Rendez-vous le dimanche 8 août

Dans la catégorie: Guests — kwyxz le 24/07/04 à 3:18
  • Parce que ce soir, je me la suis mise, mais alors bien, avec mes voisins
  • Parce que demain on fête l’anniv’ du gros Coute
  • Parce que dimanche soir, c’est direction Saint Jean de Monts
  • Parce que une semaine plus tard, c’est direction Toulon
  • Parce que depuis une demi-heure, j’écoute du Lunasa sans vraiment réaliser
  • Parce que TiTiX il doit bien se marrer là

Et bah mes testicouilles à couper au feu que je ne vous donne pas de nouvelles pendant les deux semaines à venir.

Vacaaaaaaaaaaaaaaaaances !!!!!!!!

P.S : oui j’ai bu, il serait temps de vous en rendre compte.

Congés annuels

Dans la catégorie: Misc — kwyxz le 23/07/04 à 19:48

Rendez-vous le dimanche 1er aout. D’ici là, have fnu.

Animals on the underground

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 22/07/04 à 12:03

Allez, chiche de faire la même chose avec celui de Paris ?

Post express (enfin si ce putain de navigateur ne m’avait pas planté 15 fois à la gueule)

Dans la catégorie: Guests — kwyxz le 22/07/04 à 1:16

Petite soirée fort sympathique passée au Truskel, bercés par le bon son brit-pop de notre ami Georges Abitbol, oui oui, le Georges Abitbol, vice-champion de France de Air Guitar, avec une nouvelle tête (fort charmante ma foi), des moins nouvelles (oh Joeeeeeeeeeeeeeeeeeeel) et d’autres encore moins nouvelles (la bande de gens du foyer, tout ça). Jusque là tout va bien… mais le retour devait être marqué par un évènement des plus exceptionnels: maintenant je peux mettre ça dans mon calepin des choses à avoir vu… (effet de suspense Hitchcockien).

Ce soir en rentrant depuis Père Lachaise jusqu’au croisement rue de Charonne – Avenue Philippe Auguste, j’ai vu un clone de Gustave de Kervern à poil dans le hall de son bâtiment, avec la marque du string.

[NDkwyxz: je confirme, ça troue la fouille]

Toulouse est sarrazine

Dans la catégorie: Monte le son — kwyxz le 21/07/04 à 12:10

Dire de Claude Sicre et Ange B., les deux membres des décapants Fabulous Trobadors, qu’ils sont des chanteurs de grand talent serait presque leur faire insulte. Troubadours par leur nom, c’est à de véritables orfèvres de la langue française que nous avons affaire. Virevoltant parmi les calembours, jeux de mots et autres détournements grammairiens, ils manipulent les mots et se livrent à de véritables joutes verbales qui donnent d’autant plus de poids au titre de leur dernier album, Duels de Tchatches. Leur phrasé impeccable assèné avec d’autant plus d’assurance que la moitié de leur performance est une pure improvisation captive véritablement le spectateur, l’amateur reconnaissant ça et là certaines répliques connues de la discographie du duo et ne savourant le reste du spectacle qu’avec plus de délectation. Partisans de la proximité, adeptes du repas de quartier, les Fabulous délivrent une musique humaine, universelle, joyeuse et rassembleuse. Pas démagos pour un sou, ils tapent à droite comme à gauche (surtout à droite, avouons-le) avec une ironie délicieuse.

Je ne les avais pas revus en concert depuis 1998, année durant laquelle un de mes amis toulousain me fit découvrir leur oeuvre. Cette spontanéité, cette fraîcheur, telle que je désespèrais de la trouver dans la chanson française (et que je n’ai pas retrouvé avec le désastreux Boucan d’Enfer de Renaud, mon chanteur français préfèré) elle était là, elle bouillonnait. Oui, j’aime les Fabulous, et je vous invite tous à aller les rencontrer. Alors que je rentrais chez moi, je croisai Claude Sicre en montant vers le métro et celui-ci, me reconnaissant vaguement du concert quelques heures plus tôt, m’a adressé un chaleureux “bonsoir” alors que je ne lui faisais qu’un timide signe de la tête. Combien sont-ils qui m’auraient tout simplement ignoré ? Plus que tout autre, ces gens sont vrais. Les Fabulous, c’est, comme l’Omelette au Pastis, pour reprendre les mots de Ange B., une philosophie.

Disponibles à l’écoute sur totoutard.com, le site de leur actuelle maison de disque :
L’anniversaire, ça change du traditionnel Happy Birthday.
Si tu te fais, une illustration d’un duel de tchatche.
Demain, demain, un peu cha-cha-cha, une chanson d’amour.

Et si vous n’aimez pas, nous n’avons vraiment plus grand chose à nous dire.

Bête et méchant

Dans la catégorie: It's a mad world — kwyxz le 19/07/04 à 9:35

Ariel Sharon, qui n’est plus à une énormité près, a donc appellé les juifs de France à quitter notre sol et à venir s’installer en Israël déclenchant ainsi un tollé, y compris au sein des associations juives françaises.

