Confronting ta connerie

Dans la catégorie: It's a mad world — kwyxz le 2/09/04 à 15:38

À venir prochaînement à la télévision américaine, Confronting Iraq, un film qui tentera d’expliquer, analyser, les raisons de l’invasion américaine du territoire Irakien.
Did the U.S. really act unilaterally, motivated by greed and politics, in an unnecessary war? Or is it a just and necessary war – part of a larger war – against the unrelenting forces of radical Islam?
Intéressant, à priori. Sauf qu’en jetant un oeil aux liens proposés sur le site, on se demande si le résultat ne sera pas un tout petit peu partisan. Mais alors juste un tout petit peu.

Paris Carnet résumé en une blague qui en fait n’a même pas été prononcée pendant Paris Carnet mais pendant le repas au restaurant japonais avant

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 2/09/04 à 10:04

– C’est pour qui le maki là ?
– Bah pour michel_v, c’est lui qui prend le maki d’habitude !

Pour les non-initiés, michel_v est corse. Et oui, je suis très fier de cette blague. Prout.

Tabac

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 1/09/04 à 16:40

Après avoir lu un nouveau débat fumeurs/non-fumeurs sur Parano force est de constater que les arguments de chaque côté sont un peu toujours les mêmes. Je ne parle même pas des horreurs que j’ai pu y lire, genre vivement que vous creviez tous d’un cancer des poumons, mais trop merci, bonjour les conneries.

Je déteste l’odeur de la fumée de cigarette. Je la déteste. Je trouve ça absolument immonde. Il est fréquent que je tousse quand je m’en prends dans les narines. Mais quand je suis chez un fumeur, bien évidemment je ne vais pas l’interdire de fumer. Quand je me trouve dans une zone réservée aux fumeurs (j’ai bien dit réservée, un wagon fumeurs dans un train par exemple, pas un bar dans lequel la cigarette est autorisée, ce qui n’est pas la même chose), j’essaie de me placer près d’une ventilation quelconque. Je me fous qu’une personne fume, elle fait ce qu’elle veut avec sa santé, tant qu’elle ne m’enfume pas. Enfin, quand je n’ai pas à embrasser ladite personne aussi, parce qu’il n’est jamais vraiment agréable d’avoir l’impression de lècher un cendrier – oh-oh, j’en connais qui vont se sentir visées :]

Non, ce qui finalement me fait réagir, c’est de constater que parmi l’ensemble des «fumeurs» qui débattent sur Internet, ou ailleurs, la totalité dit respecter les lieux publics, ne pas fumer dans les zones non-fumeur, et surtout demander à la personne en face d’elle si la fumée ne les dérange pas. Des gentils fumeurs, civils, polis, presque des victimes des non-fumeurs nazis, à les entendre.

On va dire que je n’ai pas de chance alors, que je ne connais pas les bons fumeurs, parce qu’il est rarissime que quelqu’un me demande si la fumée de cigarette me dérange quand je suis dans un restaurant, un bar, ou quoi que ce soit du même genre. Et quand je dis rarissime je pèse mes mots, on ne me le demande quasiment jamais. Comme si le fait de se trouver dans une zone “autorisée aux fumeurs” les dispensait de demander si la fumée risquait d’incommoder les autres. D’ailleurs, quand je signale que la fumée de cigarette me gène, il est tout aussi rarissime que le fumeur en face écrase sa clope. Tout au plus va-t’il en recracher la fumée de l’autre côté, comme si ladite fumée allait rester là et ne pas se diffuser. Et je me fais enfumer sur le quai du métro au moins une fois par jour.

Mais zut, vous, les gentils fumeurs, polis, qui faîtes tellement attention aux non-fumeurs quand vous êtes dans un lieu public, vous sortez de chez vous, parfois ? Pourquoi je n’en rencontre jamais, des comme vous ?

Voilure

Dans la catégorie: Humeur,It's a mad world — kwyxz le 1/09/04 à 10:24

A l’heure où j’écris ce post, le sort des deux journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot est encore plus qu’incertain. Comme la Canard Enchaîné de cette semaine le fait remarquer, la relative sécurité que pouvait assurrer la nationalité française (de nombreux journalistes américains ou anglais se faisaient «passer pour français lorsqu’ils se déplaçaient dans des zones à risque») n’est désormais plus qu’illusion. Il fallait de toute façon être bien naïf pour penser que l’extrêmiste moyen allait longtemps faire la différence.

