Paye tes vainqueurs (II)

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 24/06/04 à 10:09

Au cas où vous l’ignoreriez (par exemple si vous avez vécu dans une grotte les 2 dernières années) l’UMP se prend gamelle électorale sur gamelle électorale depuis les dernières législatives qu’ils avaient pourtant remportées à l’aise. Mais là, des régionales aux européennes en passant par les cantonales, c’est dégelée sur dégelée.

Le plus drôle dans l’histoire c’est que l’homme-providence qui semble tout désigné pour sauver ce parti qui devait être une “machine à gagner” (quelle réussite, bravo Juppé) n’est autre que le champion du monde de la traîtrise et du coup de poignard dans le dos, j’ai nommé Nicolas Sarkozy. Lequel n’est pas des plus appréciés par les huiles de son parti (les militants, eux, en sont fous): Chirac, Juppé et leurs copains sont rancuniers et se souviennent une certaine période Balladur, disons entre 1993 et 1995 environ.

En septembre 2004, les militants UMP voteront pour désigner le nouveau président de leur parti. L’archifavori ? Sarkozy. Paraît-il qu’il hésitait à y aller et que tous les coups bas de ses chers amis l’ont motivé à finalement leur rentrer dedans. Un petit exemple ? Tiré du Canard Enchaîné :
Dernière trouvaille, signée Michèle Alliot-Marie, à propos du futur président de l’UMP (“Le Monde”, 18/6) : “Il devra s’investir totalement dans sa tâche et ne devra pas présenter sa candidature aux élections présidentielles.” Suggestion pour la prochaine condition : les initiales du futur président de l’UMP ne devront pas être N.S.

S’il se trouve encore des électeurs pour donner leurs voix à des gens avec une mentalité pareille, il ne faudra pas s’étonner si ensuite il y a comme quelques couacs dans la gouvernance.

Paye tes vainqueurs

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 24/06/04 à 10:05

Il y a des gens qui se lancent dans l’inconnu vers une quète désespèrée qui semble perdue d’avance. Ils s’y sont préparé de nombreux mois, ils ont évalué toutes les possibilités, analysé les péripéties et les nombreux risques qu’ils pouvaient rencontrer. Ils débutent un combat à mort à l’issue duquel il ne restera plus qu’un survivant.

Et puis il y a… eux. Nul doute que chez Microsoft, on est déjà mort de peur.

(Merci à rominet et Philou)

Réflexion intense (attention ça fait mal)

Dans la catégorie: Guests — kwyxz le 22/06/04 à 17:30

Pre-scriptum : ta gueule Mr_O.

Dans l’étroitesse de mon petit cerveau étriqué, j’ai toujours cru que le façon la plus simple de dire non, c’est de dire “Non”. Elle est où mon erreur (ceci n’est pas un appel à répondre “dans ton cul”, ou toute variante, et d’ailleurs j’aimerais ne plus avoir besoin de le préciser) ?

Post-scriptum : Mr_O tu devrais avoir compris maintenant le pourquoi du pre-scriptum.

We don’t play guitars

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 22/06/04 à 10:11

Départ un peu plus tard que l’horaire prévu, mais c’est finalement à 5 et non 3 que nous décollons vers le Nouveau Casino. Gérald, Perrine (la voisine d’en face de Gérald), Frouny et moi même partons prendre le métro à 20h45 (en croisant C0ute au passage, qui malheureusement renoncera finalement à venir). Gérald se fait prier pour participer au concours qui s’annonce.,alors qu’il avait mis le feu à la scène l’année précédente. A vrai dire, il a même l’air de ne clairement pas vouloir le faire cette année. Étonnant.

Arrivés à Parmentier nous sommes rejoints par Klaims. Nous arrivons au Nouveau Casino ou se déroule cette année encore le championnat d’Air Guitar. Sur scène, Joëlle Tempest, la gagnante de l’année précédente, démontre qu’elle n’a pas perdu la main. Les premiers candidats se lancent, certains tentent de slammer (et se font bien mal en se vautrant dans la fosse), finalement après plusieurs minutes d’encouragement Gérald me propose un deal: il y va si je lui paye une bière. Ha, mais plutôt deux fois qu’une. Inscrit sous son nom de scène habituel, Georges Abitbol, c’est un show détonnant qu’il livre sur le mythique Highway To Hell de AC/DC. Les notes du jury sont assez inégales, du très bon comme du plus que moyen. Celà semble serré pour la finale. Les autres candidats défilent, l’ambiance est excellente avec un animateur finalement assez drôle en Mr Manatane du pauvre. Pendant les délibérations du jury, Joëlle Tempest vient féliciter Gérald pour sa prestation. Mauvais signe, dit-il. Les candidats de la finale seront départagés sur Ace Of Spades de Motorhead, sourire de Gérald qui a le disque et donc connaît bien le morceau. Nous sommes rejoints par Corsac, MrPeer et MadFlo, qui porte son éternel tee-shirt DLFP (que Penso, en pleine participation au concours de Air Friends hier soir, ne verra pas). Les finalistes sont annoncés… et Georges Abitbol n’en fait pas partie. Consternation dans notre camp : il était pourtant bien meilleur airguitariste que Margie qui n’avait pour elle que sa paire de seins qu’elle exhibait dans un bustier transparent. Les finalistes défilent, mais… l’un d’entre eux n’est plus là. Après avoir été appellé deux fois, il fut donc disqualifié par le jury qui décida de repêcher le 6ème, qui était… Georges Abitbol ! Sans parvenir à y croire, il remonte sur la scène et met véritablement le feu avec un set de virtuose. Le public scande des “Georges !” à en perdre la voix et hurle pour l’applaudimètre.