Selon lui, c’est pour échapper à la montée de l’antisémitisme le plus violent que ces populations devraient émigrer.

C’est vrai quoi, après tout, c’est pas en Israël qu’il y a des milliers de morts tous les ans à cause d’un conflit armé et ce depuis cinquante ans, hein. On y vit bien plus en sécurité qu’en France. Merci de l’avoir remarqué pour nous, Ariel.

Pensée du week-end

Dans la catégorie: Geekeries — kwyxz le 18/07/04 à 23:30

Elle aime beaucoup les animaux à grosses bourses; c’est pour ça qu’elle pioche allègrement dans les miennes – Thomas “Le Pred”, samedi 17 juillet à 17h48.

Une histoire de degrés

Dans la catégorie: Mind food — kwyxz le 16/07/04 à 15:05

Hier j’ai vu Fahrenheit 9/11. Je ne savais pas bien si j’avais réellement besoin de voir ce film: après tout, j’ai lu le dernier bouquin de Moore, je me tiens au courant de l’actualité internationale, j’ai la chance d’avoir accès à des média relativment indépendants pour m’informer. Bref, je me demandais si je n’allais pas un peu perdre mon temps. Surtout après avoir lu quelques critiques, comme celle de Daniel Schneidermann dans Libé (tiens, il s’est vite recasé après avoir été viré du Monde, lui…).

Maintenant que j’ai vu le film, j’avoue que je ne peux que m’inscrire en faux après avoir lu cette critique, qui me semble, bien plus que le film, complètement à côté de la plaque.

Mais après cette première demi-heure, le film s’étire en une poussive démonstration. Que l’équipe Bush ait beaucoup menti pour justifier la guerre d’Irak, on n’a pas attendu Moore pour le savoir.

Nous ? Non. Mais à qui s’adresse ce pamphlet ? Au spectateur US. Le spectateur US, il n’est, dans sa grande majorité, pas au courant que l’équipe Bush a raconté bobard sur bobard. Le spectateur US, d’ailleurs, il entend dire partout par ses amis républicains que c’est Moore qui passe son temps à mentir. Le spectateur US, il n’a pas conscience de cette vaste mascarade. Il ne connaît pas, ou trop peu, les liens entre la famille Bush et la famille Ben Laden, ni les liens entre la famille Bush et les princes Saoudiens, ni les liens qui unirent Prescott Bush, le grand-père de George W., aux nazis. Il est d’ailleurs dommage que Moore n’y fasse pas allusion.

Qu’elle ait profité du 11 septembre pour restreindre les libertés, que Bush n’ait monté cette guerre que pour consolider en Amérique une fragile paix sociale en inventant un ennemi imaginaire orwellien, que la prophétie d’Orwell soit réalisée, que nous soyons à l’ère de la propagande pure ­ très efficace, le montage de Powell, Rice et les autres, retirant leurs oreillettes à la fin de leurs allocutions télévisées : peut-être. Mais tout cela ne fait pas un film.

Si tout ceci ne fait pas un film, je me demande un peu ce qui va pouvoir le faire. N’est-il pas sidérant que le pays de la liberté se voie du jour au lendemain privé de ses libertés par une loi, le Patriot Act, que personne, parmi les personnes qui l’ont votée, n’a lue ?

La suite de la critique se focalise longuement sur les images montrant la mère de ce jeune soldat tué en Irak. Au nom de quoi, au nom de qui? Pour Schneidermann, c’est de l’extorsion d’émotion de bas niveau. Mais pour faire réagir un public américain apathique que les faits ne font plus s’émouvoir depuis longtemps, ne faut-il pas justement aller chercher cette émotion ? Il ne faut pas s’y tromper, si Moore utilise ces moyens, c’est bel et bien parce qu’il sait pertinemment à qui il s’adresse. Il ne vise pas l’homme de lettres. Il ne vise pas le politologue. Il ne vise pas l’éditorialiste. Il vise le paysan du Wisconsin. Il vise le garagiste du Michigan. Il vise ces petites gens qui n’ont pas de conviction politique propre, parce qu’ils votent pour les gens en qui ils croient quand ils les voient à la télé. Il vise ces gens qui à la prochaine élection feront la différence. Il veut que Bush se fasse laminer en novembre, et il se fout royalement de l’avis d’un type qui, sous couvert d’étudier les médias, est confortablement installé dans le système (oui, j’ai aussi vu Enfin pris ?).

Ce genre de procèdé est-il très moral ? Assurrément non. Mais William Karel, réalisateur du Monde selon Bush (bien plus instructif pour le spectateur français moyen que F9/11) l’a dit lui-même: face à des gens pareils, impossible d’être objectif. Pour ce qui est du but de Moore, l’avenir nous dira prochaînement si le pari est gagné. Il s’en est, en tout cas, largement donné les moyens.

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