La séduction est un art difficile, et s’il n’existe pas de méthode miracle pour parvenir à ses fins, les moyens d’échouer sont eux absolument innombrables. Du rateau classique à la fatale chute dans la friend zone, tout homme, même le plus grand des séducteurs, a au moins une fois dans sa vie connu les affres du foirage dans ses grandes largeurs.

Sous le titre 8 moyens de la faire craquer, le site masculin AskMen.com tente de donner à ses lecteurs des pistes vers les sommets de la réussite. En vrac, lui offrir des fleurs, des petits cadeaux, la complimenter auprès de ses amis, la faire rire, l’écouter, etc.

Messieurs, si vous avez déjà quelque expérience en matière de ratissage, vous savez déjà quoi en retenir: cet article est une compilation des 8 choses à ne surtout, surtout pas faire à moins de vouloir directement finir en friend zone. Second degré ? Pas du tout, et c’est là que réside l’astuce: l’auteur est une femme. Comme l’explique finement la théorie de l’échelle, il y a un paquet de petites choses auxquelles les femmes se disent attentives alors qu’en pratique elles s’en foutent complètement. Comme par hasard, ceci inclut les 8 conseils foireux de notre amie sur AskMen.com. Si une femme certifie chercher un prince charmant gentil et patient qui sera plein de petites attentions délicates, en pratique elle couchera avec un biker fraîchement sorti de prison et dealer de crack qui lui donnera le grand frisson, conservant le mec gentil en bon petit confident bienveillant à qui elles pourront raconter leurs malheurs.

Eh, nice guys finish last.

Je viens d’éteindre la console après tr… merde, quatre heures de God of War. Il était à 20 Euros à Virgin, je n’ai pas hésité longtemps au vu des critiques élogieuses qui ont accompagné la sortie de ce titre ainsi que celle de sa suite.

Que dire de God of War ? Que c’est probablement l’un des plus beaux jeux que j’aie jamais vu, qu’il enterre visuellement Twilight Princess ou Resident Evil 4 avec ses décors antiques magnifiquement bien restitués, qu’il m’a scotché avec ses effets de lumière fabuleux, sa maniabilité au poil, sa difficulté assez bien dosée, son animation qui ne souffre pas d’un seul ralentissement, son déroulement qui ne prend jamais le temps d’un loading, sa musique orchestrale qui accompagne fantastiquement l’action et enfin son ambiance, tellement prenante et exaltante. C’est le pied putain, le mégapied, un pied comme je n’en avais pas pris depuis un moment. Vivement que le second passe aussi en platinum, il paraît qu’il est encore meilleur.

Ah au fait, c’est un jeu PS2 de 2005. Je ne suis vraiment pas pressé de passer à la génération supérieure, moi…

C’est bien la première fois qu’il ne veut pas voir un journaliste. (Merci à Gniarf)