Vient le moment du résultat… on apprend que le 3ème est… Margie (honteux).

Mais le second, c’est… Georges Abitbol ! Revenu de très loin, il a véritablement été excellent sur le Motorhead pour ainsi terminer à la 2ème place.

Félicitations à BGR (un sosie de Trem_r en cape et casquette) pour sa première place tout à fait méritée.

Bref, ce fut vraiment une excellente soirée, à réitérer l’an prochain sans hésitations. Si on pouvait juste éviter le gros connard qui joue de la cornemuse dans la rue en bas de chez moi jusqu’à 4h du matin l’année prochaine, merci.

[edit] apparemment, ce matin sur France Inter une petite chronique était consacrée au Air Guitar, et la personne qu’on entend parler serait Georges Abitbol. Si quelqu’un a enregistré ça et peut me filer le mp3, je lui en serai infiniment reconnaissant. Merci d’avance !

Goudron et plumes

Dans la catégorie: Pol fiction — kwyxz le 21/06/04 à 11:08

J’avais beaucoup ri quand, sur IRC, un malheureux m’avait accusé d’être de droite. Vraiment beaucoup, si, si. À mon grand dam, je viens de découvrir que sur ce coup-là je suis entièrement d’accord avec Patrick Devedjian.

Je vous laisse, je vais me flinguer.

ParisBeurk

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 17/06/04 à 17:46

Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué la disparition en bas de cette page du lien vers ParisBlog.

Pas que ça me dérange de poster des liens vers des sites de cul (d’ailleurs, je peux le faire ici ou ici ou iciATTENTION, JE VOUS AURAI PRÉVENUS) mais j’aime bien être conscient de le faire, quand même.

Tuerie

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 15/06/04 à 12:35

À l’origine, ça partait mal.
– Bon, Romain, t’es sûr que tu peux avoir des places pour le concert ?
– Ouais ouais, pas de souci, ça sera moins cher en plus, t’inquiète, y’a des places qui sont réservées, j’en aurai c’est sûr.

3 mois passent. Nous sommes mercredi soir.
– Alors t’as les places ? Tu te souviens que le concert c’est lundi prochain ?
– J’y vais ce week-end sans souci, y’en aura c’est sûr !
– Ah. Parce que je viens de recevoir un appel de Christophe. Son frêre s’occupe du son du concert.
– Il peut pas te faire entrer gratos ?
– Ben non. Bercy, c’est grand, et plus c’est grand, plus c’est dur de faire entrer gratos.
– Pas de souci de toute façon, j’aurai les places.
– Ok.

Le samedi suivant, un SMS m’annonce ce à quoi je m’attendais déjà.
– Euh bon y’a plus de places depuis super longtemps. C’est mort.

Lundi en rentrant du boulot, moins de 2 heures avant le début du concert. J’appelle Christophe.
– Bon, je crois que c’est mort, j’aurai pas de place. T’as des nouvelles de ton frêre ?
– Il m’a pas encore appellé. De toute façon j’ai un concours vendredi, c’est tendu pour que j’aille me déchirer ce soir.
– Ok. Tant pis.
– Il paraît qu’il reste des places, tout de même.

L’espoir renaît. J’arrive au self. Steeves téléphone au POPB. Oui, il reste des places à 38.50 Euros, même tarif que pour les réservations. Miracle ! Steeves malade, je ne peux compter sur lui. J’appelle tout de même Romain pour la forme mais je tombe sur son répondeur. Je fonce à Nation et saute dans le métro. Il est 20 heures 15. A Bercy, Silmarils est en plein set. Je les louperai. Tant pis.

J’arrive à 20h35 devant le POPB. Trouver les billetteries. Devant moi, une gamine d’environ 16 ans avec un carton “vends une place”.
– Combien, la place ?
– 25 Euros…
– Je prends.

