Le hip-hop c’est mon pote

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 29/10/03 à 18:12

Sur la ligne 2, des fois, on a de drôles de surprises. Notamment quand un groupe de 3 mecs d’âge … mûr (disons, 40 – 45 ans) rentre, commence à mettre un beat un peu hip-hop, et se met à rapper en polonais. Ou en roumain. Ou en hongrois. Enfin on s’en fout, dans le rap on est tous copains.

Nightlife

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 12/10/03 à 20:21

Samedi, 4h24 du matin. A la lueur d’une bougie IKEA parfumée à la framboise, je contemple l’equalizer de ma chaîne vieillissante qui frétille aux rythmes entraînants des morceaux de DJ Shadow et autres Lemon Jelly ou Amon Tobin. Encore un peu enivré par l’alcool consommé tout au long de la soirée, bien dégrisé tout de même après le retour à pied depuis le Truskel, je tente de faire le vide. Fraîchement diplomé. Quelques heures plus tôt, la fatidique sentence, tel un refrain connu, était tombée. “Désolée, nous on penchait plutôt pour vous, mais finalement l’autre candidat avait déjà de l’expérience sur un réseau similaire. Bonne chance pour votre recherche d’emploi !”. Pas d’expérience, pas de boulot, pas de boulot, pas d’expérience. Classique. Je me sens observateur et victime d’une gigantesque farce.

Alors que la flamme vacille, que la musique déferle et que mon coeur reste dans l’expectative, je me sens finalement reposé. Je ferme les yeux ; et m’endors.

Speed dating

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 6/10/03 à 13:51

L’autre jour je voyais à la télé un reportage sur je ne sais plus quel magasin (les Galleries Laffayette ? le Printemps Haussman ?) qui propose aux célibataires de prendre un panier d’une couleur particulière quand ils font leurs courses, et ainsi tenter de rencontrer l’âme soeur au rayon charcuterie. Wow. Le romantisme pur en action. Celà-dit, l’idée n’est pas si idiote. J’avoue, il m’est arrivé de temps en temps de suivre des yeux une damoiselle qui faisait ses courses, une certaine curiosité malsaine me poussant à regarder ce qu’elle achetait (et me poussant à faire demi-tour quand la demoiselle s’achetait une boite de Stéradent). Alors, pourquoi pas ? “Bonjour mademoiselle, savez-vous que pour que les coquillettes ne collent pas au fond de la casserolle, il est bénéfique de mettre une cuillerée d’huile avant ébullition de l’eau ? Si vous voulez on va chez moi et je vous montre.” Ahem.

C’est en tout cas bien moins débile que le speed-dating et autres gueuseries en vogue. Trouver l’âme soeur en 7 minutes ? Quand on est pas foutu de le faire en 25 ans, je vois mal comment le faire en 7 minutes. En fait je ne vois que deux types de clients pour ce truc :

– le (la) puceau(elle) qui n’a jamais touché une nana (un mec) de sa vie et qui est désespèré au bord du suicide sous anxyolitiques et qui n’a rien trouvé de mieux que cette mascarade. Bilan, au bout d’une douzaine d’échecs, il se jettera à la Seine les pieds coulés dans du béton.
– le (la) salaud(ope) en manque de cul qui se dit que 7 minutes de discute avant d’aller niquer, c’est déjà largement trop. Donc on y va, on sort la marchandise, on prie pour tomber soit sur un(e) autre salaud(ope) ou bien sur un(e) désespèré(e) qui vient de se manger une douzaine de rateaux d’affilée. Si ça passe tant mieux, si ça passe pas tant pis, y’en a un paquet qui attendent derrière.

‘fin bon, moi je dis ça, mais si un jour un type invente le speed-jobbing, ça m’intéresse, merci.

Why the fuck do I so often write english titles ?

Dans la catégorie: Humeur,Monte le son — kwyxz le 3/10/03 à 17:59

Juste une envie de tout oublier. Pour deux soirs. Ce soir, Truskel. Orgie de bière et de musique, je dois tout donner. Me dépenser au maximum pour chasser ce sentiment de mal-être qui parfois m’envahit ces derniers jours. Demain, nuit blanche. Le programme n’a pas encore été établi, on improvisera. J’ai besoin de ces deux nuits. Besoin de tout relacher, pour enfin toucher le fond.

Whores

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 30/09/03 à 12:03

Vendredi soir, à peine rentré de Poitiers et fraîchement débarqué au foyer, j’apprends qu’un des résidants a des invitations pour une soirée dans une boîte de Paris. L’Etoile, que ça s’appelle. Ma connaissance des boîtes du coin se limitant aux Bains-Douches, à la Loco et au Queen, pourquoi pas, me dis-je. Je conviens avec Sarah de l’accompagner ainsi que ses 3 amies anglaises qui sont là pour le week-end. Douche, habillage chic (mieux vaut se méfier, c’est quand même tout près des Champs), et nous partons. Sur les 4 anglaises, deux étaient habillées… disons en tenue de soirée confortable (avec un décolleté tout de même), et les deux autres carrément moins chaudement. Très court, assez provoquant, limite vulgaire tellement elles avaient insisté sur le maquillage. Mais bon, chacun fait ce qu’il veut en soirée. Par contre, se balader dans la rue sans imper de cette manière, c’est un peu tendre le bâton pour se faire battre.

