Royksopp – Melody AM.
Pearl Jam – Riot Act.
Korn – Life Is Peachy.
Death In Vegas – Scorpio Risiiiiiiiiiiiiiiiiiingskriskriskricheuouicheladichhhhhh.

Mon lecteur de CD vient de pousser un abominable grognement. La musique s’arrète quelques secondes après avoir commencé. J’éjecte le disque. Je le remets. Mêmes symptomes. Péniblement je me souviens : encore un de ces putain de merde de saloperie de chiure de bite de CD protègé de sa race. Et je suis poli.

Je me dis, bon ben tant pis, je vais en écouter un autre.
2 Many Dj’s – As Heard On Radio Soulwaaaaaaaaaaaaxskriskriskricheuouicheladichhhhhh.

Damn. Même chose. Si j’étais parano, j’en concluerais que mon lecteur de CD n’a pas supporté la tentative de lecture qui a précèdé. Reste à aller retrouver les responsables de BMG pour leur enfoncer ledit lecteur dans un tunnel sombre et qui sent pas très bon.

Avant, y’en avait qu’une qui m’énervait autant, c’était Jessyca. Ouais, celle du Mouv’, là. Donc je m’efforçais autant que possible de ne pas l’écouter, tellement sa bêtise crasse m’insupportait. Et puis bon, elle travaillait le soir, donc ça n’était pas bien gênant.

Maintenant, y’en a une deuxième. Elle bosse sur les matinales. Et elle m’énerve presque autant que Jessyca. Mais là, c’est plus dur de ne pas écouter. Le matin, je suis une grosse merde. Le réveil sonne à 7h, je reste à comater pendant près d’une heure dans mon pieu, et ensuite, si je suis courageux, je me lève. Et pendant tout ce temps, j’écoute la radio.

Ce matin, pas encore levé mais pas loin, un pied hors du lit, j’entends cette idiote sortir “Si vous êtes à Paris, vous êtes sous la pluie ! Il fait un temps pourri sur la capitale”. Merde, il faisait beau hier ! Voilà qui me met de mauvaise humeur. J’ouvre le rideau, un soleil éclatant inonde la pièce. Devant moi, où que je regarde, un grand ciel bleu. Je sors, je lève la tête, pas un nuage, rien.

Mais quelle connasse.

Que dire de plus ? Tout le monde en a très bien parlé. Images disponibles chez Pomme, MrPeer, et Joshua. Même qu’il y a `spud quelque part dans ces photos. Amis gorets de #linuxfr, go for it (non, je ne suis pas une balance, j’ai même pas dit que binnie était grande).

11:32 <Pomme> moi, personne me link.
11:32 <kwyxz> !url Pomme
11:32 <DaGaN> http://bananatomik.free.fr
11:32 <Cramoisi> !url Pomme
11:32 <DaGaN> http://bananatomik.free.fr
11:33 <kwyxz> ah mais non Pomme
11:34 <kwyxz> hors de question que je linke des gens au layout encore plus dépouillé et minimaliste que le mien !!

Retour du repas du midi.
Lecture des mails. Jette un coup d’oeil à sa montre. Ça va, j’ai le temps.
Tournée des blogs. Jette un coup d’oeil à sa montre. Ça va, j’ai le temps.
Lecture de Usenet. Jette un coup d’oeil à sa montre. Ça va, j’ai le temps.
Recommence à bosser son rapport. Jette un coup d’oeil à sa montre. Y’a un truc qui cloche.

Quelqu’un connaît un horloger dans le XIème ? La pile de ma montre est morte, et les aiguilles sont bloquées sur 12h42.

Je pénètre dans une cuisine assez crado où ça sent le graillon. Une vieille me tourne le dos. Sur la nappe en plastique ornée d’un motif de grosses fleurs colorées, il y a une petite assiette remplie de Tuc goût bacon. Au moment où je prends un Tuc, la vieille se retourne et me regarde d’un air entendu. Je remarque : « Vous saviez que j’allais prendre un Tuc, n’est-ce pas ? » Elle sourit : « Bien sûr. Sinon je ferais une piètre voyante??? » Ça ne m’impressionne pas plus que ça : « Oui, bon ben, quand il y a une assiette de Tuc, tout le monde prend un Tuc, y’a pas à être devin, non plus. »

Je me goinfre le Tuc et j’en prends un deuxième dans l’assiette. Je tique : « Mais vous saviez que j’allais en prendre un deuxième. » Elle : « Bien sûr ». J’enfourne le deuxième Tuc et je crachote des miettes : « Ch’est que ch’est vachement bon, ches chaloperies. Quand on commenche, on peut plus sh’arrêter. Même moi, jh’aurais pu le prévoir. »

Marxist reloaded. Un pur moment de bonheur. Merci Arno*.

Ça y est, c’est la rentrée. Le retour de vacances toujours plus difficile, les retrouvailles avec les vieilles connaissances. Ou l’occasion d’en faire de nouvelles. La fin des grasses matinées en semaine. Le réveil dans le coltard à coups de café. Les trajets l’esprit embrumé en bus/vélo/train/voiture/piéton/sed/ping/awk/whatever. Les soirées pendant lesquelles on se dit non, j’ai cours demain, et puis finalement tant pis, couché à 4 heures du matin pour dormir 2 petites heures et tomber dans les bras de Morphée pendant les cours.

Ben finalement, c’est du pipi de chat, tout ça. Pour ne pas souffrir de la rentrée, ‘suffit de ne pas prendre de vacances. Testé et approuvé.

Des visages, des identités, de fortes personnalités. Hier inconnus, découverts au fur et à mesure des rencontres. Amitiés fortes, vraies, révélations fracassantes, petits potins, moments intenses. Réellement, je ne me sens jamais aussi bien que parmi les miens.

Y’a des gars qui s’la racontent
Roulent en BMW
Qui flambent à crédit
Qui rêvent d’exploser
Partent en trombe sur les grands chemins
C’est la fin
Moi j’suis pas comme ça

Silmarils – On est pas comme ça