Ça y est. J’ai mon sésame, et je l’ai payé presque 15 Euros de moins que le tarif officiel. Ça rattrappe haut la main l’absence flagrante de chance dont j’ai été victime la veille à Mario Kart contre le gros C0ute. Je me faufile au milieu de la foule et j’arrive en pleine fosse. Je cherche des yeux Bertrand, le frêre de Christophe, au milieu des techniciens. Sans succès. Les lumières s’éteignent. Le deuxième guest de la soirée arrive.

Static-X déboule. Je connaissais assez peu. Efficace. Ça a le mérite de réveiller tout le monde et de préparer la foule à ce qui arriver par la suite. Le chanteur, une espèce de Desireless avec une barbe, essaye de communiquer un peu avec le public, c’est sympa, musicalement sans génie mais largement écoutable. Les premières gouttes de sueur arrivent, je commence à regretter de ne pas avoir pris de bouteille d’eau. Patience, me dis-je, ce sera bien pire après.

Entracte. Le moment de se reposer un peu. Je retrouve Bertrand au milieu de l’équipe technique. Miracle, il a un paquet de bouteilles d’eau. On discute, on rigole. Il est content de voir un visage connu. Il est débordé. À vrai dire, celà ne m’étonne pas. Les roadies installent le matos. Règlage des balances. Bertrand s’est occupé de toute la sonorisation du POPB pour cette soirée. Vu la réverbèration et l’écho que l’on se bouffe la plupart du temps, ça n’est pas une mince affaire. J’avoue que la qualité du son lors du set de Static-X m’a bluffé. Je le félicite. Après tout, si cette soirée est réussie, c’est en partie grace à lui.

Les lumières s’éteignent à nouveau. Ça y est. Je vais enfin les voir en concert, 8 ans après avoir fébrilement acheté leur premier album. Je frissonne tant l’excitation est grande.

David Silveria est le premier à monter sur scène. Tonnerre d’applaudissements. La foule scande le nom du groupe. Head, Munky, et Fieldy arrivent et se préparent. Et, vêtu de son désormais culte kilt noir, Jonathan Davis, leader ô combien controversé mais également ô combien charismatique arrive sur scène. Ce sont eux, devant moi. C’est Korn. La tuerie peut commencer.

Dès les premières notes de Right Now, impossible de retenir la foule. C’est un gig frénétique qui démarre, et chaque hurlement de guitare provoque des ondes de choc à n’en plus finir. La basse de Fieldy cloue tout le monde sur place à chaque grondement, une vague de chaleur semble atteindre nos poumons et coupe notre respiration. Tous les albums y passent. Les morceaux sont impeccablement enchaînés, avec très peu de temps morts. Jon joue avec le public et ceci ne fait qu’échauffer encore un peu plus des fans survoltés. Break Some Off, Got The Life, Here To Stay, Falling Away From Me, Blind, Shoots and Ladders, Freak On a Leash, l’excitation atteint son paroxysme. Je ne sens déjà plus mes jambes, j’ai l’impression de flotter. Les petites gothes volent (le lancer de nains étant interdit, il fallait bien trouver un nouveau jeu – le lancer de gothes est un amusant palliatif). Je manque de pleurer de bonheur en entendant les premières notes d’A.D.I.D.A.S, probablement mon morceau préfèré. Dead Bodies Everywhere, Did My Time, Clown (probablement mon second morceau préfèré, j’ai perdu ma voix pour quelques jours à cause de celui-ci). Sur Kill You, Jon semble donner tout ce qu’il a et terminer à bout de force. Le groupe quitte la scène.

C’était sans compter sur un rappel d’anthologie. Jon redouble de puissance pour scander les paroles destructrices de Faget. Le public s’épuise sur Somebody Someone, qu’il pense être le dernier morceau. Mais les membres de Korn avaient décidé de nous achever, et c’est avec Ya’ll Want a Single qu’ils demandent aux spectateurs de dresser leur majeur. Ce geste n’est pas innocent.

Lessivé, abasourdi, en ruine, mais heureux, je rentre chez moi et bois. Il me faudra du temps pour m’en remettre. Qu’on aime Korn ou pas, force est de reconnaître qu’ils sont en train de laisser une trace indélébile dans l’histoire du rock. Et ils le valent bien.

Télépathie sportive

Dans la catégorie: Guests — kwyxz le 14/06/04 à 12:05

Tiens, je crois qu’il y a eu un but là.

Même quand vous n’avez pas la télé, que vous n’êtes pas sportif, et que le foot vous vous en tamponnez votre baton de vie avec des clous rouillés, vous savez quand il y a but. Pourquoi ? Parce qu’on trouve toujours un blérot (*) qui hurle dans la rue quand il voit un mec en short pousser un truc rond dans un truc rectangulaire.

Moi, je ne comprendrai jamais.

(*)orthographe volontairement incorrecte, blérot oblige.

P.S : je n’ai rien contre les fans de foot, mais s’ils pouvaient garder leur beuglement pour leur camarade de canapé, ou de tribune pour les plus acharnés, je ne m’en porterai pas plus mal =)

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