Vous vous rendez compte que si le CSA arrive à faire interdire la pornographie à la télévision, on ne pourra plus passer d’images de ce genre à une heure de grande écoute ?
Hmm. Finalement, c’est p’tet pas une si mauvaise chose (non, mesdemoiselles, pas la peine de m’écrire en masse, je ne vous donnerai pas les coordonnées de ces deux hommes parfaits).
Bruno Vandelli qui, pour mieux vendre son idée de nom de groupe (qui est, je le rappelle, “QUADRI-COLOR”), sort “eh ouais, tu vois, comme les 4 couleurs primaires, eux ils sont 4, donc quadri-color !”.
Cet homme est un visionnaire.
Ce soir, j’ai regardé Popstars pour la première fois cette année. Je dois avouer que je ne suis pas déçu du voyage. Première constatation : ils chantent *abominablement* faux. C’est réellement grandiose, à côté d’eux les élèves de la Star Academy passent pour des artistes.
Mais le top du top, le summum du summum, c’est quand même le bordel général qui règne non seulement au sein du groupe mais aussi entre les auteurs/compositeurs/producteurs.
Ça commence par Monia qui gueule auprès du directeur artistique, histoire de lui faire comprendre que sa chanson c’est de la merde. Cris effarouchés du type “mais euh tu peux pas dire ça euh, respecte le boulot de l’auteur, etc, etc”.
Ensuite, c’est au tour d’Erika et d’un des deux mecs (désolé, mais je ne me suis pas attardé sur leurs prénoms) de se plaindre. Le directeur artistique, dégoûté, leur sort que c’est pas le moment de commencer à se la pèter, qu’ils débutent, etc. Là-dessus nos braves rétorquent que les paroles sont… ils tournent un peu autour du pot pour pas dire “complètement à chier”. Et là, réponse franche du mec : “c’est pas grave, c’est pour le grand public”. Voilà qui en dit long de la conscience artistique de notre ami ! Au final, 2-3 modifications mineures (probablement assorties d’une grosse menace hors antenne) et nos 4 blaireaux acceptent de chanter la chanson. Jusqu’à ce que…
Jusqu’à ce que Valery Zeitoun from Da Maison De Records se pointe, et déclare tout de go à notre malheureux directeur artistique un truc du genre “Listen coco, ton truc là c’est de la shit, les lyrics elles sont nazes, la music je la feel mal, ça va pas être possible”.
Au final, kéké directeur artistique repart la queue entre les jambes. Sa chanson de merde ne sera pas interprétée par le groupe. Mais attention, la semaine prochaine promet, avec “le retour de Bruno Vandelli” qui va pouvoir donner la pleine mesure de son talent : ce bon vieux Bruno a déjà trouvé un nom de groupe pour notre quatuor : “QUADRI-COLOR”. Si c’est pas fabuleux. A ce point, c’en est presque touchant.
Tout ceci se terminera mal ™.
Il y a un truc qui commence sérieusement à m’énerver, c’est les éditions Collector des DVD qui sortent 6 mois voire un an après les DVD “normaux”. Alors oui bon OK, personne m’oblige à acheter des DVD. Mais bon sang, pourquoi est-ce que les éditions “Collector” sortent aussi longtemps après les éditions “normales”, sachant que dans les magasins si on ne se dépêche pas pour acheter un film peu de temps après sa sortie, son prix augmente de près de 40% ensuite ? Exemple, le DVD du Tombeau des Lucioles, par exemple. Ou celui de Shrek. Ou Mononoke Hime (dont on attend encore l’édition Collector…). Pour quoi faire un collector se demandent certains, vu que les bonus on les regarde jamais ? Ben pour Le Tombeau, l’image est remasterisée, et de largement meilleure qualité que l’édition normale (sur laquelle le grain est tout bonnement immonde). Pour Mononoke Hime, on attend de voir… une bonne idée serait de faire des sous-titres un peu moins minables. Mais bon, le souci de la qualité, c’est pas forcément la priorité chez certains éditeurs.
Je sais pas vous, mais moi j’avais encore un peu confiance. Après tout, Michael Moore nous le serinait, le vrai vainqueur des présidentielles américaines, c’était Al Gore. On nous disait même que les yankees étaient plutôt contre une intervention militaire en Irak. Et voilà qu’aux dernières législatives, George W. Bush voit son camp confortablement installé avec une large majorité.
On peut donc maintenant être certain d’une chose : les américains sont, dans leur immense majorité, une bande de gros cons.
Cela dit, au vu d’un certain 21 avril 2002, rien ne nous permet de nous considérer comme moins pires.
Ce matin à 11 heures, Takahata Isao était présent à la FNAC à l’occasion d’une expo sur l’ensemble de son oeuvre. Et moi, j’étais comme un con, en cours. J’entends déjà les lycéens derrière moi qui ricanent (“ha ha ha le Charlot, il a même pas séché pour y aller !”). Ben non. Il arrive un moment où on se rend compte qu’on ne peut plus se permettre ce genre de gamineries. Donc il ne reste plus que l’amertume. Life just sucks.