Et ça n’a pas loupé. Pendant tout le trajet vers le métro, on a eu droit à des commentaires plus ou moins fins et à des racailles qui prenaient de grandes inspirations bruyantes (seraient-ils asthmatiques ? les pôvres). Arrivés à Nation, ces demoiselles me disent qu’elles veulent prendre le RER pour aller plus vite. Le RER à 23h30, habillées comme elles l’étaient. Y’en a qui ne doutent de rien. Très bien, je les aurais prévenues. Et ça n’a pas loupé non plus. Quelques mètres avant d’arriver dans le train, celle qui portait la jupe la plus courte s’est fait pincer la fesse droite par une racaille manifestement fort à propos de ce genre de choses. Elle avait beau faire l’outrée, il fallait quand même un peu s’y attendre.

Mais le pire était à venir. Une fois sortis du métro, l’une d’entre elles demande à aller aux toilettes et se dirige vers le restaurant le plus proche. Nous restons donc à l’angle de la rue de Presbourg et d’une autre rue dont le nom m’échappe, à proximité de la place de l’Etoile. Les passants me dévisagent. Me regardent bizarrement. Quoi, j’ai une patate sur le coin de la gueule ? Puis, un coup d’oeil rapide de l’autre côté de la rue me fait comprendre l’épouvantable vérité. Il s’y trouvait deux prostituées, juste sur le coin de la rue en face de nous. Et ces deux prostituées étaient habillées plus chaudement et moins vulgos que les deux anglaises avec qui j’essayais (péniblement) de discuter. Conclusion : les passants me prennent pour un mac. Si les flics passent, je vais me faire embarquer. Merci, vraiment merci. Le pire, c’est que je crois que quand j’ai voulu leur faire comprendre qu’elles étaient habillées pire que des putes, elles n’ont toujours pas compris.

Voilà, c’est fini

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 25/09/03 à 20:09

Avec ma soutenance de stage cet après-midi se sont achevées mes études. 21 ans d’école, de collège, de lycée, de prépa, de fac, d’école d’ingé, et encore de fac. Des tas de souvenirs, des fous rires, des prises de tête, des bonnes surprises, des mauvaises surprises, des gens géniaux, des gros connards qui mériteraient un petit lavement à l’acide sulfurique, des révisions chiantes, des vacances délirantes, des examens casse-couilles.

Le train-train habituel, quoi. Les études, finalement, ça blase. Même si une fois que c’est fini, en fait, on se demande si on ne va pas faire un peu de rab. Je ferais bien un ou deux ans d’anglais LLCE moi, comme le gars S3; les zoulies damoiselles de la cafet’ de lettres, ça fait envie. Très beaucoup.

A nous de vous faire préfèrer la voiture

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 22/09/03 à 20:57

Je monte dans le train en direction de Poitiers d’extrême justesse, le TGV va partir. D’ici quelques jours, je ne serai définitivement plus étudiant, une fois ma soutenance de stage effectuée. J’ai même pensé à composter mon billet. Le contrôleur passe, et son front se plisse alors qu’il jette un oeil à ma carte 12-25. Instantanément, je comprends. Et merde, elle est périmée depuis le 2 septembre. 3 semaines, à peine, donc.

Je plaide ma bonne foi, lui assure que je vais la reprendre dès que je serai à Poitiers. 20 jours, quoi, merde. Il ne veut rien entendre. Et c’est 31 euros qui auraient dû me servir à acheter à bouffer (eh oui, le chômisme, euh, la chômature, quand on a pas travaillé des centaines d’heures et qu’on a pas 25 ans, ça ne rapporte pas grand-chose) qui s’envolent.

Bon, c’est ma faute. J’ai merdé, j’ai merdé. J’ai pas vérifié ma carte 12-25 quand j’ai acheté le billet.

Ce qui m’a un peu vexé, en revanche, c’est que le contrôleur ne dise strictement rien aux mecs qui fumaient entre les deux wagons, dans l’espace réservé aux bagages, aux coups de téléphone et à la montée/descente des voyageurs. Alors que c’est un espace non-fumeur. Deux poids deux mesures, quoi. Un voyageur qui achète son billet mais qui louse sur la carte 12-25, c’est 31 euros dans sa gueule, mais des gars qui fument et qui intoxiquent les autres voyageurs, quedal.

A 53 euros le trajet, pour se faire enfumer par 2 connards (parce que oui hein, la fumée, quand la porte s’ouvre, elle se pose pas la question de savoir si elle a le droit de rentrer dans le wagon) je me demande si la prochaine fois je ne vais pas prendre la bagnole.

Recherche d’emploi

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 19/09/03 à 13:32

Une heure trente d’attente. Puis c’est à moi.

“Alors votre formation… Un DESS. Ahem. Bon voyons la suite… C’est quoi UNIX ? Un logiciel ?”

Bilan, dix minutes plus tard, après avoir péniblement trouvé 2 annonces susceptibles de m’intéresser, je sors de l’agence ANPE rue Pétion. Avec une nouvelle info en poche : pour l’informatique, vaut mieux que j’aille à l’agence rue Alexandre Dumas. Qui se trouve aussi être celle qui se trouve à environ 20m de chez moi. Pouvaient pas m’y envoyer plus tôt ? Groumpf.

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