You got what you deserve
Je découvre depuis quelques jours les joies de la vie parisienne. Parmi celles-ci, les transports en commun, source de joie inépuisable s’il en est.
Murphy a décidé un jour que c’est pile quand vous êtes pressé parce que vous avez rendez-vous pour un état des lieux qu’il va y avoir un problème sur le RER à La Défense, que le métro est complètement engorgé et que vous êtes obligé de prendre un train de banlieue bondé dans lequel vous crevez de chaud et ruisselez de sueur. Beurk.
J’étais donc bien énervé quand dans le métro est entré ce que l’on appelle communément un “artiste de rue”, muni de son accordéon. Il devait avoir dans les 25 – 30 ans à tout casser. En plein morceau, son attention est détournée par le passage d’une jolie jeune femme, grande, blonde, aux épaules dénudées. Et voilà que notre accordéoniste se dévisse le cou pour la regarder lentement passer derrière lui. Ça le déconcentre tellement qu’il en fait une fausse note et qu’il est complètement perdu dans son morceau.
Pour la peine, je ne lui ai pas donné de sous. Ça lui apprendra à ne pas être à ce qu’il fait. Tsss.