L’autre jour au zapping, j’ai vu qu’une des jeunes femmes qui avait manifesté contre la loi anti-voile se disait prête à aller servir d’otage à la place des journalistes. La malheureuse n’a je crois rien compris au film.

A l’origine, cette loi est inutile: il en existe déjà une, mise en place par Jules Ferry de 1881 et 1882 instituant l’école publique gratuite, laïque et obligatoire. Le principe de laïcité, inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 et dans l’article 1er de la Constitution de 1958, est au coeur de l’identité républicaine de la France. En bref, en arborant un voile islamique à l’école, on se mettait déjà hors-la-loi. Beaucoup de musulmans ressentent cette interdiction comme une atteinte à leur liberté de culte. Comme un refus de l’Islam (alors que la loi touche la totalité des religions). Cette laïcité de l’école publique a pourtant le but totalement inverse: préserver la liberté de culte de chacun.

Cette jeune femme a donc exprimé le souhait de se substituer à un des journalistes. Qu’est-ce-qui a bien pu la motiver ? L’impression d’avoir fourni aux terroristes des raisons d’en venir à ces extrêmités ? Vient-elle de se rendre compte que, dans le contexte actuel, des manifestations remettant en cause des lois ayant 120 ans sur la liberté de religion risquaient de provoquer ce genre de débordements ? Éprouve-t’elle du remors ? Éprouve-t’elle de la compassion pour ces gens qui risquent de se faire tuer ? Se demande-t’elle si la pratique d’une religion quelle qu’elle soit mérite que l’on sacrifie des vies humaines ? Se rend-elle compte que finalement, les terroristes se moquent bien de son combat pour porter le voile et qu’ils utilisent, et qu’ils utiliseront toujours, le premier prétexte venu pour justifier leur haine de l’occident ? Comme peuvent d’ailleurs le faire les sympathisants du FN pour justifier leurs propos racistes, par exemple…

La question du voile qui soulève tant de débats de nos jours n’est qu’une résurgence de la tension qui existe actuellement à l’échelle internationale. Du point de vue légal, le problème est règlé depuis longtemps. D’un point de vue moral, on est en droit d’en discuter. D’un point de vue éthique, j’avoue que quand des gens, sous prétexte de défendre ma cause, prennent des innocents en otage, je me poserais des questions.

[Edit] Une illustration vue dans le Canard Enchaîné de cette semaine: En titre «PAS D’INTERDICTION DU FOULARD À L’ÉCOLE»: C’EST UN PROGRÈS ! Avec un Taliban qui dit: Il y a peu, on aurait dit «Pas de filles à l’école !» C’est tellement simple, et vrai.

Fuck them

Dans la catégorie: Humeur — kwyxz le 1/09/04 à 3:40

Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien vu l’heure. Je me réveille en sursaut et un point sur ma cuisse gauche me picote. Puis un second. Puis un sur ma cuisse droite. Puis un sur mon pied droit. Un sur mon mollet gauche. Un sur mon bras droit. Un sur mon index gauche.
Au bout de quelques minutes, c’est près d’une vingtaine de points répartis un peu partout sur mon corps qui me démangent atrocement, parce que comme un con, au fur et à mesure que je les recensais, je les grattais. Il a bien fallu me rendre à l’évidence: j’ai servi de pique-nique à une colonie de vacances de moustiques.
Le premier de ces enculés ne m’a pas vu venir. Un coup rapide, précis, mon index l’a pulvérisé contre le mur. Il n’a pas eu le temps de bouger et a laissé une trace rouge qui ne me procure qu’un goût amer de victoire. Les suivants se sont vaguement débattus, mais je leur ai tout de même sauvagement écrasé la gueule.
Et me voilà, couvert de cicatrices témoignant de cette affreuse bataille, à devoir essayer de retrouver le sommeil. Mon corps semble brûler. Certaines piqüres sont grosses comme des pièces de 2 centimes. Des putain de moustiques dopé à l’EPO, pour sûr.
Damn.

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