Avant le grand feu d’artifice qui a illuminé la bonne vieille Tour Eiffel, un intermittent a pris la parole. Le public, déjà énervé en raison du retard du spectacle, l’a au début sifflé. Puis il faut croire qu’ils ont écouté un peu ce qu’il avait à dire. Et c’est heureux. Il y a juste un tout petit truc qui m’a chiffoné.
Le monsieur a, à un moment, parlé de la fameuse “exception culturelle”, morte d’après mon grand ami J6M, et expliquait que cette exception risquait effectivement de disparaître au profit d’une “culture” basée sur le pognon facile et l’abrutissement des foules.
Quelques minutes plus tard retentissait lors du spectacle pyrotechnique la reprise de “Paris Latino” par la Star Academy. S’il y a bien un symbole de cette “culture du pognon”, de cette absence totale de talent, de cet abrutissement des masses qui promeut au rang de stars des incapables et des nuls, de ces requins avides de fric qui refourguent de la merde au grand public qui en plus en redemande, c’est pourtant bel et bien la télé réalité épaulée par les majors du disque, dont la Star Academy fait partie intégrante.
’nuff said.

Bon bah j’a bien cramé. Mais la plage, c’est bien :-)

La publicité visible depuis quelques jours dans le métro pour Men’s Health est d’un niveau aussi désespérément bas que celles visibles depuis des mois pour “Bien! dans ma vie”. “Je suis tombé sur une nympho !” titre le magazine masculin. C’est marrant, couplé avec “Le coup de foudre sexuel, oui, ça existe”, du magazine féminin, on se dit qu’un rédacteur de l’un a dû se taper une rédactrice de l’autre et qu’ils en ont chacun tiré un article.

Bah. Tant qu’ils ne nous font pas de petits, qu’ils s’amusent entre eux. Et ils auront bien des semblables pour acheter leurs magazines de merde.

Hier, alors que je me promenais sur la toile, je suis tombé sur les sites respectifs des Chiennes de Garde et de La Meute. Force est de reconnaitre que comme toutes les organisations extrêmistes, ces deux associations féministes tendent à décrédibiliser un peu plus le combat difficile que mènent les femmes dans leur quète d’égalité de traitement. Il est relativement pathétique de voir les membres de “La Meute” s’énerver violemment contre des pubs en cherchant des sous-entendus sexistes dans tous les sens, à tel point que ça vire à la connerie, et profonde, et que leur mouvement n’en sort pas grandi. Si vous avez un jour un peu de temps et envie de réellement vous rendre compte du degré d’extrêmisme de tels mouvements, je vous invite à consulter la page que voici, par moments proprement ahurissante, même si certaines publicités qui y sont dénoncées sont effectivement totalement sexistes et qu’il est légitime de s’en alarmer.

A l’inverse, j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi le magazine “Bien! dans ma vie” qui fait depuis plusieurs mois plus de mal à la femme que n’importe quelle pub “sexiste” n’est pas encore l’objet du courroux des deux associations sus-citées. Parce qu’avec des titres comme “Aïe, j’ai envie de le tromper” et des slogans comme “Lui, je le connais pas mais c’est où il veut quand il veut”, bonjour l’image renvoyée par les lectrices de ce torchon. Même FHM n’aurait pas fait pire.

Après le fan de Love Hina hier, voici le trou du cul du Wisconsin :

From: Guy Smiley
To: kwyxz
Subject: You’re an idiot and a fraud

Run away from any good wars lately sissy?

La connerie a encore battu un nouveau record.

Suite à ce vieux commentaire sur DLFP, j’ai reçu le mail suivant :

From: a a
To: kwyxz
Subject: [No subject]

Connard

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai peur, là. Une telle démonstration de tolérance, ça fout la trouille ©.

Retrouver des gens qu’on a perdu de vue depuis un an, rencontrer de nouvelles personnes, discuter, échanger des émotions, tout simplement apprécier l’instant, toutes ces petites choses importantes font aimer la vie. Pour celà, merci, merci à tous ces gens qui sont venus vendredi, sont restés samedi, voire dimanche. Merci à ceux qui ont bien voulu partager ces instants. Quant à celui qui a su se faire remarquer par son absence, qu’il sache que la déception que j’ai pu ressentir n’a d’égal que la profonde peine qu’il a infligé à celle qui, fêtant son annniversaire le même jour que moi, l’avait également invité. Qu’il a intérêt à rapidement lui présenter ses excuses. Que son silence lors de ces 2 jours est une honte. Que quand on fait un coup aussi minable à un ami, on devrait avoir courage d’au moins le lui avouer en face, sans intermédiaire. Et que je ne m’attendais tellement pas à un truc pareil de sa part que je n’en suis que plus déçu. Excuses acceptées.

Et voilà.