptent de louer aux clients agés de moins de 25 ans n’ont pas de voitures à boîte manuelle :| )